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EAN : 9782290137031
J'ai lu (15/02/2017)
3.16/5   41 notes
Résumé :
Touchée par la grâce, Lee Suh-Mi a reçu la vision d’une planète lointaine, un éden où serait révélé aux hommes le secret de leur place dans l’Univers. Sa conviction est telle qu’elle a entraîné plusieurs centaines de fidèles dans ce voyage sans retour à la rencontre de leur créateur. Vingt-deux ans se sont écoulés depuis qu’ils sont arrivés là-bas et qu’ils ont établi leur colonie au pied d’une énigmatique structure extraterrestre, la Cité de Dieu, dans laquell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Un livre fort étrange, à la fois intéressant et pénible à lire.

Le style est un peu lourdingue, avec des répétitions à n'en plus finir d'imprimer, imprimantes, sur-impression, c'est vrai qu'on en fait une overdose, surtout dans la première moitié.
De plus, on erre dans le flou complet quasiment jusqu'à la fin du livre, on ne sait absolument pas où l'auteure veut en venir.

C'était aussi un pari risqué d'écrire en "je", un livre où la narratrice apparaît, en avançant dans le livre, de plus en plus tarée. Je n'adhère pas à ce choix, d'ailleurs. C'est extrêmement pénible par moments d'être dans sa tête. Il y a pas mal de redites, car les allers-retours dans ses souvenirs sont parfois chaotiques, avec beaucoup de personnages secondaires (voire tertiaires tellement on ne sait rien sur eux...).

Ce livre souffre donc de gros défauts.

Et c'est dommage. C'est dommage parce qu'il y a de l'idée, il y a un fond vraiment sympa, avec une recherche de vie "bio-acceptable", sans que je comprenne exactement d'où sort leur énergie, ni les métaux indispensables, dont ils doivent avoir grand besoin, avec tous ces implants, ces imprimantes, ces ordis, ces IAs, ces réseaux, ces recycleurs de matériaux automatiques, etc... L'auteure semble n'avoir pas tellement pensé à ça, tout ça fonctionne "par magie", une lacune de plus, car ça établit son roman sur une incohérence de base...

J'avoue donc que j'ai fini ce livre "en diagonale", je voulais savoir la fin (qui est assez bizarre, à dire vrai). Et bon, oui on flirte avec la métaphysique, mais d'assez loin, hein.
En fait, on a énormément de descriptions "physiques", des choses, de la "cité de Dieu", des maisons, des "impressions" (ahaha), de la société bâtie par ces colons, mais le métaphysique, dans tout ça, est à peine évoqué. C'est pas parce que la base de l'expédition c'est "on part à la recherche de Dieu" que ça en fait un roman profond et métaphysique, lol.
Si vous le lisez, ne le lisez pas pour ça, sinon vous allez être très déçu ! Pour moi c'est de la littérature YA et "easy-reader", qui se rapproche plus de l'urban-fantasy en vogue actuellement que de la SF "Clarkienne" ou "Silverbergienne"... Sans être très amateur de "hard SF", il me manque quand même le côté argumenté technologique, un minimum. Et le côté plus profond de vrais romans parlant de métaphysique comme ceux de Silverberg ou Zelazny, que je connais mieux que Clarke.


Bref, c'est pas génial, mais c'est pas totalement nul non plus...
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Exercice de science-fiction simpliste avec 77 fois le mot imprimante chez la dingue et les bigots.

Après quelques critiques assez élogieuses, je me suis lancé dans l'aventure vers La Cité de Dieu, mon ressenti est à l'opposé de l'ambiance générale.
Premier hiatus : Une colonie sur une planète lointaine, je pensais avoir mon lot de planet opera : Comment est le monde, la faune et la flore, comment s'est opéré les premiers pas sur cette planète, quelles sont les problèmes rencontrés par les colons. Découverte du monde, les colons sont restés collés à la Cité de Dieu, pas de bol pour le lecteur, il découvrira seulement quelques hectares modifiés par l'homme. Tout a dû se passer sans trop de problème, vu qu'ils y habitent depuis 22 ans, j'en suis très content pour eux, mais légèrement frustré.

