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Roman noir s'il en est - encore plus que le tome précédent, le célèbre "Dahlia noir" - selon moi.

Roman de toutes les corruptions et de toutes les perversions, "Le grand nulle part" donne en effet l'impression très déstabilisante d'errer dans une sorte de purgatoire à sens unique ne pouvant mener qu'en enfer.

Comme pour le "Dahlia noir", il m'aura fallu une bonne centaine de pages pour vraiment m'immerger dans l'histoire, touffue, dense et semblant partir dans tous les sens. Beaucoup (trop) de personnages, des noms pas toujours faciles à retenir, des connections entre protagonistes pas toujours claires ou seulement suggérées pour un puzzle qui tarde à se mettre en place. En bonus le jargon policier typique de l'auteur, savoureux mais qui rend la narration parfois bien opaque.

Malgré tout cela, la fascination est bien là, le lecteur se prend à s'accrocher, les neurones en alerte, en quête du dénouement. Ellroy n'hésite pas à commotionner ses personnages comme ses lecteurs, mettant KO tout son monde sans ménagement. Trafic de drogue, pègre, prostitution, corruption, complots politiques, flics pourris, crime organisé... forment la cour complaisante du roi Dollar dans le L.A. d'après-guerre, et donnent aux récits d'Ellroy son impact unique. Une lecture pas toujours aisée mais définitivement percutante et qui laisse une trace indélébile derrière elle.


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Nous somme le 1er janvier 1950, un meurtre d'homosexuel vient d'être commis et la menace rouge hante la société américaine mais elle sert les ambitions de l'aspirant-procureur Ellis Loew qui se lance dans la chasse aux sorcières en constituant une équipe de quatre policiers aux profils différents.
La série du quatuor de Los Angeles consacre Ellroy au rang des plus grands auteurs de polar dès les années 1990. Elle concerne la période 1947-1958 dans une ville où mafieux et policiers sont trop souvent main dans la main. Ellroy se documente énormément sur cette période et écrit SA vérité en utilisant SES souvenirs et SON argot (à déboucher les oreilles d'un sourd).
La scène primitive et le mythe fondateur est le meurtre d'Elisabeth Short alias «Le Daliah noir» qu'il transcende dans le tome 1 pour en faire son premier chef d'oeuvre (que l'on se doit de lire si on aime cette littérature).
Ce tome 2 n'est pas vraiment une suite du Daliah, en tout cas il se lit indépendamment du premier, mais il est, selon Ellroy, son premier roman d'adulte, le plus abouti, le plus travaillé. Jamais il n'a autant peaufiné un plan (plus de 150 pages!).
C'est dire la complexité du récit...Mais, comme on dit en Bretagne quand on se baigne dans l'océan: « au début c'est glacé mais une fois qu'on y est on ne veut plus en sortir!».
«Le grand nulle part» est un titre est jazzy mais il fait aussi jaser tant par sa noirceur que par la description du racisme tout terrain dans le Los Angeles des années 50.
L'ambiguïté de ses personnages principaux est une marque de fabrique chez lui: pourris mais avec un petit quelque chose de positif qui fait que l'on ne les rejette pas complètement.
A commencer par Dudley Smith, flic, démon et votre compagnon de lecture qui va devenir légendaire puisqu'on le retrouvera dans bien d'autres affaires ellroyennes. Buzz Meeks, le rabatteur-porte-flingue décontracté d'Howard Hugues l'avionneur. Dany Upshaw, le flic le plus intègre des quatre, un idéaliste, bosseur comme jamais sur une affaire d'homo assassiné dont il est le seul flic à s'y intéresser. Mal Considine, un lieutenant de la criminelle, grand et maigre comme Ellroy, en instance de divorce, comme lui aussi, dont le fils est tiraillé entre ses parents qui se l'arrachent avec une mère instable... cet enfant, c'est encore Ellroy.
Bon, j'avoue avoir découvert certaines clés dans la revue Polar consacré à cet auteur.

