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EAN : 9782757804285
158 pages
Points (05/04/2007)
3.71/5   7 notes
Résumé :
Glanés dans les journaux intimes d'écrivains publiques du XVIIIe siècle à nos jours, ces fragments de pessimisme quotidien réjouiront les plus accablés d'entre nous... Un trésor de misanthropie et d'humour noir qui agit comme un antidépresseur puissant !
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Pierre Enckell était journaliste et lexicographe.
Son amour des bons mots l'a amené à rassembler dans ce petit recueil de très courts extraits de journaux intimes.
Il précise qu'il a toujours choisi "les premiers mots inscrits par les auteurs à la date publiée".
Il veut montrer au lecteur que, chaque jour du calendrier, un écrivain s'est senti déprimé. Il n'a donc sélectionnés que des phrases tristes, pessimistes ou douloureuses, quand elles ne sont pas carrément funèbres ou macabres.
La contrainte que l'auteur s'est imposée, de mettre une citation chaque jour, a certainement pesé sur la qualité globale : malgré le grand nombre de journaux intimes dans lesquels il a puisé, il n'a pas toujours été possible de trouver quelque chose de très intéressant pour chaque date. L'ensemble est donc assez inégal : certaines citations m'ont fait mourir de rire, d'autres m'ont laissée de marbre.
Pierre Enckell nous dit dans sa préface qu'il considère son ouvrage "comme un antidépresseur puissant, à effet cathartique rapide".
Voir un autre aller mal vous fera-t-il aller mieux ? Lisez... et vous verrez !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La grande difficulté quand on écrit son journal dit Monsieur Songe c'est d'oublier qu'on ne l'écrit pas pour les autres...ou plutôt de ne pas oublier qu'on ne l'écrit que pour soi...ou plutôt d'oublier qu'on ne l'écrit pas pour un temps où on sera devenu un autre...ou plutôt de ne pas oublier qu'on est un autre en l'écrivant...

Robert PINGET - Monsieur Songe
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L'agenda a du bon, pensai-je, car si je n'eusse pas marqué pour ce matin ce que j'eusse dû faire, j'aurais pu l'oublier, et je n'aurais pu me réjouir de ne l'avoir point fait.

André GIDE - Paludes
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Cette année, j'ai pris la résolution d'arrêter de vieillir. J'ai même pas tenu une seconde, tu parles d'une volonté.

Jean-Marie GOURIO
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30 juin 1949
Mon genou enfle et j'ai de la fièvre. Cela signifie que mon genou désire que je reste couché.
René Barjavel
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