Deuxième hiatus : Ils ont fait un voyage de vingt ans à travers l'espace pour aller tailler la bavette à Dieu. On s'attend donc que l'intrigue nous glisse quelques échanges entre les colons et leur créateur. Pas de bol, mais beaucoup de chance pour Emma Newton, la première personne qui pénètre dans La cité céleste n'arrive pas à ouvrir la porte pour en ressortir. Donc les colons attendant sagement qu'elle se démerde toute seule pour trouver un moyen de sortir. Pour une communauté légèrement utopiste et solidaire, pas très fair play.

Troisième hiatus : Une petite communauté triée sur le volet pour partir dans cette expédition aux confins de l'univers (l'auteur a préféré garder le silence sur la situation exacte : Dieu n'est pas con, il préfère se faire chier seul depuis une éternité plutôt que de se coltiner la compagnie des humains). Donc tout un panel de savants et de techniciens de haut vol qui ont décidé de faire le grand saut sur la base de la vision d'une comateuse ? Comme quoi, on peut être érudit et très con ! Ou une manière de dire que les bigots sont bas du front ? Mais bon, ce sera l'occasion de découvrir une pléthore de personnages aux caractères différents. Re-pas de bol pour le lecteur, l'auteur a eu la bonne idée de nous narrer l'histoire depuis le point de vue d'un seul personnage, et pas le plus fiable en outre. Et puis la communauté est gentille, voilà tout. Enfin, faut pas lui dire Prout car là elle se met dans une rage folle et destructrice ce qui donne une allure très réaliste à l'ensemble.

Quatrième hiatus : le pauvre lecteur que je suis se dit que les deux cent cinquante longues pages qu'il vient de lire péniblement vont être sauvé par la technologie, il doit bien resté ça. Alors, qu'en est-il de cette fameuse quincaillerie SF ? Re-re pas de bol pour le lecteur, les avancées technologiques sont telles qu'une petite piqure remplie de poudre de perlimpinpin suffit à ce que vous pouvez vivre sur une planète comme si vous viviez sur terre. Pas besoin de s'encombrer d'oxygène ni de combinaisons spatiales. Et pas besoin de remplir le vaisseau de tout une flopée de matériels de hautes technologies pour survivre en milieu hostile, pensez juste à vous munir de quelques imprimantes 3D. Vous avez faim, choisissez votre menu et l'imprimante le sort. Besoin d'un parpaing, idem. Une envie de T-shirt à l'effigie de Bad Religion, re-idem. Besoin d'un cerveau pour se questionner pourquoi j'attends comme un con pendant 22 ans devant le truc de Dieu...

Je pourrais continuer longtemps comme ça, mais j'ai déjà perdu assez de temps avec ce livre.
Sur le twist final, est ce que l'auteur a voulu dire que seule la religion peut souder une communauté ? Mouaih
Une seule chose au final me restera : l'environnement, c'est cool ! Pensez à trier vos déchets et à construire durable et auto suffisant.
Le malheur n'arrivant jamais seul, un tome est à venir dans le même univers de carton pâte

Si vous voulez savoir ce que donne un roman sorti d'une imprimante 3D, Planetfall est fait pour vous. Comme pour l'intelligence artificielle, les écrivains ont encore de beaux jours devant eux.
En outre, un prix hallucinant pour la version epub pour un roman si court.
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Planetfall est un court roman d'environ trois cents pages de la britannique Emma Newman, connue pour ses livres d'urban fantasy. Pour ma part elle m'était complètement inconnue. C'est suite à une critique élogieuse chez Gromovar que j'ai découvert cette autrice. (et en prime une interview d'Emma Newman toujours chez Gromovar)

Pour être tout à fait franc, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire et la fin m'a laissé dubitatif. Pas très encourageant tout ça mais au final il ne manque pas grand-chose pour que cela soit un coup de coeur.

