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4,02

sur 3044 notes
C'est quoi une vie : des emmerdes, du bonheur, de la tristesse, de l'amour, des espoirs et des déceptions...
Pas forcément dans cet ordre d'ailleurs.
Et au final, c'est quand tu fais l'addition que tu vois de quel côté elle balance. Libre à toi d'y mettre de l'inclinaison.

Dès le début du bouquin, la mort va venir poser son linceul sur les frêles épaules du jeune Joseph Vaughan et ne plus le lâcher. Dès lors sa vie sera ponctuée de morts, naturelles ou pas, qui influeront sur le cours de son existence, feront naître en lui des obsessions, du désespoir, annihilant sa fraîcheur face aux promesses qu'il ne pourra tenir.
Le sort s'acharne et s'acharnera sur lui pendant plusieurs décennies, des années 30 aux années 60.

"Seul le Silence" est une petite perle littéraire, dans la lignée des plus grands auteurs classiques américains, Faulkner en tête.
Les phrases de R.J. Ellory frôlent le sublime. D'une richesse incomparable, elles se nichent dans vos yeux et déroulent un imaginaire et une poésie sans égale.
Car l'homme n'est pas avare de mots et les enfilent en une succession de phrases toutes plus extraordinaires les unes que les autres.
Ce n'est d'ailleurs pas tant l'histoire qui prime que ces envolées lyriques et philosophiques sur l'inspiration et la douleur qui mène à l'écriture, comme un exorcisme sans fin.

Le jeune heros va d'ailleurs suivre un parcours quasi-christique de souffrances et de peines pour sortir du plus profond de lui les mots qui feront émerger un écrivain de sa chrysalide crasse et fragile. Un chemin de croix qui le mènera sur les pentes de la folie et du désarroi. La faute aux anges. Les gardiens et les autres.

Cette noirceur sera émaillée de moments d'amour merveilleux, brefs, mais du genre à illuminer la plus sombre des vies. C'est toujours ça de pris. 4/5

Une grosse dédicace à PetitePlumeBlanche qui m'a enchanté en posant ce livre entre mes mains. Merci à toi ma belle :-)
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Les contes de fées , vous connaissez ? Ils se marierent , vécurent... et patati et patata..Et bien Seul le silence ou la vie tragique de Joseph Vaughan s'apparente , elle , à un véritable cauchemar , une vie d'orages traversée par quelques rares éclaircies .

Et un thriller psychologique , un !
Vendetta etait énorme ! Seul le silence n'est pas loin de l'égaler ! Dans la série du gars qu'a pas de bol mais qui s'accroche tant qu'il peut pour ne pas perdre pied à défaut de perdre la tete , je demande Joseph .
12 ans : déces du pere . Puis vie quelque peu gachée par la découverte d'une multitude de corps sans vie au fil des ans sans qu'aucune piste ne soit véritablement privilégiée..L'on retrouvera tout d'abord les corps , enfin ce qu'il en reste puisque démembrés , sectionnés , éparpillés façon puzzle , de plusieurs petites filles de sa connaissance puis l'on s'en prendra finalement à sa famille d'ou cette volonté de traquer , jusqu'à se perdre , l'auteur dérangé de tels actes .

Quelle plume , quel talent de conteur ! Ellory n'a pas son pareil pour instaurer un climat d'une rare noirceur tout en donnant l'impression au lecteur qu'il a tout compris , pour le perdre à nouveau dans les méandres de ce cauchemar éveillé . Difficile de résumer un tel livre tant on est loin du schéma crime-poursuite . Ce livre l'integre forcément mais présente une telle richesse d'histoires annexes que ce serait lui faire injure que de le résumer à cela . Ses rapports mere ( dont l'esprit bat la campagne )-fils , ses amours tragiques , sa conquete litteraire new-yorkaise, ses rencontres amicales..cette quete du bonheur que l'on sent vouée à l'échec au fil des pages mais qu'il recherche désespérement afin de vaincre cette malédiction , ce traumatisme de l'enfance qui semble lui coller aux basques advitam aeternam en font un livre puissant , émouvant , attachant tout simplement !
Il me tarde d'attaquer les Anonymes...

Seul le silence...un bouquin qui devrait faire grand bruit !
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Le narrateur, Joseph Vaughan, devenu écrivain à succès, revient sur des événements qui ont bouleversé son enfance et qui vont le hanter, le poursuivre toute sa vie d'adulte : des meurtres de jeunes filles perpétrés sur plusieurs décennies, dont il a été au commencement le témoin involontaire.