Pour ceux qui aiment être bousculés en littérature voilà un auteur sulfureux et dérangeant.
La noirceur fait partie intégrante de ses écrits mais ici on retrouve quelques éléments plus moraux: la recherche du pardon des principaux protagoniste et la dénonciation de la chasse aux communistes à Hollywood ne fait aucun doute.
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Rendez-vous totalement raté ! Je n'ai pas lu le précédent mais je ne pense pas que mon ressenti aurait été différent ! Mon choix s'est porté sur ce livre car c'est son nombre de pages qui m'importait pour le Challenge Entre Deux. Un roman policier d'un auteur renommé, ça ne pouvait que me plaire. La période n'est pas propice pour des lectures qui demandent un peu d'effort et pas de chance, il en a fallu, c'est violent et grossier, tel le maccarthysme qui prenait son envol cette année là ! Sombre et sale période des Etats-Unis.

De nombreux personnages dont le nom et le pseudo étaient indifférement utilisés, des rappels, nombreux, au précédent volume, bref je n'ai pas compris grand-chose trop souvent à mon goût. Je me suis accrochée tout en survolant régulièrement que je ne savais ce qui était abordé dans les dialogues !

A retenter quand je serai installée dans mon nouveau lieu de vie, peut-être sera-ce plus aisé ? Pour les futurs lecteurs, je conseille de ne pas tenir compte de mon avis pour se faire une idée !

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Ellroy décide de donner une suite à son Dahlia Noir. Là où le premier opus du quatuor de Los Angeles était très personnel pour l'auteur puisqu'il était également un hommage à sa mère décédée, ce deuxième tome permet à Ellroy de développer un type de narration qu'il utilisera de façon aboutie dans la trilogie Underworld USA.

En effet, ici l'histoire est racontée par trois protagonistes séparés. L'histoire, bien que totalement crédible et inscrite dans son contexte historique, est une invention d'Ellroy. Mais le style inimitable du "demon dog" fait qu'on se prend à aller vérifier si les personnages qu'il décrit n'ont pas réellement existé. L'auteur parvient à être plus réel que la réalité ! Comme souvent avec Ellroy, les personnages ont leur faiblesse, leurs travers, leur violence pas trop rentrée. Ils en sont d'autant plus attachants car ils prennent une profondeur que les films en 3d ne parviennent pas à nous offrir ! Les deux dimensions de la page de roman suffisent parfois bien mieux à nous mettre face aux humains, si l'auteur a du talent bien sûr.

Ce livre est aussi pour moi l'occasion de continuer ma réflexion sur le personnage Ellroy, qui ne peut être dissocié de l'auteur. A l'heure des questions autour des Polanski ou des Woody Allen, on ne peut éluder qu'Ellroy est souvent décrit comme raciste, macho, violent, détestable personnage. Ce qui est sûr c'est qu'Ellroy éprouve une fascination (morbide ?) pour cette époque des années d'après-guerre où la violence permise aux forces de l'ordre était quasi sans limite et où les opinions sur les Noirs, les homosexuels ou les communistes étaient bien tranchées. J'ai pu lire dans certaines interviews que cette fascination était teintée de nostalgie chez Ellroy.
Il faut d'abord dire que cette époque est tellement éloignée de nous dans les comportements (alors qu'elle ne l'est pas tant que ça dans le temps) qu'elle en devient fascinante. Pour ce qui est du "personnage" Ellroy, je conseillerais de lire justement ce "Grand Nulle Part" et de me dire si un homme profondément raciste, misogyne et homophobe (comme on le décrit parfois) aurait pu imaginer une fin comme celle-là à son roman.

