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Critique de Kickou


Qui aime bien châtie bien, parait-il, et puis on ne peut pas me soupçonner de déloyauté envers Babélio, je suis son plus fidèle soutient, c'est bien simple Babélio est ma seconde patrie. Mais quand même ; mettre dans l'onglet « Auteurs proches de Michel Embareck » : Agatha Christie, c'est un peu fort. L'Intelligence-Artificielle-Big-Dataesque s'est plantée (encore une fois), que tout le monde en prenne de la graine.
Mais revenons zà nos moutons, j'ai choisi ce bouquin lors de la dernière Masse Critique parce que l'auteur évoquait en moi un lointain souvenir, en effet le gars Embareck écrivait, il y a longtemps maintenant, c-à-d au début des années 80 de l'autre siècle, dans un magazine de rock intitulé Best (genre Rock&Folk en moins folk), que je lisais adolescent. Alors de quoi que ça cause ? Et bien, c'est un polar à la française teinté de Rock d'Ici et d'ailleurs, et qui se déroule dans le milieu susdit de l'époque (de toute façon après cette période là se fut terminé pour le rock (Hé t'arrête de faire le vieux ronchon !)), donc les rock-critiques, les boites à la mode, les organisateurs de concerts et autres managers, la dope, le show-bises, ses compromis et ses choses dues ... Et le début du rock à la téloche, sur l'A2 (avant l'avènement de Canal p'luche) etc.
Le risque, avec le polar, c'est la caricature, et là l'Embareck est tombé dans le piège ; un exemple : le journaleux-enquêteur se déplace en Cadillac Machin-Chose de 1957 ! Faut pas se moquer, des comme ça ils y en avaient que 3 en France, et à l'époque elles étaient déjà au musée - D'aucuns diront que je suis jaloux parce que, moi, je roule en Dacia-J'vous-enmerde-Logan, d'accord, ceux-là n'ont pas complètement tort - de toute façon un gars qui aime The Cramps, est forcement un type qui force le trait, un mec qui parodie.
Mais je dois avouer quand même qu'il y a dans son écriture de chouettes envolées, de la verve, de la drôlerie et de l'autodérision. Et puis on se retrouve sur la bande-son ♫, Springsteen, Willy DeVille, Les Bijou, ceux de « Betty Jane Rose »♪, Les Clash, Ramones, Pretenders et autres ♫ ... le blues aussi. Et arrive la page 112, je cite : « - Bon Dieu ! Les Dogs, c'est bien le plus grand groupe du monde (...) ; Je m'demande pourquoi les gens cherchent la lune quand elle éclaire leur porte ? » ... La nostalgie camarade ♪, la nostalgie c'est comme un chewing-gum collé sous la semelle d'une basket, c'est chiant, c'est pénible et on n'peut pas s'en débarrasser (c'est joli comme métaphore, non ?). Allez, 2* pour la nostalgie, plus 2 autres pour le rock'n'roll, salut ****.
N.B. : Les Dogs (de Rouen but in english dans le texte) furent certainement le meilleur groupe de rock'n'roll du monde et de tous les temps en 1982 (!), année de sortie de leur album « Too much class for the neighbourhood », et c'est rien de le dire (même si la pochette était très moche).
P.S. : J'ajoute un grand merci à l'équipe de Babélio et sa Masse Critique ainsi qu'aux Editions de l'Archipel.
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