La couverture annonce fièrement « thriller », comme d'habitude ai-je envie de dire (il paraît que ça fait vendre plus), mais il s'agit plus vraisemblablement d'un excellent roman noir. Il y a certes beaucoup de morts, il y a bien un serial killer (ou du moins le pense-t-on), mais de là à parler de thriller, il y a un grand pas que personnellement je ne franchirai pas. On se pose beaucoup de questions, les rebondissements et les fausses pistes sont assez nombreux, mais certains lecteurs pourront être quelque peu déçus par le dénouement (ce fut mon cas). Et pourtant, bien qu'un peu prévisible, la fin n'est même pas mauvaise. C'est juste qu'elle n'est pas aussi brillante que le reste du roman, et que du coup, ça se voit. Ben oui, c'est que quand c'est si bon, on devient exigeant...

Seul le silence est un roman noir de très haut niveau, à l'écriture magnifique, qui fait appel aux sentiments du lecteur, lequel vibre et souffre avec Joseph tout au long de son histoire.
Je vous le recommande chaudement.
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Estampillé " thriller", ce roman est pour moi inclassable et ne se résume certes pas à une simple enquête policière. C'est un des livres les plus prenants, les plus puissants que j'ai lus. Il laisse longtemps son empreinte.

C'est donc un thriller d'un genre particulier. On veut savoir, bien sûr, qui est le tueur d'enfants , dont l'ombre a hanté toute la vie du narrateur, témoin indirect . J'ai d'ailleurs compris assez vite qui était le coupable. Seule petite déception.La construction de l'intrigue est en tout cas remarquable.

Mais l'intérêt essentiel du livre est ailleurs: d'abord, il y a le style. D'une grande force évocatrice, d'une poésie sombre. Un souffle qui nous emporte. L'auteur excelle dans l'art de raconter, de décrire. Évoquant, par exemple, la chaleur géorgienne, il écrit:" L'été s'acharnait contre nous, tel un poing serré et crispé, la chaleur comme une gifle." L'ambiance d'un village de l'Amérique profonde est très bien rendue, de même que les échos de la seconde guerre mondiale.

Et ce style est indissociable du narrateur, Joseph Vaughan , si attachant, qui raconte des événements sur trente ans, dont on suit toute l'évolution et qui deviendra...écrivain! A travers son récit, les meurtres des petites filles, les fantômes du passé, les deuils subis sont exhumés. Ce personnage central m'a beaucoup touchée, je l'ai accompagné dans sa quête obsessionnelle de vérité avec tendresse et émotion.

L'auteur lui-même a vécu une enfance difficile, complexe, et il sait de quoi il parle lorsqu'il cite Cynthia Ozick en préambule :" Ce que nous nous rappelons de notre enfance, nous nous le rappelons pour toujours-fantômes permanents, estampés, écrits, imprimés. "

" Seul le silence": une oeuvre magnétique, envoûtante. A lire!
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Un thriller… pourquoi pas ? Un roman noir et attachant… sans aucun doute. Néanmoins, ce ne sont pas tant l'intrigue et son dénouement qui m'auront marquée mais l'écriture puissante d'Ellory qui, dès les premières lignes, vous immerge lentement mais sûrement dans le paradoxe d'une mélancolie sourde et violente. Pour cette seule raison au moins, « Seul le silence » est un sacré coup de poing.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Que dire sur ce livre qui n'ait déjà été dit?
Pour moi qui déteste par-dessus tous les livres se terminant par la phrase vide de sens "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ...", ce livre est tout simplement un chef d'oeuvre !
Qu'est-ce que la vie a l'exception d'une accumulation des petites choses bonnes et/ou mauvaises qui au final font que celle-ci aura été heureuse ou malheureuse. Ici, on peut dire que le narrateur collectionne les "emmerdes" comme certains collectionnent les timbres, sa vie s'apparentant à un long cauchemar éveillé.
Un tout bon roman noir comme je les aime et en plus, écrit dans un style magnifique .... Merci Monsieur Ellory !

