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Catherine Renaud (Traducteur)
EAN : 9782266332118
464 pages
Pocket (09/03/2023)
3.66/5   113 notes
Résumé :
Les hôpitaux sont censés être des lieux sûrs. Sauf quand une infirmière décide d'entrer dans la chambre d'un patient âgé avec une seringue contenant une surdose d'un médicament pour le cœur.
La même semaine, un livreur de journaux fait une macabre découverte : le corps nu d'une femme aux bras strié de petites incisions. La cause de la mort ? Le drainage de tout le sang de la victime.
L'inspecteur Jeppe K⌀rner, qui se remet d'un divorce douloureux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Polar nordique classique dont le prologue introduit une infirmière tueuse, qui se prend pour un ange, un ange de délivrance, fut-elle un ange de la mort...
Deux cadavres sont découverts, présentant les mêmes blessures spécifiques et mise en scène d'une similitude troublante qui ne peut être le fruit du hasard....
Jeppe Korner l'inspecteur chargé de l'enquête vient de divorcer récemment et en attendant de régler ses problèmes de logement vit de nouveau chez sa mère. Une adolescence retardée dont profite abusivement la dite mère...
Toujours en attendant de régler sa situation matrimoniale, il entretient une relation dont la nature est incertaine avec l'une de ses collègues tunisienne, Sarah Saïdani, mère de deux filles.
Sa coéquipière habituelle, Annette Werner, se remet d'un accouchement difficile, et subit les effets désastreux d'un blues post partum au grand dam de son mari, Svend.
Nyboe, le médecin légiste, J.H Clausen un technicien de la police scientifique, et Falck un inspecteur presqu'à la retraite complètent l'équipe.
Le roman s'étire dans une longue mise en scène où chacun des protagonistes prend la parole pour confier ses états d'âme au lecteur toujours plein d'empathie.
Ce dernier toujours patient s'interroge sur les relations existant entre les différents éléments que l'auteur veut bien lui jeter en pâture.
Patient mais avisé, il sait que le temps des connections viendra à qui sait attendre...
L'auteur fait également la part belle à la ville de Copenhague qui apparait comme l'un des personnages du récit.
"Il y a quelque chose de particulier à Copenhague e, automne. Une absence de lumière, un manque d'air. La ville refuse de prendre position sur la météo, comme s'il était trop douloureux d'accepter que l'été soit fini."
Les cadavres se succèdent et Jeppe est mis devant ses responsabilités par son supérieur hiérarchique, qui lui laisse deux jours pour résoudre le cas avant de confier l'enquête à un autre inspecteur, son jeune collègue Thomas Larsen...
L'enquête se concentre sur les anciens résidents, les responsables et salariés d'une maison d'accueil privée pour jeunes malades psychiatriques, dont les pratiques se révèlent ne pas respecter les standards de soins. La maison des Papillons est aujourd'hui fermée après l'enquête des services de santé remontant à plusieurs années.
Le médecin psychiatre à l'ambition démesurée, Peter Demant, Esther de Laurenti une femme mélomane amatrice d'opéra, Rita Wilkins et son mari les propriétaires des Papillons, semblent être liés par une histoire commune.
A Jeppe Korner de découvrir laquelle et comment elle pourrait expliquer la multiplication des cadavres exécutés avec un rituel identique...
Le récit permet à l'auteur d'explorer la théorie des humeurs corporelles chère à Hippocrate et remis au goût du jour par l'anthroposophe allemand Rudolf Steiner.
Cela permet également de montrer comment pour se dégager de certaines dépenses incompressibles, le secteur public de la santé, notamment psychiatrique, transfère des missions au secteur privé et ouvre la porte à des dérives qu'il ne peut plus contrôler.
Ces développement donnent une image de la société danoise très loin de la présentation idyllique que l'on en fait généralement.
Et toujours Copenhague qui "a une histoire d'amour avec la mer", qui "est une plante dormante qui vit du peu de soleil tombant sur ses feuilles."
Un roman agréable à lire.
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Un thriller pioché au hasard d'une allée d'une librairie s'est révélé être une très bonne pioche !

Ayant envie de quelque chose de nordique, ma foi j'ai été plutôt bien servie avec cette histoire se déroulant au Danemark, en plus de ne pas connaître beaucoup d'auteurs de cette région du monde. C'était...franchement dépaysant !

