A partir d'un découpage-montage de ses livres, Emma Santos dit, crie, psalmodie, donne corps et voix à son théâtre intérieur dont il a été longtemps prescrit — assignation à résidence — qu'il ne sortirait pas de la scène psychiatrique.
"Je bouge, gesticule, je me désarticule. Je suis en carton-pâte. Je vois chaque partie de mon corps détachée, nette, découpée, précise, isolée, séparée des autres : le nez, la bouche, l'œil, l'autre. Je répète : la bouche, le n...
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