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3,22

sur 321 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai été trompé sur la marchandise (un ancien écrivain primé, des éloges de critiques, un titre accrocheur).
Un début prometteur, cet étudiant plongé dans une France périurbaine comme on dit aujourd'hui, mais anéanti ensuite par une succession de chapitres hors de propos, aux contenus confus et fumeux sur les "vies antérieures", avec des phrases mécaniquement juxtaposées, que j'ai fini par passer (ce que je ne fais jamais), de longs et vides développements sur une partie de carte ou les longues longues libations de fossoyeurs avinés...
Un livre qui aurait gagné à ne faire que 200 pages et non 400 en se cantonnant à l'immersion de l'étudiant et à la description haute en couleurs de la vie locale, tout cela étant très réussi.
Le point de vue des éditeurs en 4è de couverture est un chef d'oeuvre de marketing à relent d'attrape-nigaud. Bravo
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J'avais aimé l'auteur de « Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants », et j'ai donc eu envie de lire ce « Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs » dont le titre m'alléchait.
Mais, si j'ai aimé le début du roman en suivant David qui prépare une thèse sur le milieu rural des Deux-Sèvres, j'ai pourtant très vite déchanté ! J'ai attendu avec impatience le fameux banquet, qui pour moi est le chapitre le plus réussi du roman, mais il m'a fallu attendre la page 217…
Je n'ai pas du tout accroché aux digressions historiques à partir des réincarnations passées des personnages. Je m'y suis même complètement perdue et j'ai allègrement sauté quelques paragraphes. Je n'ai même pas été sensible à la réincarnation du curé en sanglier (cela se voulait-il être de l'humour ?)
La fin, avec le retour du « parisien » à la terre et à l'agriculture biologique, alors là, c'est le pompon, où est l'originalité ?
Et quand dans les remerciements, j'ai lu que M Enard avait bénéficié d'une résidence d'auteur et des « deniers » qui vont avec pour écrire ce livre, cela m'a fâchée.
Cet « opus » aurait pu faire deux romans (peut-être réussis ? ou pas ?)
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Calamiteux et désolant ! j'ai abandonné au bout de 150 pages et je mérite une médaille pour avoir tenu jusqu'à là :(( Les 100 premières pages sous forme d'un journal écrit par un ado en fin de troisième (rédaction correct pour un jeune, pas du tout pour un thésard !) bourré de platitude, de lieux communs sur la campagne et les agriculteurs, une sorte de long article d'un hebdo quelconque sur l'État de l'agriculture, tellement affligeant… Puis les 50 pages suivantes, reprennent exactement la même histoire où le thésard devient un figurant et une multitude de personnages apparaissent, décrits dans le détail reprenant tout ce qui était dit auparavant. même pas digne d'une littérature de Gare.
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J'ai voulu lire ce livre tout d'abord parce qu'il a reçu de bonnes critiques, mais surtout parce qu'il m'a permis de valider la lettre « E » de Enard pour le challenge ABC qui est en cours ! Heureusement que j'ai pu au moins gagner cela car le roman m'a franchement déçu !
David, la trentaine, est un adolescent attardé qui ne sait rien faire d'autre que "travailler" en dilettante sur sa thèse d'ethnologie. Il quitte Paris pour laisser tranquille son amie qui, elle, étudie plus sérieusement. Il part donc en terrain, non pas dans des contrées lointaines mais … dans les Deux Sèvres. C'est quand même plus confortable !
Il atterrit dans le village de Pierre Saint Christophe que l'auteur a voulu rendre représentatif de la plaine niortaise de son enfance. Une centaine d'habitants gravitant autour de l'attendu café-épicerie-articles de pêche.
3 parties forment ce livre. Aux extrémités, on peut lire le journal de terrain de David qu'il écrit, malgré lui, dans un style assez humoristique, il faut le reconnaître. Avec beaucoup de prétention, il se prend pour un grand ethnologue mais il n'est franchement pas à la hauteur et passe plus de temps au bar finalement que sur sa thèse.
Je me suis vite ennuyé au milieu des tous ces villageois et certains passages m'ont paru sans intérêt (séances d'amour à distance avec son amie ou description des oeuvres de l'artiste du village : une statue d'un chien qui sodomise un loup ou des tableaux de « scènes de torture féminine dans les sous-sol de béton ; … ;prostituées dégoulinantes de chair se grattant la culotte, jaunie à l'entrejambe. » Bof,bof…)
Le fameux banquet, forme le passage central, un peu déconnecté du reste. On tourne autour d'une réincarnation de l'âme dans un autre corps humain, ou animal ou dans un végétal et ça ne m'a franchement pas convaincu.
Ce texte est baroque mais au final trop hétéroclite, selon moi, pour former un tout agréable à lire.
Trop peu d'intérêt pour moi. A oublier.
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Séduite par le titre et la 4ème de couv, j'avoue m'être copieusement ennuyée. le postulat est intéressant, la théorie de réincarnation accrocheuse. Mais alors, ça part dans tous les sens! La structure aurait pu être intéressante si le lecteur ne se retrouvait pas complétement paumé dans le marais Poitevin ! La langue est riche, les descriptions précises mais c'est interminable. Quant au banquet lui même, n'est pas Rabelais qui veut. Il est rarissime que je m'ennuie autant. Je le confesse.... C'est la première fois DE MA VIE que j'arrête une lecture avant d'être dans le coma.
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Il est rare que je ne mette qu'une étoile à un livre. Si je le fais pour celui-ci, cela ne signifie pas que le livre est mauvais, je n'ai aucune compétence pour juger de sa qualité littéraire. Cela ne traduit que mon ressenti, face à une oeuvre qui m'a intrigué au début, puis ennuyé et en fin franchement déçu.
Je rejoins ici les autres critiques négatives pour dire que la partie consacrée au banquet m'est apparue comme un bel exercice de style rabelaisien, mais elle m'a laissé aussi froid que lorsque j'étudiais les classiques dans mon Lagarde & Michard. Idem pour les réincarnations et autres métempsychoses : autant j'ai été amusé par la première rencontrée dans le livre, autant j'ai ressenti une impression de rabâché lors des multiples occurrences de ces envolées d'âmes en peine. Quant à la conclusion du roman, qui vient terminer une première partie pourtant attrayante, elle m'a semblé prévisible et convenue.
C'était mon premier roman de cet auteur, et je devrais donc en lire un autre avant de me faire une opinion plus tranchée.
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