Une très bonne idée de L'Elan vert pour cet album illustré, destiné aux 9 ans et plus. Associer l'oeuvre d'un artiste à un récit plus personnel et évocateur pour l'enfant, tel est le but. La partie de cartes (1917) de Fernand Léger sert ici de support pour raconter la Grande Guerre, par le biais d'un sujet inattendu, la fraternisation entre deux soldats dont les pays s'opposent. Choix judicieux, puisque le peintre, Fernand Léger, a lui-même été mobilisé comme sapeur et brancardier, jusqu'en 1917. Délicat mais réussi. L'histoire de l'art peut aussi parler d'histoire.
Un enfant franco-allemand trouve un casque de soldat inopinément ; son grand-père en profite alors pour lui raconter l'histoire des poilus dans les tranchées, à partir des lettres de son propre grand-père.
Belle transmission générationelle rencontrant un écho commémoratif, cette année, et qui utilise les moyens de l'art et ceux de la peinture, en particulier, pour traiter du thème de la guerre, sous un angle original. Une intention de rapprochement qu'on ne peut que saluer, toute entière contenue dans le titre qui contracte dejà joliment opa et papi. Illustrations parfaites.
Découverte d'une collection qui comprend de nombreux autres titres.
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Cet album fait partie de la collection "le pont des arts". Les auteurs ont choisi "la partie de cartes" de Fernand Léger pour parler de la première guerre mondiale aux enfants.
Tout commence avec un casque rouillé trouvé au bord d'un champ de blé. Un casque de soldat qui rappelle à Papi Jean que son grand-père a vécu la guerre, celle qui devait être la der des ders, celle qui se passait dans les tranchées... Avec ses illustrations un peu naïves, cet album raconte une petite histoire pour faire connaître la grande Histoire. Un encart en fin de volume aborde les points essentiels de l'événement historique et donne des explications sur l'oeuvre d'art, le peintre et la conception de l'album (texte et illustration). Édité en 2014, année du centenaire de la grande guerre, cet ouvrage est un bon outil didactique pour aborder cette page d'Histoire avec un grand H.
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- c'est un casque, a fini par dire Papi. Un vieux casque de soldat.
- De soldat ???
Un Pont des arts de Géraldine Elschner et Fred Sochard pour commémorer le centenaire de la Première Guerre mondiale. C?est avec Fernand Léger et la fraternisation franco-allemande que nous avons souhaité l?évoquer.