Un tout grand merci également à ACirane sans le conseil de qui je n'aurais probablement jamais lu ce livre magnifique.
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C'est par un long flash-back que le lecteur découvre petit à petit la vie de Joseph Vaughan, dont l'existence, depuis ses 12 ans sera confrontée à celle d'un tueur en série, un monstre qui le hante inlassablement.
Des plaines marécageuses et indolentes de Géorgie des années 30 au Brooklyn branché et nerveux des années 40, l'auteur nous balade dans une réminiscence tragique et douloureuse : celle d'un jeune garçon qui voit peu à peu son monde s'écrouler, les gens qu'il aime disparaître, et qui découvre avec tristesse et lucidité que le Mal est à l'oeuvre. Accompagné par la puissance rédemptrice de l'écriture, Joseph va consumer sa vie à tenter d'élucider le mystère. Un beau roman noir qui aborde des thèmes graves : l'énigme du Mal, la culpabilité, les traumatismes de l'enfance, l'internement psychiatrique et carcéral dans les années 50-60, l'emprise de l'obsession, et surtout la tragédie d'un homme consumé par ses souvenirs d'enfance, marqué par la mort qui a très tôt frappé à sa porte. Remarquable !
PS. Moi, j'ai beaucoup aimé la fin !!!
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Cela fait déjà quelques années que j'entends parler de R.J. Ellory comme étant un immense écrivain. Mais je ne saurais pas dire pourquoi, je ne me suis jamais tourné vers l'un de ces romans. Il m'aura fallu attendre une invitation pour une lecture commune de « Seul le silence » pour découvrir enfin cet auteur et sa plume.

Et quelle claque !!!

Dans « Seul le silence » R.J. Ellory nous emmène dans l'Amérique profonde, dans un village du Sud des Etats-Unis (Augusta Falls), dans lequel vit Joseph Calvin Vaughan, un jeune homme âgé de douze ans. Personnage à la fois très attachant, dégageant une vraie empathie, l'auteur nous dévoile sa vie. Une vie remplie de tristesse, de mélancolie, rythmée par plusieurs meurtres d'une sauvagerie extrême envers des petites filles. C'est alors qu'une certaine culpabilité va naître en Joseph. Un sentiment d'impuissance. Il aurait dû les protéger. Hanter à la fois par ses meurtres et par son échec de protecteur, il connaîtra une existence remplie de cauchemars. Psychologiquement détruit Joseph pourra-t-il malgré tout accomplir cette quête vitale pour lui... trouver l'assassin ? Arrivera t-il à trouver la paix dans son esprit et le bonheur dans sa vie ? Cette vie où la mort rode, invisible mais omniprésente.

R.J. Ellory est un maître du roman noir. Son écriture chirurgicale, dégage une telle puissance. Chaque mot est à sa place. Chaque mot compte et vous reste en mémoire. R.J. Ellory maîtrise sa plume avec justesse et finesse. Et très vite, les mots deviennent images, visions... Grâce à cette qualité d'écriture, l'auteur nous emporte sans grande difficulté dans l'univers du narrateur, et joue avec nos émotions.

A la fois sombre, terriblement dérangeant, poétique, envoûtant, « Seul le silence » est un thriller/roman noir fort et intense qui plonge son lecteur dans les parties les plus sombres de l'âme humaine.

« Seul le silence » fait partie de ces romans qu'on n'a pas envie de lâcher, et en même temps, qu'on n'a pas envie de finir. « Seul le silence » est un roman qui vous obsède la journée, avec comme seule envie, celle de reprendre sa lecture au plus vite. Dès les premières pages, ce roman capte tout votre attention jusqu'au dénouement final. Ancré confortablement dans mon fauteuil, je replongeais à chaque fois dans cette atmosphère pesante avec toujours plus de plaisir et d'envie.

Dès le début de ce roman noir, vous savez que vous garderez longtemps en mémoire la vie du jeune Joseph Calvin Vaughan d'Augusta Falls en Alabama.

En participant à cette lecture commune, non seulement j'ai découvert un vrai chef d'oeuvre, mais également un grand écrivain, en la personne de R.J. Ellory que je vais continuer de suivre et de lire.

Au final, « Seul le silence » a été un excellent moment de lecture qui s'est achevé en Coup de coeur !!!!