Sous une flotte ininterrompue, dans la grisaille de Copenhague, on tente d'élucider une énigme. Délaissés en plusieurs points d'eau différents, on trouve dans la capitale une série de cadavres tous décédés de la même façon, tandis qu'ailleurs, au même moment, quelqu'un dans un centre hospitalier joue à Dieu en injectant des substances mortelles aux patients, choisissant ainsi de les soulager de leurs souffrances.

L'histoire est centrée sur le personnel médical en général, et surtout sur les centres de santé mentale pour les jeunes. Il semblerait que les employés d'un de ces centres soit spécialement visés car ce sont leurs cadavres qui sont découverts l'un après l'autre. La question est de savoir qui est le ou la coupable ? On est vite dans le bain..

L'inspecteur Korner et son équipe sont chargés de l'enquête, tandis qu'en parallèle, leur collègue en congé maternité, Anette Werner, en manque d'adrénaline, ne peut s'empêcher de fourrer son nez dans l'affaire. Tous ces personnages colorés nous offrent un bel éventail avec lequel jouer, sans compter les employés du milieu de la santé et autres protagonistes. Chacun a son petit quelque chose à cacher.

Le récit, assez condensé, se déroule sur une période de cinq jours et des poussières.

L'intrigue est bien menée, divertissante, le lecteur se fait ballotter d'une hypothèse à l'autre, bien en peine de deviner la fin. Je me suis beaucoup amusée avec cette lecture, sans prise de tête. À noter toutefois qu'il y a beaucoup de personnages alors il vaut mieux ne pas prendre de pauses trop longues car on peut vite perdre le fil de qui fait quoi. Autrement, cette lecture fait le job et est pleinement satisfaisante.

Bien heureuse d'avoir trouvé cette autrice danoise, je tenterai de lire aussi son premier roman "L'enfant étoile".

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Je n'ai pas lu son premier livre donc je découvre cette auteure Katrine Engberg avec le papillon de verre.
En toute sincérité, j'ai passé un bon moment. Facile à lire et une enquête qui vous tient en haleine.

Nous sommes à Copenhague et durant l'intrigue nous visiterons la ville qui a l'air très agréable.
Une maison de santé privée "les papillons" où résident quelques jeunes qui ont des troubles psychiatriques.
Tout ne se passe pas au mieux entre ces murs et elle sera fermée.
Un livreur de journaux découvre un matin à l'aube un cadavre dans une fontaine nu et saigné à blanc. Les deux jours suivants même scénario toujours immergé mais dans des lieux différents.
Un lien les relie ils ont travaillé au même endroit.
Est-ce un patient qui veut se venger ou des parents mécontents ?
L'inspecteur Jeppe Korner, prend l'affaire en main et avec son équipe essaie de trouver l'assassin très rapidement avant un nouveau meurtre.
Normalement il travaille en duo avec Annette Werner, mais celle-ci est en congé maternité et ça ne lui plait pas du tout. Elle ne se sent pas mère, très mal dans sa peau, elle fait le minimum en l'allaitant. Pas facile d'être maman, on le vit toutes différemment.
Elle est frustrée de ne pas aller travailler et décide malgré tout d'enquêter seule.

Un bon rythme, du suspens. Ce n'est que mon avis et je vous le conseille.









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Encore un polar scandinave par un nouvel auteur ( nouveau pour moi, qui n'ai pas lu son roman précédent).
Il ne détonne pas par rapport à l'ensemble de la production : une intrigue ingénieuse, des personnages fouillés et attachants, dont la vie privée joue un grand rôle, et toujours cette atmosphère nordiques, ouatée, froide et un peu sinistre.
L'intrigue est assez "roublarde": l'auteur entretient le suspense grâce à une action et des points de vue éclatés, chacun des chapitres étant calculé pour laisser une fausse impression au spectateur en lui présentant un point de vue biaisé et en le laissant en tirer tout seul des conséquences erronées qui seront démenties quelques pages plus loin. Ainsi un personnage qui peut être l'assassin se rend chez un autre qui peut figurer sur la liste des futures victimes, avec sur lui quelque chose qui peut être l'arme du crime ; nous sommes invités à penser qu'un nouveau meurtre va avoir lieu ; au début du chapitre suivant, la victime potentielle a disparu, ce qui nous conforte dans notre raisonnement; et puis...
Ce procédé est employé tout au long du livre ; il ne nuit cependant pas à l'agrément de lecture, et renouvelle plaisamment le genre du whodun'it.
Il pousse aussi à réfléchir à la fragilité du raisonnement humain, toujours à la merci d'un biais cognitif.
Parallèlement le livre traite aussi du système psychiatrique danois, qui, malgré ses différences avec le français, n'est pas plus satisfaisant, notamment en ce qui concerne le défaut d'accompagnement des malades dits "guéris"à la sortie de l'institution. Décidément le paradis scandinave ne l'est pas tellement. A ce sujet, une petite anecdote. Pour dénoncer les défauts des EHPAD, sujet abondamment traité ces jours-ci, un reportage télévisé sur le système de maisons de retraite danois en a donné une image idyllique. Après lecture du "Papillon de verre, je me demande si une fois de plus on ne nous dit pas tout simplement que l'herbe est plus verte dans le pays d'a côté.
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Après un court prologue où une infirmière, qui a des relations compliquées avec ses collègues, injecte trois ampoules de médicaments, une dose létale, à un vieil homme on en vient au sujet principal du roman les autres meurtres.

