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EAN : 978B08J2442WN
327 pages
Presses de la Cité (01/10/2020)
3.15/5   17 notes
Résumé :
Juillet 1989. Julia James est victime d’un terrible accident de voiture. La talentueuse journaliste, qui peinait sur son livre Le Grand Art des petites escroqueries, avait loué une dépendance sur la propriété de la Fondation Saint-Just – une école qui propose des stages révolutionnaires de développement personnel – pour l’été afin d’y achever son manuscrit.
Avril 2010. Sa fille, Clémence, reçoit un colis contenant 502 dessins réalisés par Julia, qui est morte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Julia est écrivaine, elle travaillait sur le manuscrit de son prochain livre « le Grand Art des petites escroqueries ». C'est à cette période qu'elle a eu son accident de voiture. On fait croire à Clémence sa fille qu'elle était morte immédiatement mais vingt ans plus tard elle apprend que sa mère n'est morte que 10 ans après cet accident. Pendant ce temps des religieuses ont veillé sur elle et Julia a réalisé des dessins. C'est au moment où on a remis à Clémence ses dessins qu'elle découvre cette vérité. Pourquoi certaines personnes on fait se choix de lui cacher? Qu'avait pu découvrir Julia ?
La couverture et le résumé m'avaient vraiment donné envie de lire ce livre que j'ai reçu lors d'une masse critique organisée par Babelio. Malheureusement j'ai passé mon temps à accrocher et décrocher de l'histoire. Je ne peux pas vous dire pourquoi cette lecture ne m'a pas vraiment convenue. Peut être que je vais le mettre de coté et le retenter plus tard, c'était peut être pas le bon moment tout simplement, mon esprit était peut être préoccupé par autre chose. le suspense était là pourtant, je n'arrive pas à mettre le doigt sur l'élément qui fait que mon avis est mitigé.
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Dommage. Dommage car il y a suffisamment de passages qui montrent que l'auteur sait écrire ( à part une liste interminable de synonymes qui tombe comme un cheveux sur la soupe,trop de répétitions de 3 opposés comme chez Victor Hugo..), qu'il y a un fond de réflexion sur la société du mensonge et de la manipulation qui n'est pas inintéressant ( on nous dit que l'auteur est magistrate. Si c'est vrai ;) je peux comprendre qu'elle est souvent confrontée à cette réalité) et que la structure du récit est suffisamment complexe pour garder le lecteur en éveil et assez astucieuse, comme une chaine chronologique dont les maillons - correspondant chacun à un moment de l'histoire - serait étalés devant nous et que l'auteur nous ferait lire dans un ordre plus ou moins logique, prenant les plus récents en premier puis, de plus en plus, les plus anciens (d'où le suspens). La chaine reconstituée serait disposée en spirale. Mais j'ai dit dommage car ces qualités sont - en tous cas pour moi - gâchées par trop d'invraisemblances, des détails qui n'ont pas pu se passer comme l'auteur l'écrit : la gravité de l'accident dans une allée gravillonnée au sortir d'une maison, comme si une R5 pouvait à ce moment-là rouler suffisamment vite, le fait de vomir dans le visage d'un membre du jury lors d'un concours de musique, la manière dont le gardien concierge parle, la facilité avec laquelle un personnages subtilise, au resto, des cartes bancaires et des photos dans les poches, la manière dont se passent certaines rencontres (Tom et Marius), la manière dont la mère de Clémence (prénom tellement ironique) oublie comme par enchantement son inquiétude vis-à-vis de sa fille pour ce qui est de rester seule dans la voiture en forêt.. J'ai failli arrêter ma lecture ( la vie est trop courte pour perdre son temps avec des livres pas assez relus avant édition) à un peu plus de la moitié mais j'ai continué suite à un échange bref avec un lecteur sur Babélio.. et puis c'est suffisamment bien fait pour quand même avoir envie de connaître la suite. Des invraisemblances, des éléments pas plausibles, donc et des clichés. Si vous ne voulez pas en apprendre davantage ne lisez pas la suite car je parle d'éléments que vous êtes censé découvrir en lisant.: le coup du tunnel entre une chapelle et une villa fait très "Club des 5", le cagibi hyper bien dissimulé.. mais dont on ouvre l'entrée simplement en tirant sur le cordon d'une chasse-d'eau.. Il y a trop de passages qui sentent leur wikipédia et certains où l'auteur aurait mieux fait de se renseigner ( elle parle de "balles de chevrotine". ça n'existe pas). Dommage donc qu'un lecteur de l'éditeur ne lui ai pas fait remarquer ces quelques invraisemblances, ces choses impossibles. Les enlever aurait apporter plus de crédit à cette "histoire" à laquelle l'auteur nous invite à croire.. Bref, un récit qui se laisse lire mais qui a trop de défauts. Dommage..
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Été 89. Julia James prend quelques jours de vacances avec sa fille adolescente Clémence. En pleine écriture de son troisième livre, elle peine à le boucler et respecter le calendrier imposé par son éditeur. « le grand art des petites escroqueries » est au point mort, l'écrivaine patine. Une nuit, elle plante sa fille sur le palier de la dépendance louée à la célèbre famille Saint-Just et s'engouffre dans sa voiture, très agitée et passablement alcoolisée. L'inévitable se produit, Julia décède dans un terrible accident.
Vingt ans plus tard, Clémence apprend grâce à une indiscrétion que sa mère a survécu à cet accident, gravement blessée et lourdement handicapée certes mais vivante contrairement à ce que lui avait annoncé son père. Elle décèdera réellement 10 après la date notée sur le certificat de décès falsifié par le fameux avocat Saint-Just, complice de la supercherie.
Clémence décide donc de mener son enquête pour comprendre qui et pourquoi, et faire à nouveau son deuil.
J'ai beaucoup apprécié ce roman, l'alternance de temporalité, les mystères et secrets de famille empilés comme des strates sédimentaires. On gratte et on découvre un nouveau mensonge, une nouvelle escroquerie.
À force de patience le puzzle est résolu mais il restera évidemment quelques questions sans réponse.
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Ce livre m'a fait penser à deux choses. Une balle rebondissante multicolore dans un premier temps, vous savez ces balles qui rebondissent partout et qu'il faut éviter de lancer à l'intérieur du foyer sous peine de voir le vase de mémé se fracasser au sol et ensuite la pâtisserie communément appelée mille-feuille. Il va vous faire passer d'un personnage à un autre, d'une temporalité à une autre, à une vitesse folle. Soyez prévenu, dans le dernier ouvrage de Sophie Endelys ne laisse pas aucune échappatoire à son lecteur une fois la première page tournée.

