J'avais aimé l'auteur de «
Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants », et j'ai donc eu envie de lire ce « Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs » dont le titre m'alléchait.
Mais, si j'ai aimé le début du roman en suivant
David qui prépare une thèse sur le milieu rural des Deux-Sèvres, j'ai pourtant très vite déchanté ! J'ai attendu avec impatience le fameux banquet, qui pour moi est le chapitre le plus réussi du roman, mais il m'a fallu attendre la page 217…
Je n'ai pas du tout accroché aux digressions historiques à partir des réincarnations passées des personnages. Je m'y suis même complètement perdue et j'ai allègrement sauté quelques paragraphes. Je n'ai même pas été sensible à la réincarnation du curé en sanglier (cela se voulait-il être de l'humour ?)
La fin, avec le retour du « parisien » à la terre et à l'agriculture biologique, alors là, c'est le pompon, où est l'originalité ?
Et quand dans les remerciements, j'ai lu que M Enard avait bénéficié d'une résidence d'auteur et des « deniers » qui vont avec pour écrire ce livre, cela m'a fâchée.
Cet « opus » aurait pu faire deux romans (peut-être réussis ? ou pas ?)