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Pourquoi, nom d'une pipe, me suis-je laissée embarquer dans cette lecture érotique ? Seuls Dieu et encore une personne sur Babelio le savent...

Mais pourquoi ne pas sortir de temps en temps de mes ornières habituelles pour s'aventurer vers les coins littéraires encore peu explorés, lesquels, pour l'instant, se limitent à quelques livres d'A. Reyes, F. Rey, P. Louÿs - et au monstrueux pastiche de "Dracula acheté tout à fait par erreur ?
Je crois même que c'est ce "Dracula" qui a mis une croix provisoire à mon désir des lectures érotiques. Je ne peux pas vous en dévoiler le titre exact ("Dracula l'insoumis" ? "L"indomptable Dracula"...??), je ne le retrouve plus - les yeux comme les roues du moulin, j'ai du le prendre entre deux doigts pour m'en débarrasser discrètement - il n'était même pas bon pour en faire des origamis (si vous avez la tendance à confondre le haut et le bas dans les pliages...)

Le livre d'Enard me paraissait plus prometteur.
Je l'ai trouvée bonne, cette idée de nous dévoiler les secrets d'alcôves des personnages de contes de fées...donc, d'emblée, une étoile pour l'IDEE !
Mais ma déception allait en grandissant au fil de la lecture...
Avec le matériel disponible, on pourrait faire un truc grandiose érotico-drôlissime, mais Enard nous serve une bouillie mal mélangée; trop épicée ou trop fade, selon l'endroit où on plante la cuillère. On est loin des mémoires de Gigi Casanova, et je ne parle même pas des raffinées philosophies orientales du "ku" !

Qu'est ce qu'on pourrait faire avec les contes tels que "Le petit Chaperon rouge" ou " Barbe bleue"... ils n'y sont même pas !
Bon, on a Pinocchio, ce perturbateur endocrinien de mon enfance - le moment où il arrive en cachette dans l'atelier de Gepetto, et il voit..... cela m'a quand-même donné un fou rire irrépressible; d'où ma deuxième étoile ! Mais pas plus...
Le Grand méchant Loup m'a déçue sur toute la ligne.
"Blanche-Neige et les Sept Nains" tarde à démarrer, mais quand ça décolle enfin, on prie à genoux pour que cette veillée dans la petite chaumière forestière s'arrête au plus vite !
Si vous connaissez la comptine de la mère Michel (...conte de fée ? Mais d'accord, adjugé...) vous imaginez aisément de quoi il en retourne, tout comme le moulin de meunier qui dort, et qui a au moins le mérite de vous endormir tout aussi sec !

J'ai réussi à finir - ce n'est pas très long, heureusement - parfois marrant, parfois érotique, parfois même plus...mais sans plus !

Et je retourne à mon Lovecraft (dont le nom, d'ailleurs...mais restons-en là !)
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Alice, Pinocchio, Blanche-Neige, le grand méchant loup, la Mère Michelle, … se retrouvent rassemblés dans ce livre avec des préoccupations bien éloignées de celles de votre enfance. Même si l'écriture est agréable, il faut tout de même reconnaître que les détournements de ces contes sont assez prévisibles et n'offrent pas beaucoup de surprise (à part le grand méchant loup, qui découvre qu'il est difficile de satisfaire ses fantasmes de soumission quand on est craint dans toute la région). Un livre sympathique, mais pas inoubliable.
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La littérature érotique c'est pas vraiment mon truc. Bon en même temps, je ne basais sur les saga comme Fifty shades ou beautiful bastard pour établir ce constat. J'ai quand même voulu retenter l'expérience avec ce court roman.

Et je ne suis pas déçue. Ces réécritures de contes sont vraiment très réussites, l'auteur ne se prends absolument pas au sérieux et livre ici un roman rempli d'humour.

J'ai un peu moins aimé quand l'auteur se met en scène lui même car on ressens vraiment que c'est un homme qui écrit car les fantasmes sont très masculins.

L'idée de départ est aussi a saluer, reprendre des classiques de l'enfance pour les transformer en histoire érotique c'était un pari plutôt risqué. Jean-Pierre Enard l'a fait et je vous recommande a tous cette lecture. Bien sur pour les plus jeunes, on restera sur la version classique des contes, c'est préférable.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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J'aime beaucoup les ouvrages qui reprennent et adaptent les contes de mon enfance (d'ailleurs je recommande un manga Ludwig Révolution de Kaori Yuki qui revisite des tas de contes (les connus et les moins connus) et qui est très bien!). Voir les différentes interprétations est quelque chose qui me plait beaucoup.


Là, je suis tombée sur de la littérature érotique. Tous les contes sont détournés de manière coquine et drôle. le titre me plaisait beaucoup, je le trouvais bien trouvé, plutôt attirant.