Planetfall nous raconte l'histoire d'une colonie humaine établie sur une exoplanète. Quelques centaines d'hommes et de femmes ont pris place sur le vaisseau-arche l'Atlas, quitté la Terre à tout jamais pour suivre la révélation que Lee Suh-Mi a eue lors d'un coma : les coordonnées d'une planète sur laquelle on trouverait la cité de Dieu. Arrivé en orbite autour de la planète, un premier détachement explore la surface et découvre la fameuse cité. Lee Suh-Mi y pénètre mais n'en ressort pas... Les autres colons débarquent à leur tour, non sans soucis, installent la colonie au pied de la cité de Dieu et commencent leur nouvelle vie en attendant le retour de leur messie. Pendant une vingtaine d'années tout se passera relativement bien...

On découvre la vie de la colonie par les yeux de Renata, une ingénieure responsable des imprimantes 3D, machines capables de fournir aussi bien les matériaux nécessaires à la construction que la nourriture ou les vêtements. La colonie est entièrement autonome et optimise le recyclage à grande échelle. Nous sommes dans un avenir assez lointain où les technologies mises en oeuvre sont très avancées. Les colons sont par exemple tous reliés par des implants afin de communiquer facilement entre eux tout en gardant un certain degré d'intimité.

Écrit à la première personne, ce roman nous plonge dans la descente aux enfers de la narratrice qui nous révèle petit à petit que toute l'histoire de la colonie repose sur un mensonge. Mensonge qui la hante depuis plus de vingt ans, mensonge qui pèse de plus en plus lourd, mensonge qui est de plus en plus difficile à cacher et qui lui fait perdre toute réalité. Entre folie douce et démence, Renata nous touche en plein coeur. Les murs que l'on dresse pour se protéger des autres sont avant tout des murs qui empêchent les autres de nous aider et le mensonge qui a dirigé la vie de Renata n'échappe pas à la règle. Bouleversante et déchirante, sa révélation nous laisse pantois.

Comme je disais en préambule, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, un problème du style de l'auteur, un problème de traduction ou tout simplement un problème du lecteur ? Je ne sais... toujours est-il que par la suite, j'ai tourné les pages avec avidité, me demandant quelles allaient être les prochaines révélations. Planetfall est un page turner plus qu'efficace. Il n'y a que les derniers chapitres qui m'ont laissé un peu sur ma faim, un peu trop lents par rapport au reste du livre pour une révélation finale qui ne m'a pas convaincu plus que ça. Mais l'essentiel n'est pas là...

Pour conclure, je ne peux que vous inviter à plonger dans la détresse de Renata et vous en sortirez grandi. Un second livre dans le même univers (After Atlas) est sorti en VO, espérons que les éditions J'ai Lu le traduiront rapidement.


Lien : http://les-lectures-du-maki...
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Ce roman se déroule sur une colonie sur une planète distante. La vie y est paisible et confortable, aidé par leurs imprimantes 3D qui peuvent tout imprimer, de la pièce de rechange au plat préféré de chacun.
Leur vie est bouleversé par l'arrivée d'un étranger. Celui-ci serait le seul survivant 20 ans après d'une partie des navettes de débarquement qui s'étaient écrasées et dont la colonie n'avait jamais retrouvé le moindre survivant ...

La colonie se situe sous la "citée des dieux" qui est la raison de leur arrivée sur la planète, guidés par la prophète Lee Suh Mi. Celle ci est encore retenue dans la citée, pour que les dieux lui enseignent leur connaissance. Chaque année lors d'une cérémonie, elle envoie une vision à l'un des colon pour leur donner la direction que devrait prendre leur vie pour satisfaire les dieux.

La narration se fait du point de vue de Ren, l'ingénieure chargée de la maintenance de toutes les imprimantes de la colonie. On a de nombreux flashback sur le début du voyage, sa vie avec Lee qui était sa meilleure amie, comment celle ci a eu ses visions, etc ...

Dés le début on se rend compte que Ren et le leader de la colonie, Mack, ont des secrets et que tout n'est pas ce qu'il semble être. Notamment à propos du fameux crash "accidentel" dont le nouveau est le survivant. Ren et Mack semblent aussi entretenir artificiellement la croyance des autres en Lee et les dieux grâce à de gros mensonges, même si les dieux restent un mystère pour tout le monde.