En bref, Ellroy décrit si bien ses personnages qu'il ne semble pas pouvoir vivre autrement qu'en leur ressemblant. Sa plongée dans le passé de la société américaine l'a sans doute rendu fou... mais que serait les artistes sans la folie ?
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Le Grand Nulle Part

Dans la nuit du 1er janvier 1950, un homosexuel est retrouvé mort, le corps déchiré de mutilations sexuelles et d'étranges morsures. D'autres meurtres similaires suivront dans l'année. Mal Considine, héros controversé de la seconde guerre mondiale, agent du L.A.P.D., mène l'enquête avec Dudley Smith, un policier dont le passé semble entaché d'une sombre affaire. Ellis Loew, adjoint du procureur de Los Angeles lance un Grand Jury sur l'influence communiste à Hollywood. La Menace Rouge fait trembler et les syndicats de machinistes de l'industrie du cinéma font peur. Danny Upshaw, jeune criminologiste du Comté de Los Angeles, est engagé pour infiltrer les réseaux communistes et trouver des preuves accablantes contre les communistes, en se rapprochant de Claire de Haven, une riche pasionaria communiste surnommée la Reine Rouge. Buzz Meeks, ancien flic du L.A.P.D. au département des Stups, homme de main d'Howard Hugues se retrouve sur les deux affaires. Réintégré dans ses fonctions de policier, il met ses talents au service de Mickey Cohen, chef de la pègre en rivalité avec Jack Dragna, un autre gangster de Los Angeles. Buzz Meeks prend les plus grands risques en s'amourachant d'Audrey Anders, la poule attitrée de Mickey Cohen. « Ça me plaît bien que ce soit dangereux d'être avec toi. J'aime ça. » (p. 275) Ce couple d'amants terribles ira au-devant de grands remous alors que Los Angeles est encore et toujours secouée par des vagues de crimes.
Dans ce deuxième volet du Quatuor de Los Angeles, on découvre la rivalité qui existe entre les services du L.A.P.D. (département de police) et ceux du L.A.S.D. (département du shérif). le récit est mené à la troisième personne par un narrateur omniscient qui saute d'un flic à l'autre. L'intrigue est complexe, notamment en raison du point de vue adopté. Les chapitres projettent le lecteur au milieu d'une scène sans indiquer quel personnage est suivi. Cela participe de l'enchevêtrement des enquêtes et de la ramification de l'intrigue. Chaque fil mène à la même conclusion mais dévider l'écheveau demande patience et relecture. J'ai suivi avec jubilation les mêmes pistes que les flics, réécrit leurs théories et rédigé les mêmes conclusions. James Ellroy parvient à créer une intrigue policière ultra complexe sans perdre en route son lecteur. Mais il s'agit de garder l'oeil ouvert et l'esprit alerte pour ne pas manquer un indice.

Je me suis attachée aux trois flics. Ils sont torturés, comme ceux du premier volet, mais leurs fêlures sont moins monstrueuses, plus humaines. Leurs faiblesses et leur violence bouillonnante sont des armes dont ils usent avec maladresse, comme des pantins qui voudraient couper leurs liens. Buzz Meeks surtout a retenu mon affection. de brute notoire au passé dégueulasse, il gagne en délicatesse à mesure que l'amour lui ouvre les yeux sur des valeurs autres que l'argent. Sans mièvrerie, James Ellroy montre comment un homme peut changer de voie sans renier ce qu'il est mais en effaçant une partie de l'ardoise qu'il porte dans le dos.

Une nouvelle fois, James Ellroy se fonde sur un fait réel, le meurtre de Sleepy Lagoon, pour développer une intrigue qui emprunte au réel et à l'imaginaire. La réalité dépasse parfois toutes les folies que pourrait se permettre le roman. le talent de James Ellroy, c'est de ne jamais faire oublier le substrat réel en l'alimentant de fictif. Il ne s'agit pas de recréer la vérité mais d'imaginer des voies parallèles et de donner au crime de nouvelles voies à explorer.