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Joseph est un enfant meurtri. D'abord son père qui disparait alors qu'il n'a que dix ans. La mort est passée, c'est sûr, il l'a sentie venir, a vu son souffle, a entendu ses pas. Son père, son modèle, son exemple est un ange, il n'y a aucun doute. Ce père qui ne l'aura pas accompagné dans sa vie au moment où il en avait le plus besoin, ce père emporté par une mauvaise fièvre sera le détonateur de son errance, errance intérieure, psychologique, spirituelle. Elle le hantera sans rémission.
Et tout s'accélère dans le comté, des petites filles tuées et violées par la folie des grands, des adultes. Qui peut faire subir de tels outrages à une petite fille, un ange ? Un dément. Un démon !
Puis l'accélération continue avec la guerre en Europe et aussi l'attaque japonaise de Pearl Harbour, les boys qui partent combattre, qui les forces de l'axe en Europe, les autres dans le Pacifique.
La haine ordinaire pour ceux qui sont d'origine des pays où sévissent les forces du mal, on ne réfléchit plus, on frappe, on brûle, où sont passés les anges ?
La meurtrissure continue, elle s'attaque à sa propre chair, dans ses entrailles, Joseph est maudit, tout ce qu'il touche s'enfuit à tire d'ailes comme les anges, seule une plume virevolte et se pose délicatement dans le tréfond de son esprit.
Les sales meurtres se perpétuent, les anges gardiens sont là mais pas au bon moment, ils se parjurent, échouent dans leur mission. Mea culpa ! le sac s'alourdit ! Pose le Joseph ! Non, que je sois hanté, je trouverai. le panthéon augmente, la tête va exploser bientôt, d'autres s'en chargeront et dans son accablement il ne restera plus rien de vivace, l'esprit est mort et qu'importe les hommes et leur justice de basse-cour, qu'ils aillent au diable ! Il y a-t-il, seulement, encore un coin pour les anges dans cet esprit malmené ? il restera la plume de Némésis qui, seule, permettra au gamin devenu homme d'avancer. Alors sans plus rien qu'un roman écrit à l'ombre de la justice, d'autres l'aideront pour qu'enfin, sa quête aboutisse, sans oubli, sans tremblement avec la détermination de celui qui ne doit plus rien à personne et n'a plus rien à perdre.
Ellory a écrit un livre remarquable dans un contexte difficile, avec rigueur et, aussi, poésie, cette poésie de tragédie antique. Pas besoin de rimes pour entendre chanter la musique de la prosodie, du rythme des mots, de l'enchantement et la richesse de la syntaxe. La redondance amène une intensité supérieure à l'intrigue et Ellory avance, avec sa plume, dans son écriture, au fil du temps et des années prises par son récit et ses protagonistes. Certains ont vu des longueurs dans le récit, c'est bien normal, nous sommes dans le sud et la torpeur, la chaleur qui mouillent la chemise au moindre geste, ne peuvent qu'amener le récit à suivre le cours de la rivière tortueuse et langoureuse comme un vieux blues. Je n'ai pas ressenti la moindre gêne dans l'histoire et, bien au contraire, Ellory se hisse à hauteur des plus grands romanciers noirs de son temps, de notre temps, allant au delà des mots de Capote et d'Ellroy. La puissance d'un récit n'est pas toujours associée à un uppercut au menton mais également dans la solitude de celui qui tourne en rond dans sa tête, cherchant un but à cette existence pourrie dont les anges l'ont affublé.
Un grand bonheur...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Ce livre a une histoire fort particulière dans ma carrière de lectrice.
En effet, pour moi il est synonyme du mot erreur…
Quand, il y a quelques années, j'avais appris que James Ellroy (oui, j'ai bien écrit Ellroy) allait passer dans ma ville et de plus dans une librairie que je connaissais bien, je n'avais qu'une envie : voir ce géant… Mais pour cela, il fallait avant tout que je me mette sérieusement à me plonger dans son oeuvre… Donc, évidemment, quand j'ai vu quelques jours plus tard dans une librairie une grande partie de ses livres mis en avant, j'ai décidé qu'il était plus que temps…. Comme d'habitude, j'ai tergiversé, hésité, prenant des livres en main, lisant la quatrième de couverture, les feuilletant, les reposant, jusqu'à ce que je me décide à en choisir un…
Le soir même, voulant entamer la lecture de ce livre , quelle ne fut pas ma surprise en réalisant que l'auteur avait vaguement changé de nom… Ellroy s'était transformé en Ellory… Pendant quelques secondes, je me rappelle parfaitement avoir eu un moment de solitude et m'être demandé s'il n'y avait pas eu une erreur d'impression…A l'époque, je ne connaissais absolument pas Ellory… Et c'est en lisant la courte biographie qui le présentait que j'ai réalisé l'ampleur de mon erreur… Même s'il faut préciser à ma décharge que son livre était en bonne place pour induire le lecteur en erreur, car uniquement entouré de livres de Ellroy… Mais il faut reconnaitre qu'il fallait le faire, n'est-ce pas ?!
Comme je l'avais en main, je me suis lancée dans la lecture et je n'ai jamais regretté cette erreur, au contraire. Je suis ressortie absolument enchantée de cette découverte.
Je ne m'étendrais pas sur ce livre, au vu du nombre de très bonnes critiques déjà faites à son sujet…C'est un roman noir inclassable, que j'ai adoré et qui m'a marqué pendant fort longtemps…Ce fut une véritable lecture coup de poing et aussi un grand coup de coeur...

Bon, entre temps, j'ai rectifié le tir et me suis mise à lire du Ellroy et j'en ai encore plusieurs dans ma pal, car lui aussi mérite le détour…. Et il faut dire qu'il est impressionnant le monsieur quand on le voit de près…

Challenge Mauvais Genres 2020
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