Donc, le narrateur fait parti du monde d'Alice au Pays des Merveille (qui est le seul conte qui reste récurent). Mais Alice version moderne qui est maintenant une jeune adolescente, par contre, elle est toujours aussi curieuse (comme quoi, toute la leçon avec le Lapin Blanc n'est pas passé du tout…)


On revisite La mère Michel, les petites filles modèles de la comtesse de Ségur, Blanche Neige, Pinocchio, Cendrillon, le petit poucet, les trois petits cochons…toujours sous un point de vue érotique.


Pour vous donner quelques exemples concrets…
Blanche Neige doit « satisfaire » les sept nains en même temps, les trois petits cochons sont devenus les trois petites cochonnes, qui ont envie de voir le « grand méchant loup »…hélas le loup, lui, est homosexuel et aimerait bien conclure avec le mouton…




Au début c'est drôle, sympa, voir émoustillant…mais très vite, cela a commencé à m'agacer un peu…


D'abord le narrateur, seul avec trois femmes, uniquement pour lui…on voit bien le fantasme typiquement masculin.


De plus, les trois femmes sont, je trouve, trois stéréotypes : la femme classe et belle, la soubrette sans pudeur et la toute jeune fille (même si là j'ai vraiment du mal parce que 13 ans, cela s'appelle de la pédophilie quand même…)


Ensuite, c'est devenu un peu lassant à la fin…disons cela devenait trop cru et un peu répétitif, comme si le but était vraiment d'écrire de la pornographie.
Dommage, parce que l'idée de base me plaisait bien.


Après je sais bien que ce livre est là pour amuser, mais ces détails là m'ont gâché la lecture.




Un point positif – qui n'a rien à voir avec le contenu du livre – est qu'il a la même odeur que les Harry Potter tomes 1 à 3 en poche que j'avais petite…
Je ne vous dit pas le retour en arrière de quelques années que j'ai eu, quand j'ai respiré le livre (oui, je respire les livres, je n'ai pas honte de le dire^^).
Lien : http://writeifyouplease.word..
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C'est un joli livre (esthétiquement, grâce aux très soignées éditions Finitude) avec de rigolotes illustrations d'Alban Caumont. Mais pour ce qui est de l'érotisme… ma foi… il est bien daté, cru et grassouillet.

Autrefois, peut-être, mais là… voilà un réjouissement bien tristounet.
Lien : http://noid.ch/contes-a-fair..
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Ce livre est le premier érotique que j'ai lu, il y a quasiment vingt ans. Il fallait oser transposer les héros des contes pour enfants dans un univers érotique, Enard l'a fait avec brio.

Je relis très rarement les livres érotiques, mais celui-ci est une exception. Après, il faut le prendre pour ce qu'il est, un univers de fantasmes libres et débridés dans lequel l'auteur se fait plaisir. A l'heure du politiquement correct et du retour d'un certain "ordre moral", on découvre ici une liberté totale, et c'est aussi ce qui fait tout son charme.
Lien : http://isaloredan.wordpress...
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Revisiter les contes les plus classiques à travers une lorgnette coquine, voilà qui risque d'émoustiller les imaginaires les plus sages. J'aurais été, d'ailleurs, bien curieuse d'entendre le verdict de feu monsieur Bettelheim au sujet de cette interprétation débridée…

Mais ne vous laissez pas emberlificoter si vite, car le ton badin des premières pages laisse vite place à un récit franchement érotique, dans un premier temps, carrément pornographique dans un second… L'histoire de ce chaperon est donc à mettre entre des mains averties, n'en déplaise aux plus dégourdis d'entre nous.

Deux éléments auront néanmoins émoussé mon plaisir : le premier, pardonnable, à mon sens parce qu'imputable à l'époque, est que ce récit débridé ne véhicule qu'un fantasme masculin qui finit par lasser par son caractère répétitif. le second, absolument condamnable, est d'y mêler sans aucune gêne des enfants dont l'âge me parait bien éloigné de la majorité sexuelle pour que j'adhère à certaines scènes, celle de la défloraison de la petite soeur consentante ayant fait taire durant un bon moment les frétillements de mes ovaires…

