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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ma première et unique lecture d' Ellroy (James) remonte à la première moitié des années 90 pour Un tueur sur la route.
Comme ces espaces infinis de l' Amérique du nord et ses routes qui la traversent, ce tueur itinérant est dans la démesure. Son terrain de jeux est si vaste! Un immense fast-food pour tueur en série.
La démence criminelle est à l'image de celle d'un pays né et bâti dans la violence et la démesure. Plumkett, c'est ce fils d'un pays nourri aux comics des super héros vêtus de combinaisons moulantes... Rêve impossible d'une puissance fantasmée.
Plumkett, c'est le super-héros (Super Saigneur) en noir, des sérial-killers, et il se pose en tueur dominant d'une meute sinistre.
Le livre m'avait captivé, emmené dans ce voyage au bout du meurtre.
Je ne ferai certes pas l'économie de n'en pas relire quelques passages.

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J'avais déjà partagé les pensées de tueurs froids et insensibles dans les romans de Jim Thompson "1275 âmes" et "L'assassin qui est en moi", sans compter celui de "American Psycho" de Bret Easton Ellis (que j'ai abandonné), "Un employé modèle" de Paul Cleave et "Au-delà du mal" de Shane Stevens; mais ces tueurs sont des agneaux, comparé au Martin Plunkett d'Ellroy !

Déjà du point de vue "score", Martin est hors catégorie car on parle de au moins 40 à 50 morts...

Niveau froideur, il dépasse aussi le Lou Ford de "L'assassin qui est en moi" (Thompson).

Avantage de notre sérial-killer ? Contrairement aux assassins de Jim Thompson, il tue des gens auxquels ont ne peut pas le rattacher : des autostoppeurs, un couple dans la montagne, un automobiliste, un couple de culturistes... bref, il laisse ses envies le guider et il voyage beaucoup à travers les États-Unis, ce qui le rend insaisissable.

Ce qui m'a plu, dans ce roman, c'est que nous sommes dans la tête de Plunkett : depuis son enfance et son premier meurtre jusqu'à son arrestation finale, le tout entrecoupé d'articles de journaux, de rapport de police et des notes d'un des enquêteurs.

Cette manière de nous narrer l'histoire lui donne un aspect véridique, sans compter que Plunkett croisera même la route d'un certain Charles Manson...

Non, je n'ai pas spolié en vous disant qu'il se faisait arrêter ! le début du roman commence par des articles de journaux qui relatent son arrestation pour 4 meurtres tout frais. Ses 4 derniers.

Plunkett s'emmure dans le silence et décide qu'il racontera son histoire sous forme de livre, mais en faisant en sorte qu'on ne le prenne pas en pitié, qu'on ne lui trouve aucune circonstances atténuantes.

Plunkett est froid, méthodique, calculateur, schizophrène, intelligent (frôlant le génie), il ne possède aucun sentiment de pitié ou d'empathie, aucune once de gentillesse. Pire, il ne ressent aucun regrets de ces actes. C'est une machine à tuer.

Son écriture est tranchante comme un scalpel et en effet, il ne se cherche pas des excuses. le récit n'en est que plus glaçant à la première personne que conté par un narrateur ou bien les flics chargés des enquêtes. C'est vraiment un portrait de l'intérieur qu'Ellroy nous livre !

Mais pourquoi donc ce gamin est-il devenu un tueur en série ?

Martin, lorsqu'il était jeune, plutôt que de jouer dans l'équipe de football ou avec des gamins de son âge, il se crée un cinéma mental et il s'identifie à Super Saigneur, le méchant d'un comics de son enfance... Un super méchant qui aime le sang et le sexe…

C'est lui qui permettra à Martin d'échapper à sa folie intérieure, celle qui le rend malade et le tourmente. Il veut se faire connaitre à la face du monde en tant que "Super Saigneur" dont il utilise les initiales "SS" pour signer ses crimes.