Petit à petit on découvre les secrets bien cachés qui maintiennent cette utopie en vie.
J'ai trouvé l'intrigue bien faite, on a vraiment une progression dans les découvertes de ce qu'il c'est réellement passé qui donne envie de continuer à tourner les pages.

Pourtant on est loin du livre d'action. Il est même plutôt tranquille dans l'ensemble.
En fait on a plus une exploration de la personnalité de Ren et de ce qui l'a poussé à se retrouver dans cet engrenage infernal.

C'est déjà assez rare de suivre un personnage plus âgé. Ren a plus 70 ans, même si la durée de vie a bien augmenté donc elle n'est pas du tout vieille comme le serait une personne de cet age actuellement. Mais ici en plus on a un personnage de couleur, bisexuelle et souffrant d'un syndrome d'anxiété qui prend la forme d'un toc qui la rend incapable de se débarrasser du moindre objet, transformant sa maison en décharge au fil des années.

Ren est un personnage un peu pathétique au final. On la plaint et on se rend vite compte que son toc vient du fait qu'elle voudrait pouvoir changer les choses. Les secrets l'étouffent petit à petit jusqu'au moment ou tout va exploser.
Ce personnage était vraiment réaliste dans ses faiblesses. Et c'est ce qui rendait ce livre si intéressant à lire. Plus finalement que le secret en lui même ou le final.

Le livre n'est pas forcement pour tout le monde, les fans d'intrigues bien développées ou qui aiment avoir de vrai réponses à la fin risquent d'être déçus, de même que ceux qui ont besoin d'action ou d'un coté thriller. Mais pour ceux qui recherchent des personnages atypique bien construits, pas parfait et qui évoluent, ce livre sera surement une belle découverte.


16/20
Lien : https://delivreenlivres.blog..
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L'histoire de Planetfall se déroule à une époque indéterminée mais en prenant des bases de technologie actuelle avec l'imprimante 3D notamment. Cette technologie est effectivement très utilisée dans l'univers du roman et permet aux habitants de la colonie de vivre confortablement. L'histoire se passe sur une planète lointaine où un groupe de personnes triées sur le volet sont partis s'installer suite à la révélation qu'a eu Lee Suh-Mi. Une centaine de personnes l'a ainsi accompagné pour aller vivre sur cette planète où se trouve une énigmatique structure appelée la cité de Dieu. le seul problème est que Lee Suh-Mi a disparu dès leur arrivée sur cette nouvelle planète. le point de départ du récit est l'arrivée d'un inconnu ressemblant beaucoup à Lee Suh-Mi au sein de la colonie. Cet homme va avoir des répercutions inattendues sur la colonie et sur Renata Ghali, la narratrice du roman. le roman est en effet raconté à la première personne par Renata. Cette narration à la première personne apporte beaucoup au roman, le personnage de Renata étant extrêmement bien construit et attachant. C'est un personnage complexe et torturée, avec ses faiblesses, et le fait de ne voir le récit qu'uniquement par ses yeux apporte une autre vision des choses. Bien entendu les autres personnages sont un peu en retrait par rapport à Renata mais ils sont intéressants aussi. Ils ont un aspect réaliste très poussé et on peut facilement les identifier à des gens que l'on connait.

Le début du livre est un peu dur à suivre car on entre de plain pied dans l'univers sans savoir vraiment comment ces gens se sont retrouvés sur cette planète. L'auteure utilise le principe du flashback pour expliquer la situation des habitants de la colonie et nous fournir peu à peu les informations nécessaires. Ce procédé contribue au fait de faire du roman un page turner. Une fois les éléments mis en place, la lecture devient plus aisée et le roman devient vite immersif. L'univers du roman contribue aussi à cette immersion. Les technologies utilisées dans cet univers sont assez proches de ce que l'on peut connaitre dans notre univers mais en beaucoup plus développées et on n'est jamais perdu par tel ou tel procédé.

