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Critique de tynn


Il existe des personnages dans les romans de Vincent Engel qui se cachent ou se découvrent au gré des pages et des romans.

Les Absentes sont… et ne sont pas la suite de Retour à Montechiarro.
Les personnages, entrevus pour certains ailleurs, ont ici leur histoire propre, sur deux siècles en trois tranches temporelles.
Dans les deux premières parties, les Bruchola et les Della Rocca vont se croiser sur fond de ruine familiale, de rivalité de voisinage, de manque ou de trop d'amour. La troisième partie est contemporaine, histoire sentimentale plus actuelle et donc plus convenue.

Les femmes ont encore la part belle, mais elles ne font que passer, si peu retenues par les hommes qui en restent fragilisés, amputés de leur absence.

Un roman un peu insolite, aux intrigues en « mélimélo », qui peut frustrer le lecteur, en attente de la qualité narrative puissante de Montecchiarro. J'y ai pris beaucoup moins de plaisir, sans doute aussi par le contexte historique plus faible.

Les récits romanesques de l'auteur s'imbriquent et s'intercalent, nous laissant nous interroger et faire les rapprochements qui s'imposent. L'imagination est toujours foisonnante, les personnages bien construits, la plume alerte et travaillée. On peut regretter que les trois parties ne soient pas portées par la même flamme, donnant un déséquilibre à l'ensemble (j'avoue avoir un peu survolé le personnage de Baptiste Morgan).
En revanche le dépaysement est encore assuré entre la Toscane et Venise, magnifiquement peintes en mots choisis.
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