Martin croit qu'il va se sentir mieux et oublier ses traumas d'enfance dont il a refoulé un acte important. Nous l'apprendrons sur la fin.

Pourtant, comme je vous le disais, Martin n'a aucune excuse, le Mal existe, c'est tout.

La preuve en est qu'un jour, au hasard des tueries, il tue un homme dans le Wisconsin et se retrouve accusé du viol et du démembrement post-mortem de deux adolescentes.

La tournure dramatique de l'histoire est là : accusé d'un crime qu'il n'a pas commis.

Toute l'horreur arrivera avec la rencontre qu'il fera dans sa cellule : le véritable tueur se tient devant lui, il sait que Martin a tué un homme et en a tiré une photo. Cet homme exerce un boulot dans les forces de l'ordre et lui n'a pas eu de traumas dans son enfance. Mais le Mal existe, c'est ainsi...

Leur rencontre au sommet vous fera dresser les cheveux sur la tête tant ils sont froids et parce que le violeur admire le tueur qui en compte déjà 40 à son actif.

Il fera en sorte que Martin soit relâché. "Lis les nouvelles, on va parler de moi", lui déclare-t-il. Puis, par une suite d'articles de journaux et de rapports de police, nous suivrons leurs cheminements sanglants et meurtriers.

Âmes sensibles, abstenez-vous de lire ce roman, non pas à cause du sang et des descriptions des meurtres - l'auteur ayant eu l'intelligence de ne pas abuser de l'hémoglobine en sauce et des détails trop scabreux - mais en raison du voyage cauchemardesque où Plunkett sema la mort sur son passage, durant 10 ans (entre 1974 et 1984).

Je pensais sortir de ma lecture dégoûtée, mais au final, je m'en sors bien, ayant réussi à garder mes distances avec l'âme tourmentée de Plunkett et sa logique froide qui n'est logique que pour lui. Mon blindage était solide !

Sans problème, je pourrais me plonger dans un récit de Jack l'Éventreur... Mais je ne vais pas tenter le Diable tout le temps !

Un livre fort qui, bien que fiction, vous donnera l'apparence d'un récit véridique ou "comment accompagner un tueur en série pas à pas"...

Du tout grand art...

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Tout est dit dans le titre. Il manquerait simplement le « je » vengeur et malade -venant de la schizophrénie du personnage- pour couronner le tout.

Martin Plunkett n'est pas né au bon endroit. C'est ce qu'Ellroy suggère, en développant quelques chapitres sur l'enfance de ce tueur. Au lecteur d'interpréter les faits, Ellroy ne cherche pas à excuser ou condamner son personnage principal : la narration est attribué à son personnage. Ellroy est dans son personnage comme il nous invite à y être aussi !

D'où l'audace : imposer les souffrances du tueur au delà de celle de ses victimes. Un tour de force littéraire perfide mais génial.

Car oui, son héros souffre! Et il souffre tellement qu'il ne peut freiner ses pulsions meurtrières. Mais, paradoxalement, elles sont souvent différées par une préparation minutieuse de ces crimes pour éviter de laisser des indices à la police !

Ce jeu funeste a tout de même l'avantage de s'imprégner des Etats Unis des années 70 et des changements en cours dans cette société.

Bizarrement, le livre ne laisse pas de malaise insurmontable tant on est prit par la montée en puissance physique du « héros » et par son intelligence à moins que cela ne soit par celle de son double de bande-dessinée nommé fort justement : "Super Saigneur".