Un des thèmes abordés par le roman est la religion et l'impact qu'elle peut avoir sur les hommes. Cependant, le roman ne sombre jamais dans le mysticisme et ne juge pas. Beaucoup de questions sont soulevées notamment par la structure appelée La cité de Dieu par les colons. Beaucoup resteront sans véritable réponse. le roman aborde le thème de Dieu et de la perception que l'on a de lui mais également de la vie extraterrestre. Il se passe 22 ans entre l'arrivée des colons sur la planète et le début du roman, autant d'années sans réponse concernant les visons de Lee Suh-Mi et la cité de Dieu. le thème de la religion n'est pas simple à traiter mais Emma Newman s'en sort plutôt bien. le roman aborde aussi la question du mensonge et de son impact sur une société. On s'aperçoit en effet bien vite que quelque chose ne tourne pas rond dans la colonie et dans son passé.

La fin du roman est une fin ouverte, un peu frustrante car par son peu de réponse précise mais elle convient parfaitement au roman et à ses thèmes. Chacun y verra son ressenti et son interprétation mais je n'aurai pas aimé une autre fin. le roman est admirablement bien construit et très dense, beaucoup de choses sont dites en peu de pages (moins de 300). le seul petit reproche que je ferai concerne le prix, 20 euros c'est pas donné pour le format et rebuter du monde, ce qui est dommage car le roman vaut le détour. le numérique est à 14.99 euros. Un autre roman dans le même univers est paru fin 2016 et a pour titre After Atlas.

Planetfall porte bien son titre, c'est une plongée dans un univers et dans les pensées d'un personnage particulièrement complexe et névrosé. On y plonge à pieds joints et en apnée pour un voyage touchant, immersif et qui nous amène à beaucoup de réflexion.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
L'alliage est du même bleu-gris que les yeux de ma mère - peut-être est-il à l'origine de mon souvenir. Longtemps j'ai souhaité en hériter : Dieu merci, je n'ai pas été exaucée. Je n'aurais pas apprécié qu'elle m'observe depuis l'autre côté du miroir.
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Chaque fois que je descends ici, je pense à ma mère. Ça n'a rien de volontaire : je ne suis qu'une simple spectatrice. Comme une inévitable routine, une tâche de fond que mon cerveau aurait établie et qui s'activerait à la satisfaction de certaines variables : si (temps - avant l'aube) + (lieu = sous la colonie) + (action - ouverture de la porte du Broyeur), activer « mauvais souvenir maternel n°345 ».
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« Ce sont des... poissons ? demande Sung-Soo, le doigt pointé vers une des fenêtres.
- Oui. » Je me sens ragaillardie par sa façon de s'émerveiller de choses que je ne remarque plus qu'à peine. « Les algues de l'aquarium synthétisent la lumière du soleil. D'autres maisons la captent à travers leur couche extérieure. (J'agite la main en direction de quelques-unes d'entre elles.) Mais Mack préfère les poissons. »
Quand elle s'ouvre, le spectacle de la porte déstabilise Sung-Soo.
« Est-ce... vivant ? demande-t-il, observant les bords compressés contre l'encadrement.
- En quelque sorte. C'est calqué sur le fonctionnement d'une valve cardiaque. »
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Je crois que chaque mensonge a sa propre inertie. Un mensonge isolé parvient difficilement à ses fins, c’est un grain de sable dans la main ; mais bien vite, les grains s’accumulent, et aucune poigne n’est alors assez forte pour les retenir.
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L’alarme qui me réveille est un signal silencieux, directement envoyé depuis mon implant à mon cerveau. C’est un mécanisme horrible, qui inonde le corps d’adrénaline et de la certitude qu’une réaction immédiate est nécessaire. C’est le plus haut niveau d’alerte neurale, du moins dans les limites de sécurité, et la mienne est paramétrée pour ne s’activer qu’à une condition – lorsque quelqu’un s’approche trop de chez moi.
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Video de Emma Newman (1) Voir plusAjouter une vidéo
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Planetfall - Emma Newman Nouveaux Millénaires // 2017 (1ère Ed. 2015) // 288 pages
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