Un lycéen qui distribue des journaux pour financer un voyage d'étude, découvre dans une fontaine du centre de Copenhague le cadavre d'une femme.
L'autopsie va révéler que la victime a été saignée à blanc. Elle est rapidement identifiée et une caméra révèle que le corps a été déposé par un individu en vélo cargo.

En l'absence de sa coéquipière en congé maternité, c'est l'inspecteur Jeppe Korner qui dirige l'enquête assisté par le reste des enquêteurs de la section criminelle.

D'autres victimes sont tuées de la même manière et on toutes un lien avec une maison d'accueil pour adolescents atteints de troubles et qui a fermé il y a deux ans.

Comme pour le premier roman de l'autrice, l'enquête est bien maîtrisée. de son côté Annette Werner qui n'arrive pas à accepter sa maternité tardive et qui s'ennuie à la maison se lance elle aussi dans l'enquête mais sans en informer ses collègues. Ce qui a pour effet de contrarier la logique de l'enquête et de rendre ce deuxième tome moins prenant que le premier. D'autant plus que le personnage central qui n'est pas encore sorti de son divorce entame une liaison avec l'une de ses collègues ce qui crée également des passages sans intérêt pour l'enquête.

Malgré les passages sur la vie personnelle compliquée de certains des personnages la dynamique de lecture reste assez bonne.

Un deuxième roman un peu en deçà du premier tome en terme de qualité.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
Le deuil imprègne tout ce qui est vivant et en retire la couleur. Le deuil est un néant qui s’insinue à travers les vaisseaux sanguins, les tiges des feuilles et les briques jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une coquille vide de ce qui était. Jeppe contempla la maison de la famille Ramsgaard avec un certain malaise. La maison mitoyenne n’affichait pas de signe évident de négligence, et pourtant, une tristesse pesait si lourdement sur le terrain qu’elle devenait palpable dès la descente de voiture. Peut-être était-ce la balançoire qui se balançait au vent, verte de mousse et trop petite pour les enfants de la maison, peut-être la plaque où le nom de Pernille Ramsgaard figurait toujours, deux ans après sa mort. Même la sonnette était triste, émettant un son fragile et incertain à peine audible à travers la porte d’entrée.
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Le deuil imprègne tout ce qui est vivant et en retire la couleur. Le deuil est un néant qui s'insinue à travers les vaisseaux sanguins, les tiges des feuilles et les briques jusqu'à ce qu'il ne reste qu'une coquille vide de ce qui était.
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Sur la chair décolorée par l'eau, les plaies s'ouvraient comme de petites portes contre-nature vers une âme envolée depuis longtemps. L'homme mort ressemblait à un personnage de Jérôme Bosch, un avertissement venu de l'enfer.
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Copenhague est une plante dormante qui vit du peu de soleil tombant sur ses feuilles. La ville peut être repliée sur elle-même pendant les périodes sombres, humides et venteuses qui occupent la plus grande partie d'une année scandinave. Mais quand les rayons du soleil frappent enfin, la ville se déploie en une floraison aussi soudaine qu'époustouflante.
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On peut perdre ce qu'on aime. L'amour ne rend pas invincible.
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Videos de Katrine Engberg (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Katrine Engberg
Katrine Engberg, la star du thriller danois, nous donne le pitch de son nouveau roman "Le Papillon de verre" paru chez Fleuve Editions : https://www.lisez.com/livre-grand-format/le-papillon-de-verre-lauteure-phenomene-du-thriller-danois-nouveaute-2022/9782265155022
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