Et finalement, le Grand Nulle Part, c'est quoi ? C'est où ? Pour moi, c'est là où se perdent les flics de valeur, comme Lee Blancharddans le premier volet. C'est aussi un air de jazz aux notes mélancoliques et sinistres. le Grand Nulle Part, c'est Los Angeles, cité d'anonymes et de solitaires, cité d'êtres perdus, cité aux valeurs en déroute, cité oubliée du destin.
Lien : http://lililectrice.canalblo..
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Le choix de Jérôme pour Collectif Polar
James Ellroy, le grand nulle part
Trois destins parallèles de policiers, à l'aube de l'année 1950. C'est la pleine époque de la lutte contre la menace rouge, aux Etats-Unis.
Et le deuxième volet de la tétralogie le quatuor de Los Angeles.

J'étais entré dans le roman noir. Et les grands de ce genre qui en contient tant, qui est l'une des composantes majeures de la littérature actuelle, m'ont bouleversé.
En commençant par Ellroy. Après quelques romans dont une trilogie autour du personnage de Lloyd Hopkins, il s'est attaqué à sa ville et ses aspects les plus sombres dans une trilogie, le quatuor de Los Angeles. Un quatuor magistral dont "Le grand nulle part" est pour moi le plus réussi. le plus marquant. Il bouscule, met K.O. le lecteur et recommence, encore et encore.
Les personnages sont torturés, chacun ayant son lot de tares à porter, la société est pourrie et la rédemption n'est pas à la portée de tous. Un grand roman malade dont on sort changé.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Los Angeles, 1950. le cadavre de Marty Goines, ancien cambrioleur devenu jazzman, est retrouvé atrocement mutilé dans un champ. Dans le même temps, le procureur Ellis Loew met en place une enquête visant à mettre à jour les façons dont les influences communistes ont gangrené le cinéma hollywoodien. A la clé, pense Loew, une formidable opportunité pour s'offrir une virginité politique en vue d'une carrière politique. Pour ce faire, il fait appel à Mal Considine et à Dudley Smith, un géant Irlandais rougeaud à la réputation terrible. Les affaires vont se coopter et aller vers des dénouements brutaux.

James Ellroy use d'une langue qui ne souffre aucun élément inutile. Les phrases sont courtes, concises, le vocabulaire se fait tantôt précis, technique, tantôt argotique qui rend hommage au parler de la rue.

Le livre est centré autour de trois personnages : Mal Considine, héros de guerre, tueur de nazi, lieutenant de police qui doit aussi faire face à des problèmes conjugaux qui peuvent lui retirer son fils – qui ne l'est pas vraiment –, Stefan, un jeune Tchèque qui a connu des choses terribles durant la guerre. Danny Upshaw, 27 ans, est un jeune flic idéaliste, refoulant son homosexualité et qui est obsédé par les crimes qui sont perpétrés. Turner « Buzz » Meeks, homme de main de Howard Hughes et de Mickey Cohen (l'un des deux parrains de la mafia angelinos), ancien flic refourgueur de came, qui accepte d'aider le procureur Loew pour l'argent.