Un Martin Plunkett serait à éviter -il en irait de votre vie- mais pas un tel polar!
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Si vous n'avez jamais ouvert un roman policier , prenez celui-ci .
Ce sera votre borne, votre étoile polaire qui vous guidera dans toutes vos lectures futures.
Vous mesurerez parfois le fossé entre ce livre et d'autres que l'on vous a présentés comme incontournables.
Que de polars vont vous paraître fades après sa lecture !
Vous y puiserez le courage de ne pas les terminer.
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Mon 1er Ellroy !
Il était temps et c'est une superbe découverte, qui me donne aussitôt envie d'en lire d'autres.
Malade , terrible, violent, mais pourtant attachant par ses faiblesses et ses vieilles douleurs d'enfant, ce tueur, vu de l'intérieur, m'a fascinée.
J'ai écouté plusieurs émissions récemment avec James Ellroy en invité et son étrange personnalité m'avait vraiment séduite et donnée envie de lire ses bouquins.
Je vais donc embrayer avec le fameux Dahlia Noir ...
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L'univers d'Ellroy est noir, noir, noir ... et pourtant, l'on ferme toujours ses livres en regrettant d'en être déjà à la dernière page.
C'est ce que j'ai pensé en achevant "Un Tueur sur la Route" qui nous conte, dans un style moins "cogneur" que celui du "Grand Nulle Part", le parcours d'un tueur en série américain nommé Martin Plumkett. Pour être plus exacte, c'est Martin lui-même qui se met en scène. Il vient d'être capturé et, à l'exception d'une déclaration faite devant le tribunal, il se refuse à expliquer quoi que ce soit autrement que par écrit. Aussi entreprend-il dans sa cellule de rédiger son histoire.
L'histoire d'un enfant vraisemblablement surdoué mais privé d'amour dès sa jeunesse et qui ne s'en remettra pas. L'histoire d'un homme qui sait que ses pulsions violentes sont dûes à un accident survenu dans son enfance mais qu'il ne pourra se rappeler qu'à l'extrême fin du roman. Une histoire où les frustrations sexuelles et la déresponsabilisation des parents pèsent de façon atroce sur la destinée de leur enfant.
Ellroy, qui a avoué lui-même que, sans l'exorcisme de l'écriture, il aurait persévéré dans la délinquance aggravée, ne cherche pas à défendre son héros. Par la voix de l'enquêteur du FBI qui finit par coincer Plumkett, l'auteur nous rappelle que très peu nombreux sont en fait les enfants privés d'amour dans leur jeunesse et qui finissent dans la peau d'un tueur. du début jusqu'à la fin, Ellroy se veut neutre et réussit d'ailleurs à nous restituer le parcours intérieur de Plumkett, tout en froideur et en non-dits, en non-touchers mêmes. Et c'est bien cet équilibre qui lui permet de nous faire entrevoir ces étincelles d'humanité qui, de temps en temps, scintillent et puis meurent en Martin, nous rappelant au passage qu'il aurait pu connaître une vie bien différente.
Face à un personnage comme Ross Anderson et, de façon générale, face à l'Américain moyen décrit par Ellroy à grands traits cruels et sarcastiques, Martin Plumkett nous apparaît cependant doté d'une intégrité enviable. Il nous fait peur - les derniers mots qu'il écrit dans son journal sont carrément terrifiants - et en parallèle, il nous touche. Et on le quitte sans avoir réussi à trancher : est-il une incarnation du Mal ou ce Mal lui a-t-il été imposé par une force supérieure, les hasards de la génétique, le comportement de ses parents, la société américaine puritaine ?
A vous de voir mais c'est un livre qu'on ne regrette pas d'avoir lu. A noter la scène où Plumkett dit son fait à Charles Manson : l'un de ces moments où le lecteur ne peut s'empêcher d'admirer sa vision de la mort.
Un site excellent sur Ellroy :
http://www.edark.org/ellroy/french/home1_en.html
Et une interview d'Ellroy chez Fluctuat :
http://www.fluctuat.net/livres/interview/ellroy.htm
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Dans le roman "Un tueur sur la route", James Ellroy nous fait pénétrer dans la tête d'un tueur en série.

Après avoir commis, dans les années 70, une quarantaine de meurtres (sans doute davantage), dans plusieurs Etats nord américains, Michael Plunkett est enfin arrêté. Depuis le quartier de haute sécurité de Sing Sing où il est enfermé, il écrit son autobiographie.

