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3,3

sur 859 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Il est des romans qui proposent un ou des fils conducteurs, au(x)quel(s) tout se raccroche in fine. Il en est d'autres qui tissent leur toile autour du lecteur, ne lui laissant ni l'opportunité ni l'envie de s'échapper. Il en est enfin, plus rares, qui ressemblent à une masse gélatineuse, à une méduse, à des sables mouvants, que l'on ne sait comment saisir, où rien ne semble susceptible de capter durablement l'attention du lecteur.
Boussole fait, pour moi, partie de ces derniers...

Le roman de Mathias Enard a été couronné d'un Goncourt, ce qui est plutôt, en général, un gage de qualité. Cette fois, la magie n'a pas fonctionné...

Je n'ai pas réussi à m'intéresser aux mésaventures de Franz Ritter, musicologue érudit, et à ses amours impossibles avec Sarah, qui nous entraînent de Vienne l'autrichienne, si proche des pays slaves, à Istamboul, Alep, Téhéran...
Tout cela m'a semblé écrit avec beaucoup de lourdeur emphatique et une pédanterie probablement destinée soit à époustoufler le lecteur ("que cet auteur est cultivé !"), soit à l'étouffer sous des références qui ne sont pas les siennes. Je me range modestement dans le second cas.
Bref ! J'ai choisi de refermer le livre et de passer à une autre lecture...
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Quel ennui, mes amis, mais quel ennui... Et il y a tromperie sur la marchandise, ceci n'est pas un roman. Un amalgame de résumés de thèses de doctorat, peut-être, un condensé de critiques de musique, d'essais sur l''influence de l'Orient sur la peinture occidentale, que sais-je.
Tant d'érudition frôle la pédanterie, dans une langue sinueuse, des phrases à n'en plus finir. Mais qui dit roman, dit intrigue, habituellement. Ah oui, c'est vrai, Franz, insomniaque , pense à Sarah. Tant mieux pour lui. Il pleut à Vienne. Bon. le voisin sort le chien. Bien. Mais il fait ce qu'il veut, le voisin, après tout. Et Franz aussi. Parce qu'il n'a pas réussi à m'embarquer dans son périple.
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En toute honnêteté, je me suis arrêtée à la page 49.

Je n'ai pas pu continuer plus loin, quand je commence un roman, je ne veux pas m'endormir mais justement ressentir et vivre diverses émotions dont l'ennui ne fait pas parti.

Que dire de ce livre quand on en a lu qu'une quarantaine de pages ?

J'ai déjà trouvé le contenu trop érudit, on est perdu dans les détails, on a l'impression de lire un essai et non un roman. le thème est certes intéressant, voir comment l'Orient a eu et a un impact sur l'Occident mais on est tellement perdu dans les diverses anecdotes et explications que l'on n'arrive même plus à retrouver le fil conducteur.

Je n'ai éprouvé aucun attachement pour le narrateur, on ne voit pas où il veut en venir, on a du mal à le cerner mais au fond, a-t-il vraiment sa place dans ce "roman" ? Après tout, il ne fait qu'énoncer des faits, des remarques, des thèses comme le ferait l'auteur d'un essai.. Il ne fait que de tergiverser, on saute du coq à l'âne sans vraiment voir où l'auteur veut nous amener.

J'essaie de tenir la promesse que je me suis faîte à moi-même : arrêter de vouloir à tout prix finir un livre au point de n'avoir plus goût en la lecture et de passer des nuits de raz le bol littéraire.

Adieu "Boussole" et place à un autre livre !
Lien : http://labullederealita.word..
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Heureusement on me l'a offert!!! je n'ai pas pu le terminer, P42 j'ai abandonné! Une vraie purge, sans doute les références sont elles d'une éruditions grandioses, mais encore faut-il savoir placer cette érudition pour captiver le lecteur! là rien, une suite de faits, de références à l'histoire à la musique, qui ne tissent pas vraiment une histoire, impossible d'accrocher, de se laisser porter par l'écriture! Un D'Ormesson est très érudit il sait placer son savoir et derrière une écriture croustillante vous captive, mais là! rien le néant, désolé pour les adorateurs de ce typa de livre...je venais de refermer Le bossu de P Féval et Adolphe de Constant, eh bien je suis tombé de très haut! je vais vite m'y replonger pour oublier ce livre!
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Ouille ouille ...
De roman, ce livre n'a que le nom.
C'est une véritable thèse (très érudite et très ardue) que Mathias Enard a "transformée" en roman en introduisant un personnage amoureux d'une belle orientaliste...
Alors que j'avais vraiment beaucoup aimé les romans précédents de Mathias Enard, ici, je n'ai pas pu entrer dedans... désolée.
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Boussole avait des chances de me plaire. J'ai lu et beaucoup aimé de Mathias Enard "Parlez moi de batailles, de rois et d'éléphants" et "Rue des voleurs". Le thème évoqué, à savoir l'orientalisme, m'intéressait et j'étais curieuse d'en apprendre plus sur le sujet. Malheureusement, en dépit de ma bonne volonté, je ne suis pas parvenue à me concentrer sur cette écoute.
Je pense que le lecteur, qui n'est autre que l'auteur lui même, y est pour beaucoup. Il lit son texte de façon soporifique. Comme c'est un texte ardu, je n'ai pas réussi à passer outre ces problèmes d'intonation et de voix. La perspective de dix-huit d'heures d'écoute dans ces conditions a eu raison de ma motivation Je ne sais pas si la version papier serait parvenue à m'intéresser davantage et je ne le saurai sans doute jamais car cette tentative infructueuse m'a ôté le goût récidiver sous une autre forme.
Lien : http://www.sylire.com/2016/0..
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Rarement un livre m'a laissée aussi indifférente. J'aime, je déteste mais là...rien. Blablablabla ! Blablablabla ! Bla ! Je me suis même amusée à passer quelques pages pour voir si cela me donnerait envie de revenir en arrière, aiguiserait ma curiosité...toujours rien.
Et pourtant je me suis forcée. J'ai lu ce livre en tant que juré de "Liste Goncourt : choix de la Tunisie", organisé par l'Institut français. J'ai un peu honte de dire ça du livre qui a gagné le Goncourt, m'enfin des 4 finalistes, ce n'est vraiment pas le meilleur.
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Impossible de le finir. Une catastrophe. Je m'endors toutes les dix pages. Hormis quelques anecdotes, le roman est long, fade.
Oui d'accord il y a une multitude de références. Mais ce n'est pas le roman de l'année.
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Faut qu'ils arrêtent de se démantibuler le cerveau chez Goncourt, c'est très perturbant pour les lecteurs non avertis.
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J'offrirai cette horreur à mon pire ennemi en lui demandant de m'en faire le résumé sous peine de supplices. Je me sens prise en otage par un écrivain qui s'écoute écrire, un homme qui buggue ( manifester une anomalie de fonctionnement) et vomit tout le contenu de son immense érudition, là sur le papier ( c'est beau l'abnégation du bibliothécaire contraint de lire CA)j'offrirai cette horreur à mon pire ennemi et m'étonnerai qu'il n'ai rien compris, avec la jouissance de lui faire croire qu'il est un imbécile. les Goncourt complotent pour ruiner les efforts de ceux qui travaillent à développer le goût de lire. je retire ce livre de la bibliothèque et le propose à ma pharmacienne comme somnifère.
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