La narration très dynamique enclenchée par l'auteur ainsi que sa superposition d'intrigues, de personnages et de temporalité pourrait donner le tournis comme ces fichues balles qui rebondissent plus vite que l'on ne peut les suivre du regard. Il appartient au lecteur de déceler l'ordre apparent derrière cette narration touffue.

En ce qui concerne les personnages on se concentre rapidement sur trois d'entre eux. Les flashbacks ne sont pas en italique comme on peut le voir parfois dans d'autres ouvrages, ils sont justes séparés par un saut de ligne mais ils sont malicieusement annoncés par le personnage lors de son monologue intérieur. Au lecteur d'être attentif et vigilant.

Le fait est, qu'une fois que l'on a intégré le style de l'auteure, l'on se retrouve emporté par cette intrigue tortueuse à laquelle l'image de la spirale, omniprésente dans le récit, correspond parfaitement. À mesure que l'ont pénétre plus profondément les secrets de Groumenville, les révélations s'empilent comme sur un mille-feuille pour former au final un récit sombre par ses thèmes mais léger dans son traitement.

La malice pourrait bien être le thème prépondérant de ce récit à mi-chemin entre l'enquête policière et la comédie humaine. Tout est question de paraître, chaque personnage ment à son entourage, ou au moins à lui-même, que ce soit par omission ou pour dissimuler un secret, par mesquinerie, par honte ou tout simplement pour servir ses objectifs.

Le thème de la tromperie, du faux-semblant et de la manipulation est omniprésent non seulement à travers les personnages et leurs actions mais aussi de par leurs métiers marionnettistes, lunetier, fabricants d'automates, romancière ou avocat. L'ouvrage tout entier baigne dans une atmosphère de mensonge où l'art de la tromperie est essentiel aux personnages comme l'air que nous respirons. Cette surabondance de manipulation pourrait finir par se révéler indigeste, l'auteur contrebalance un peu cet effet par un humour sarcastique et des personnages hauts en couleur sans y parvenir complètement.

Il est juste regrettable que le style soit parfois un peu brut de décoffrage, notamment dans les dialogues. Ceux-ci s'achèvent souvent par une pique de l'un des personnages, parfois avant même d'avoir commencé. Ce qui produit un effet abrupt qui empêche de se régaler pleinement de cet ingrédient de l'intrigue.

L'auteure a fait le choix de nous révéler les secrets les plus croustillants à travers des flashbacks bateau qui tombent comme un cheveu sur la soupe alors même que l'intrigue au présent piétine quelque peu. C'est relativement dommage surtout pour une intrigue aussi malicieuse et tortueuse. Il aurait été bon de voir certains personnages mettre la main à la pâte de manière plus active pour extirper les sombres secrets enfouis au lieu de les voir simples acteurs d'une comédie humaine qui prend des airs de tragédie à de rares occasions.

Une fois terminé la dernière bouchée digérée de cet ouvrage choral on reste un peu étourdi par la dégustation. le goût très sucré aurait pu être amoindri et il reste un peu sur l'estomac par sa consistance. Cependant le festival de saveur et l'originalité de la présentation ont réussi à égayer nos papilles et à nous emporter dans un récit qui parvient à être loufoque et sérieux à la fois.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Merci à Babelio et Les Presses de la cité pour la découverte de ce titre.
Des mensonges, des mensonges... encore des mensonges !
2010, Clémence est professeure de piano et pianiste plutôt douée. Mais, elle ne peut pas jouer en public. Un jour, elle reçoit un colis surprenant contenant des dessins réalisés par sa mère (écrivaine) entre 1989 et 1999. Sauf que sa mère est décédée en 1989... premier mensonge. Elle prend alors contact avec l'ancien éditeur de sa mère. Intriguée elle mène l'enquête. En parallèle,on découvre d'autres personnages professionnels du mensonge. Qu'est ce que la méthode Saint Just ? Qu'est il arrivé à Julia ?
Nous allons découvrir, au fil de la lecture, le passé de chacun et reconstituer le puzzle !
Un roman qui m'a plutôt plu. L'intrigue est bien ficelée et les indices sont savamment distillés. Par contre, certains passages sont moins utiles que d'autres. Ce qui nous fait perdre le fil de l'histoire. Globalement, j'ai passé un agréable moment à démêler le vrai du faux...
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