Permettra-t-elle de comprendre les raisons pour lesquelles un homme tue, et tue encore, et semble ne jamais pouvoir s'arrêter ?

Thomas Dusenburry, le policier du FBI qui a procédé à son arrestation, voit en lui le Mal personnifié : le mal existe, il l'a rencontré, Il EST.

Le monde serait ainsi le lieu d'affrontement de deux principes fondamentaux qui se font la guerre : le Bien et le Mal ...

Et si l'origine du Mal était encore plus triviale, et si elle procédait de l'incarnation ? Cette lecture d'Ellroy a renforcé ma conviction de l'existence d'un déterminisme biologique et psychologique inexorable : notre cerveau est un mega opérateur composé de milliards de paramètres et d'échanges chimiques, magnétiques, biologiques... (que les spécialistes pardonnent mes approximations). Il traite d'innombrables informations, se modifie sans cesse physiquement en vue de s'adapter aux situations nouvelles. Toute cette activité est régie par de puissants mécanismes de stimulation et d'inhibition qui déterminent notamment notre rapport à autrui et notre insertion sociale.
Qu'un de ces rouages vienne à être biaisé, pour des raisons génétiques, familiales, environnementales, et de proche en proche, toute la machinerie est impactée dans un perpétuel effort de rééquilibrage. Que dire quand se grippent plusieurs rouages à la suite de circonstances de vie difficiles (abandon, violences) susceptibles de réactiver des tendances ataviques plus ou moins en sommeil ?

Les délires psychotiques de l'assassin multirécidiviste Michael Plunkett, avec ses hallucinations visuelles et auditives parmi lesquelles figure son maître à penser imaginaire, son double, (successivement Super Saigneur, le héros de BD trash et dégoulinant de haine, Charles Manson, le criminel hyppie, et enfin le séduisant et monstrueux Anderson), ne lui laissent aucun répit : ils le traquent nuit et jour, l'empêchent de dormir, le soumettent à d'insupportables crises de panique et cauchemars récurrents. Seul le meurtre lui procure l'apaisement momentané ainsi que l'unique jouissance de son abominable existence : drogue à haute accoutumance, invitation irrésistible à continuer sur sa voie jonchée de cadavres.

James Ellroy dresse là un portrait hautement crédible et assez pessimiste de l'humain avec en toile de fond son questionnement sur la liberté. Y croit-il ? On est bien tenté de répondre : non et d'oser l'hypothèse selon laquelle cette fameuse liberté si chère à l'homme, si caressée, ne serait qu'un concept métaphysique et/ou une illusion d'optique.

Et les dents de crisser à cette idée...

En attendant de résoudre la question, réjouissons-nous, réjouissons-nous de faire partie de ceux qui ne fonctionnent pas trop mal...

En tous cas, voici une oeuvre exceptionnelle. Comme d'habitude l'auteur se trouve à mille coudées au-dessus des écrivains de polars et de thrillers ordinaires. Mais c'est Monsieur Ellroy.
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J’ai terminé cet après-midi la lecture de ce livre. En le refermant, je suis restée un long moment immobile en me demandant ce que j'ai tenu entre les mains. Je n’avais jamais été autant bouleversée par une lecture. J’ai dû l’ouvrir à nouveau, relire le début et quelques passages clés pour comprendre ou pour me remémorer certains éléments du récit.

Que dire d’autre de ce livre si ce n’est que c’est simplement un monument du genre et sans doute un ouvrage de référence sur ce thème ?

Dans cette histoire, il n’y a pas qu’un tueur sur la route, qui tue au hasard des rencontres, des opportunités, pour l’argent ou pour assouvir des pulsions morbides et contre natures. C’est l’histoire d’un homme d’une psychologie complexe et d’une intelligence supérieure, le tout associé à une sensibilité extrême qui moi m’a touchée à certains moments. Et cela m’a d’ailleurs beaucoup gêné. Tantôt l’auteur nous relate avec précision l’atrocité de ses actes et tantôt, il exprime tous ses sentiments avec une telle sincérité et une telle beauté qu’on ne peut qu’éprouver de l’empathie pour lui, lorsque le monstre laisse place à l’homme. Et la subtilité (ou plutôt devrais-je dire le « piège ») est là. Il existe un antagonisme saisissant entre la beauté du texte et l’horreur des scènes décrites, même quand il ne tue pas.

