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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Martin Plunkett est en prison, officiellement pour le meurtre de deux couples. Mais on sait qu'il y en a bien plus, et Plunkett refuse de parler. Alors, afin de connaître les détails, la police de New-York accepte qu'il écrive ses mémoires à condition que l'éditeur lui donne les détails .
C'est ainsi que le lecteur va découvrir le chemin de cet homme, d'enfant qualifié de très intelligent et « bizarre » à tueur en série.
Et tout le long du roman, on se demande pourquoi il tue. Pourquoi une telle froideur, pourquoi en Plunkett arrive-t-il à être complètement déconnecté de ses sentiments, pourquoi lui faut-il en arriver à cette extrême pour simplement avoir l'impression d'exister. Les crimes sont décrits froidement, aucune émotion. Et quand la machine s'emballe en une succession d'assassinats, on finit par mélanger les noms, ne plus pouvoir compter... et ça donne le tournis.
Et des tueurs comme lui, on en croise d'autres...

Ma lecture a d'abord été lente et fastidieuse, à cause entre autre du vocabulaire assez particulier, et avec la peur de lire une histoire déjà lu ou vu au cinéma de nombreuses fois. Et puis, passé le premier tiers, je n'ai plus pu lâcher ce roman. Emporté moi aussi dans ce tourbillon.
Ellroy est habille dans la construction de son histoire ; il mêle aux confessions de Martin Plunkett des coupures de journaux et le journal d'un agent du FBI, on y parle de Ted Bindy etCharles Manson croise la route de Plunkett, donnant un air de document à cette fiction.

Je dois dire que j'ai été tout de même soulagée de quitter cette atmosphère lourde et glauque.
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James Ellroy que l'on peut détester (ce n'est pas mon cas) est parfois comme un virtuose qui déborde de son orchestre. J'ai beaucoup plus aimé ce livre en deuxième lecture, je ne sais pas pourquoi. J'y retrouve toujours cette idée de rédemption, d'âme presque "damnée". Rien ni personne n'est épargné chez Ellroy mais quelle humanité !

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L'Ellroy que j'aime le moins, de ceux que j'ai lus... Mais avec lui, la déception est relative, il est à lui tout seul un sacré gage de qualité. J'ai juste eu les mauvaises attentes.

Je m'attendais en effet à un tueur fun, mais c'est tout sauf ça. Sa réflexion est très intéressante, je comprends que le roman soit lu, récompensé... Mais s'il reste mineur, il y a bien une raison, et je pense que c'est celle-là. Et les choses empirent, encore une fois, c'est personnel, dès sa rencontre avec le second tueur, tout simplement parce que Plunkett perd son identité, sa singularité, puisqu'ils s'entrecopient, s'entraident... Leur histoire tordue, jusqu'à l'homosexualité, n'est pas non plus des plus passionnantes, surtout quand on lit ensuite le bouleversant Danny Upshaw dans le Grand Nulle Part...