M'enfin, en ces temps de disette sociale, où nous tournons désespérément en rond chez nous à chercher quoi faire de nos dix doigts, il y a fort à parier que cette lecture saura redorer le blason des plus tristes de nos braguettes et étoffer un peu les formes alanguies de nos édredons dégarnis. Si c'est pour la bonne cause, moi je ‘suis pas contre !
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Le titre m'avait interpelée, mélange d'enfance que de coquinerie. Alors je me suis mise en lecture de ces nouvelles plutôt bien écrites dans un langage fleuri et suggestif, mais terriblement pauvres et stéréotypées dans les relations érotiques et homme femme. En effet, on sent bien l'influence de l'époque de rédaction du bouquin. J'avoue que j'ai un temps abandonné la lecture avant de reprendre et terminer, histoire de me faire une idée complète et aboutie. Les personnages sont typiques : l'auteur et narrateur, écrivain de nouvelles (tiens donc !), une jeune fille adolescente nommée Alice (tiens donc !) et sa soeur ainée, petite amie du narrateur, ainsi qu'une domestique dévergondée. L'auteur met donc en scène des fantasmes exclusivement masculins incluant ces jeunes filles et jeunes femmes, ainsi que les différents personnages des contes classiques : Pinocchio, Blanche-Neige, Les trois petites cochonnes, et des romans jeunesse : Sophie et Paul, Camille et Madeleine de la Comtesse de Ségur. Bref je ne sais plus trop quoi en penser sachant que l'auteur Jean-Pierre Enard était lui-même éditeur de la Bibliothèque rose, destinée aux enfants et que j'ai longtemps lue.
Conclusion :
"Prends cette histoire, chère Alice
"Place-la, de ta douce main,
"Là où les rêves de l'Enfance
"Reposent lorsqu'ils ont pris fin..." (in Alice au pays des Merveilles)
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Je me souviens de ma première lecture de ce livre et de mes attentes : mon attention avait été attirée par le titre assez provocant et par le bandeau rouge sur lequel figurait l'accroche suivante.

Pinocchio, est-ce vraiment son nez qui s'allonge ? Qu'en est-il réellement de la chatte de la mère Michel ? Et des trois petites cochonnes? ...
Pour des fêtes coquines, des contes réservés aux adultes*.

Je m'attendais donc à un recueil de contes revisités de façon coquine ou à une interprétation orientée vers une lecture sexuelle des histoires de notre enfance. Finalement, après un certain étonnement, c'est un roman pornographique, servant de récit-cadre à une série d'adaptations érotiques de contes, que j'ai lu.


Pour cette relecture, plus "avertie" et sachant à quoi m'attendre, je n'ai plus eu cette surprise initiale. Malgré tout, je ne me souvenais pas de tout et ai eu le plaisir de redécouvrir ce texte et ses différentes composantes, sans sentiment excessif de redite.

Tout d'abord, les contes : les reprises sont originales et ne se limitent pas, comme j'avais pu le croire, à une réinterprétation. Au contraire, Jean-Pierre Enard innove à partir d'éléments topiques connus ou surtout de personnages traditionnels, de manière plus ou moins réussie selon les récits. Si L'effet Pinocchio et Blanche-Neige tournante par exemple sont assez prévisibles, Les trois petites cochonnes et Recettes d'Ogresse ont un déroulement plus inattendu et drôle. le seul conte qui m'a vraiment déplu est Une scène (tout à fait) primitive qui semblait plus artificiel et destiné à remplir les pages. La chute est réussie, mais le déroulement trop mécanique.

Ensuite, le récit-cadre : j'avais gardé un assez bon souvenir de celui-ci, mais il m'a moins plu cette fois, par son caractère répétitif, surtout à la fin. J'ai aussi trouvé plusieurs figures décrites dans le livre assez invraisemblables et, tout en cherchant à deviner comment elles étaient possibles et si je n'avais pas mal lu, je détournais mon attention du texte. Par contre, j'ai apprécié la diversité des métaphores employées par l'auteur : du vocabulaire floral à celui de la cuisine, plusieurs domaines sont revisités et réemployés.

Et enfin, la chute : je ne m'en souvenais plus, mais elle est particulièrement réussie selon moi. Un dernier conte, présent dès le début du roman, est convoqué, transformant l'ensemble du récit-cadre en un conte, dont le narrateur est l'un des personnages involontaire et inconscient de l'être jusque-là. Un tour d'adresse habile et réussi !
Lien : http://minoualu.blogspot.com..
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Pour égayer un peu cette journée parisienne franchement grise et morose, j'ai envie de me replonger dans la lecture coquine des Contes à faire rougir les petits chaperons. Dans ce recueil, Jean-Pierre Énard, ancien directeur de collection de la Bibliothèque Rose, revisite les contes de notre enfance pour en donner une version totalement érotique, voire pornographique. le récit cadre révèle les efforts d'un écrivain obligé d'inventer des histoires pour calmer la curiosité sexuelle d'Alice, la soeur de sa petite amie Carole. Ainsi, pour notre plus grand plaisir, il racontera l'histoire Blanche-Neige fort occupée par les sept nains, celle des Trois petites cochonnes qui veulent évidemment voir le loup ou encore celle de la Mère Michel qui a perdu sa chatte...
Toutes les nouvelles ne se valent pas et au bout de quelques contes, j'ai fini par me lasser et y voir un certain systématisme. le récit cadre est en revanche savoureux jusqu'à la dernière ligne, si l'on fait abstraction du jeune âge d'Alice (qui est une jeune fille de 13 ans bien précoce, tout de même). C'est avec humour et talent que Jean-Pierre Énard nous fait vagabonder de fantasmes libertins en rêveries érotiques. Parfois immoral et délicieusement subversif, ce livre m'a fait rire et passer un très agréable moment.
Attention toutefois à ne pas mettre ce livre dans les mains innocentes de nos bambins.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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