Dans le Los Angeles des années 1950, les cinémas d'Hollywood tournent à plein régime, engageant nombre de petites mains qui réclament des droits sociaux. Certains d'entre eux manifestent, sous la houlette de l'UAES, syndicat principal que voient d'un mauvais oeil Ellis Loew et Mickey Cohen, l'un pour la menace rouge qu'ils représentent, l'autre parce qu'il veut placer son propre syndicat des Camionneurs au sein des studios hollywoodiens. Clairement, Ellroy veut plonger le lecteur dans un Los Angeles loin des paillettes. C'est le Los Angeles des clubs de jazz glauques, de la corruption policière généralisée, des rivalités de territoires (entre les mafieux Mickey Cohen et Jack Dragna, entre le LAPD et le LASD), des terrains vagues où les cadavres sont balancés. C'est le Los Angeles des perversions sexuelles, des envies non assumées ou inassouvies, des snuff movies, du chantage et de la violence physique. C'est un grand nulle part où se pressent et se perdent les illusions. Seule s'y matérialise une certitude : Los Angeles a trouvé en James Ellroy un peintre aussi redoutable que brillant.
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Derrière le Grand Nulle Part, il y a toute la compassion et la rédemption que James Ellroy parsème dans ses livres même de façon presque imperceptible. Dans ce livre c'est une forme d'apothéose (enfin ce n'est que mon avis). le final n'a d'égal que l'ensemble de l'histoire, des personnages. Upshaw est un personnage de tragédie grecque, qui va vers son destin même si celui-ci est la fin. Je me suis demandée "ce livre aurait pu finir autrement ?". Probablement non. le plus grand livre d'Ellroy.
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Danny Upshaw est un jeune enquêteur adjoint brillant, du bureau du sheriff de Hollywood ouest. Il se penche sur une série de crimes atroces et bien "graphiques". Mal Considine est un lieutenant des services du procureur, chargé d'enquêter - aux fins de la création d'un grand jury, sur les agissements du syndicat Alliance Unifiée des Figurants et Machinistes, que les autorités considèrent comme un instrument de la subversion communiste qui noyaute les studios de cinéma locaux. Enfin, Buzz Meeks est un ancien flic marron, homme de main d'un magnat du cinéma et qui a des accointances avec la pègre. L'ambiance est plutôt tendue entre les flics du comté et les agents du LAPD, c'est pour tout dire une guerre larvée, après les révélations fracassantes du caid Mickey Cohen, dévoilant les parties fines qui se déroulaient dans les locaux de la police de Los Angeles, grâce aux bons offices de la mère maquerelle locale, Brenda Allen. Nos trois hommes, dont chacun à un talon d'Achille, vont se retrouver dans la vaste opération de chasse aux sorcières rouges.

Le Grand Nulle part offre une immersion passionnante dans le Los Angeles du Maccarthisme. C'est un véritable panier de crabes, les flics s'accoquinent avec les truands, ces derniers voulant passer pour des bons patriotes en envoyant leurs nervis briseurs de grèves, membres du syndicat des camionneurs, bref en combattant l'ennemi commun, le communiste et les gauchistes de tout bord. L'intrigue est très efficace, mélange de scènes de crimes barbares, de réunions entre gens peu fréquentables, de planques, et de plongées dans la vie privée de policiers qui n'ont rien d'angélique. N'étant pas un très gros lecteur de polar, je me bornerai juste à dire que j'ai beaucoup goûté l'ambiance trouble et le cadre historique du récit, que c'est le meilleur roman du genre qu'il m'ait été donné de lire et que pour cette raison même, je m'enquille dans la foulée le troisième volume du Quatuor de Los Angeles, L.A. Confidential.
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Ellroy comme Faulkner est un des grands de la littérature américaine. J'ai plongé dans ces romans dans les années 2000 avec délectation et crainte, et peur et enthousiasme.
Cette Amérique qui par son cinéma des années 90 nous renvoyé une image de grandeur, de liberté, de tout est possible si l'on veut se retrouve bien fracassé sous la plume d'Ellroy.
Je crois qu'après avoir lu Sapiens, je porte un nouveau regard sur l'oeuvre d'Ellroy et son entreprise de regard sur les coté sombre des histoires qu'on se raconte, des mythes auquel on croit pour pouvoir vivre ensemble.
Ellroy veut raconter son histoire de l'Amérique ! comment la bine raconter ? quel mot choisir ? Quel phrase construire ? Quand la mettre, quand la tronquer ? C'est un acte de littérature pour raconter !
La grand Nulle Part, n'est pas une oeuvre conceptuel, c'est trois histoire qui tissent une toile organique nous plongeant dans l'Amérique, ses rêves, ses illusions et ses cauchemars !
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