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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et bien, je suis un peu divisé sur mon ressenti après ma lecture.


Autant j'ai adoré ce que je vais appeler la première partie, celle où on cherche à découvrir les mystères de Maramisa, celle où Charles Vinel (le narrateur) est perdu dans la ville même, à se poser mille et une questions. Bref, la sensation de se trouver devant une énigme dont on ne sait absolument pas comment la résoudre, pas même une petite idée d'une première étape pour commencer. On peut alors laisser divaguer son esprit aux idées les plus folles, les confronter aux quelques faits à disposition et ensuite recommencer.


Pourtant, cette situation du récit ne dure pas. Charles Vinel (et donc nous) se voit éloigné de Maramisa. Et bien qu'il continue la traduction des textes sacrés de la ville et donc continue en quelque sorte de chercher à en résoudre les énigmes, il se concentre plutôt désormais à découvrir les origines de la personne qui l'a engagé pour travailler sur Maramisa.


Je ne vais pas vous mentir, cette seconde partie m'a beaucoup moins plu. Ne serait-ce que parce que les mystères autour de l'employeur sont au final d'une assez grande banalité et que le travail de traduction ne donne pas énormément de satisfaction. En effet, Charles Vinel traduit le texte comme par une intervention divine, sans plus d'explications.


En parlant d'explications d'ailleurs, j'espère que vous n'êtes pas du genre à renier les livres qui oublient en cours de route les mystères qu'ils ont lassés planer, parce que ce sera le cas ici. Cela peut être frustrant d'un côté, mais cela permet aussi aux lecteurs de continuer à fantasmer sur la solution. Il faut cependant trouver à mon avis un juste milieu. Juste milieu qui n'est pas atteint ici tant quasiment tout ce qui est développé dans la première partie est oublié dans la suite. Alors que, d'un autre côté, toutes les questions, ou presque, sur Hermann Kopf (l'employeur) trouvent une réponse.


Je me rends compte qu'au final ma critique peut sembler bien négative pour au final mériter 4 étoiles, mais que voulez-vous, je suis tombé amoureux de Maramisa, je ne peux rien faire de plus.


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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique. C'est un long roman et pour moi, impossible de le finir dans les 30 jours impartis. du coup, je viendrai compléter cette critique plus tard.

On connaît bien Engel pour ses romans qui se déroulent en Italie, dans des décors historiques. On évoque moins souvent ses romans à la trame plus contemporaine voire futuriste, ses dystopies en quelques sortes. Dans Maramisa, jusqu'ici, je retrouve pourtant un peu ce style, celui des romans qu'il publiait auparavant sous le pseudonyme de Baptiste Morgan : "La vie oubliée" et l'excellent "Mon voisin, c'est quelqu'un". L'époque n'est pas citée mais ressemble au présent ou à un futur pas trop lointain et, si certains lieux sont bien identifiés comme Venise, cité chère au coeur d'Engel, on ne sait pas exactement où il situe sa fameuse Maramisa, même s'il donne quelques indices.

L'histoire a un côté mystique bien que, grand amatrice d'Engel, je soupçonne des ressorts cachés et imagine un coup de théâtre dans la suite du récit, changeant le regard du lecteur sur cet aspect mystique. le roman est prenant et tient en haleine. Même si je suis plus absorbée par les échanges entre les personnages que par les introspections du narrateur, les rebondissements ravivent régulièrement mon intérêt et mon envie de connaître la suite des événements.

Je suis impressionnée par l'idée de départ et l'imagination déployée pour raconter cette histoire. Et comme toujours, je me délecte de la plume si fine et précise de l'auteur, dont le charme opère sur moi depuis mon premier Engel, au début des années 2000.

Edit octobre 2020 :

Finalement, j'ai fini ce livre près de deux ans après l'avoir commencé, ayant entrecoupé cette lecture d'autres.

Je ne conseillerais pas de découvrir Vincent Engel via ce roman. Je le préfère dans ses romans historiques. Je salue l'originalité du concept et la création pleine d'imagination mais j'ai trouvé que ça tirait en longueur. Évidemment, traîner dans ma lecture n'a pas aidé.

En résumé, c'est bien écrit parce qu'Engel reste un écrivain très talentueux mais il faut vraiment se laisser prendre par cette histoire assez démentielle pour apprécier pleinement ce roman.
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