C’est écrit à la première personne et ça donne ainsi non pas un aperçu de l’histoire, mais mieux encore : une place aux premières loges de tout ce qui se trame dans sa tête. Et il s’en passe des choses. Quatre cent pages d’une plume sublime qui se lisent avec une rapidité déconcertante. Je refermais toujours le livre à contrecœur et m’impatientait dans l’attente de sa réouverture.

L’histoire commence par le début, c'est-à-dire par l’enfance de Martin. Cette construction linéaire paraît simpliste, mais l’œuvre est bien plus travaillée qu’elle en a l’air et est façonnée de telle manière que le résultat est une sculpture dont la perfection égale celle des sculptures de la renaissance.

Ainsi, l’objet est tant dans sa forme que dans son fond, simplement magistral.
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La mort est partout.
Le mal est partout avec Un Tueur Sur La Route

James Ellroy est intelligent et sait comment faire naître l'effroi et la peur
Il fait parler le mal et il nous raconte un fait rare et intriguant pour ne pas dire carrément passionnant : la naissance d'un tueur en série
.
Le livre commence par des articles de presse qui retranscrivent une arrestation. S'en suit un procès qui nous fait comprendre le problème rencontré par la police : l'homme a avoué deux doubles meurtres et a même donné des preuves de sa culpabilité. Depuis il ne dit plus rien d'autre. Mais le souci est dans le nombre car on lui en attribue beaucoup, beaucoup plus.
.
Martin Mickael Plunkett est un être froid et sans remords. Il a développé l'art du silence depuis sa plus tendre enfance. Il a longtemps vécu dans un monde imaginaire où son esprit torturé trouvait un semblant de satisfaction.
.
Et si Plunkett n'est pas de ceux qui racontent leurs vies, depuis sa cellule, plusieurs mois après son arrestation, il décide d'écrire son histoire. Toute son histoire. Il nous dit tout de ce qui a fait de lui ce meurtrier terrifiant de froideur et de cruauté.
Il nous explique comment il a voulu et construit le mal qui est en lui et qu'il a répandu partout où il allait. Comment, pendant des années, il a échappé à la police.
Car cet homme à l'esprit hors norme est aussi intelligent qu'il est cruel.
.
La légende dit que ce livre est étudié ou tout du moins pris comme référence par les futurs super flics du FBI.
Etant donné l'application mise par Ellroy à nous décrire toutes les phases psychologique et physique qui ont conduit un enfant sociopathe à devenir un tueur en série psychopathe je n'en doute pas un instant.
.
C'est une lecture bien sombre mais incroyablement passionnante.
Ce n'est pas la fin, le dénouement que l'on attend.
C'est le parcours. La route suivit par le tueur.
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Martin Mickael Plunkett, arrêté pour les meurtres de dizaines de personnes, raconte, de sa cellule, sa vie, son errance pendant plusieurs années à travers les U.S.A.
Petit à petit, le lecteur découvre le mécanisme qui pousse le serial killer vers sa prochaine victime. Même si le récit flirte avec l'horreur à plus d'une occasion, James Ellroy réussit à montrer un être humain livré à son inhumanité. Plunkett est, à sa façon, un artiste. Il est d'ailleurs reconnu comme tel par un de ses « collègues » serial killers!
L'auteur situe son roman à l'époque où les gourous des années 70 commençaient à défrayer la chronique. Il fait de Charles Manson un compagnon de cellule de Martin Plunkett et décrit le désarroi de la police face à ces criminels d'un nouveau genre et la naissance des « profiler » pour y remédier!
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