J'ai pris 10000 fois plus de plaisir avec la cavalcade folle d'Andreas Schaltzmann dans Les Racines du mal, par exemple. Mais de toute façon, Ellroy SAIT rendre l'errance de criminels passionnante, Lune Sanglante l'a prouvé, les chapitres dans la tête de Teddy Verplanck sont un régal, et que dire de White Jazz et de Dave Klein... La psyché de Martin Plunkett, pour le coup, est juste trop austère et manque de folie, par trop de rationalité.
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Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce livre, c'est sa structure !
Sous forme d'articles de journal, l'auteur construit son histoire... et ça c'est original !
En parallèle, on est plongé dans la tête du tueur. le moins que l'on puisse dire c'est que J.Ellroy ne nous épargne pas ! Perso, je pense qu'il n'est pas tout seul dans sa tête !!! Publié en 1986 pour la première fois, ce livre est devenu un grand classique du roman noir !
Adeptes de ce genre, foncez !!!
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Le temps béni pour les tueurs quand la technologie ne permettait pas encore de remonter leurs traces aussi vite que maintenant.
Terrain de chasse de Martin Plunkett : Kentucky, Iowa, Caroline du Sud...
Partenaire de chasse : Anderson, agent du FBI.
C'est très bien écrit (et bien traduit), le lecteur entre dans la tête de Super Saigneur (SS), meurtrier schizophrène, et de son improbable complice/comparse.
Le roman m'a laissé une impression de grand calme et de méthode dans la distribution de l'horreur.
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Ce roman se situe dans le genre "road-trip meurtrier" dans la pure tradition américaine. Pas mauvais en soi. Je pense même qu'il comble toutes les attentes d'une personne qui affectionne ce genre littéraire. Ceci dit, je crois être lassée de ce genre d'histoires américano-américaines, où la route, la highway si j'ose dire, est la seule échappatoire à une vie médiocre, un moyen de fuir. Le lieu transitoire devient mode de vie, la voiture étant plus qu'un moyen de transport, un foyer. On passe d'état en état, de ville en ville, en sachant très bien qu'on se fera prendre un jour. Dans le même genre, il y a "De sang froid" de Truman Capote, très bon livre mais qui ne m'a rien inspiré non plus. Je n'ai pas aimé.
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Un livre qui ne ressemble pas tout à fait à ce que j'ai lu de James Ellroy... Un tueur en série qui se raconte, de l'intérieur. Une sorte de road movie macabre, une fuite en avant discontinue, chaotique. Et puis il y a le double de Martin Plunkett, le lieutenant Ross Anderson, figure sublimée régulateur des pulsions séquelles de Martin, esthète du meurtre en série.
Ellroy décrit les pulsions de l'Amérique des années 70 et 80. En faisant un portrait morbide.
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James ELLROY, Herbert LIEBERMAN, Michael CONNELLY,…des auteurs en réaction à leurs prédécesseurs beaucoup plus classiques avec des personnages centraux dont on ne connaissait rien de leur vie privée, ni de leur côté obscur.
Quand on en a lu un,…on a plus ou plus lu tous les autres.
Dans ce livre ci, une petite variante.
La narration du tueur en série ou dans ses pensées…depuis son enfance et son premier meurtre jusqu'à son arrestation finale, le tout entrecoupé d'articles de journaux, de rapport de police et des notes d'un des enquêteurs.
Le début du roman commence par des articles de journaux qui relatent son arrestation pour ses 4 derniers meurtres.
Plunkett s'emmure dans le silence et décide qu'il racontera son histoire sous forme de livre, mais en faisant en sorte qu'on ne le prenne pas en pitié, qu'on ne lui trouve aucune circonstances atténuantes.
C'est un individu froid, méthodique, calculateur, schizophrène, intelligent , pas de sentiment de pitié ou d'empathie, aucune once de gentillesse. Pire, il ne ressent aucuns regrets de ces actes.
Et comme cela est rapporté :
"Je ne vous laisserai pas me prendre en pitié. Charles Manson, qui déblatère dans sa cellule mérite, lui, la pitié ; Ted Bundy, qui proteste de son innocence pour que les femmes solitaires lui écrivent, mérite le mépris. Je mérite crainte et respect pour être demeuré inviolé jusqu'au bout du voyage que je vais décrire..."
Ce livre est une expérience. Pour autant, les tueurs en séries demeurent une fascination pour bien des personnes, pour bien des journalistes, pour bien des forces de l'ordre, pour bien des écrivains.
Ils ne sont pas des meurtriers ordinaires.
Je vois un parallèle avec le film « ça s'est passé près de chez vous » pour le côté « narration »
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un sérial killer aux tendances homosexuelles qui raconte ses longues pérégrinations tueuses sur plusieurs années et qui rencontre un flic aux mêmes tendances que lui [à la fin il tue la famille de ce flic car elle a trahi son ami). Fatiguant à lire à la longue.
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Le récit à la première personne qui permet de saisir la mécanique d'un tueur. répétition de crimes menés avec lassitude. Je pense qu'il y avait ici matière à explorer en profondeur l'âme de l'assassin. L'auteur s'y emploie avec tiédeur et nous emporte dans un road-movie finalement assez banal. pas d'ennui, mais pas non plus d'immenses surprises !

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