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EAN : 9782370711823
233 pages
Le Temps des Cerises (07/01/2021)
3.8/5   5 notes
Résumé :
"La question de la violence fut stratégique tout au long d'un XXe siècle né à l'ombre de la Révolution française et riche en insurrections. Elle ne manqua pas d'interpeller les théoriciens d'un socialisme qui se voulait scientifique dans ses analyses et radical dans ses projets. Au vrai, l'approche historienne des conceptions d'Engels sur la violence croise, comme souvent, de très actuelles interrogations citoyennes ? La moindre n'est pas celle des voies alternative... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Le rôle de la violence dans l'histoire constitue un chapitre d'un ouvrage plus vaste voué à la réfutation des thèses du socialiste Eugen Dühring. Pour celui-ci, la violence est historique. Elle fonde les rapports entre les hommes et la constitution des formes politiques qui, à leur tour, génèreront des formes économiques.


Engels démontre au contraire, par le recours à des exemples historiques précis, que ce n'est pas l'état économique qui s'adapte aux conditions politiques mais le nouvel état économique qui crée des conditions politiques lui permettant de subsister et de se développer.


« C'est ainsi qu'une minorité dominante était renversée, qu'une autre minorité se saisissait à sa place du gouvernail de l'Etat et transformait les institutions publiques selon ses intérêts. Et, chaque fois, cette minorité était le groupe rendu apte au pouvoir et qualifié par l'état du développement économique et c'est précisément pour cela, et pour cela seulement, que lors du bouleversement la majorité dominée ou bien y participait en faveur de la minorité ou du moins l'acceptait paisiblement. »


Agacé par ailleurs par la pente à la diabolisation de la violence que les idées de Dühring colportent, Engels rappelle que la violence est légitime comme moyen de défense en tant qu'elle peut aussi être « l'instrument grâce auquel le mouvement social l'emporte et met en pièces des formes politiques figées et mortes ».


Le présent ouvrage ne contient pas seulement cet extrait de l'Anti-Dühring mais il comprend également, après la préface de Michel Pigenet, le rapport dressé par Engels des journées de Juin 1848 à Paris et l'Adresse du Comité central à la Ligue des communistes. Succèdent au Rôle de la violence, le tract sur l'Histoire de la ligue des communistes et l'Introduction à La lutte des classes en France. Cette dernière relativise l'échec des révoltes de 1848 et de 1870 en démontrant, par les transformations économiques qui suivirent (le développement d'une véritable bourgeoisie et d'un véritable prolétariat industriel), que les conditions d'une victoire du prolétariat n'étaient pas encore réunies pour conquérir la transformation sociale. Ou, comme dirait Francis Cousin : le capital n'est pas encore assez mûr pour l'abolition du capital. le sera-t-il un jour ? « Même si cette puissance armée du prolétariat n'a toujours pas atteint le but, […] il faut qu'elle progresse lentement de position en position dans un combat dur et obstiné ». le chapitre précédent, qui revenait sur l'histoire de la Ligue des communistes, en appelle au courage et à la ténacité de ses membres pour leur prouver qu'une cohésion profonde, point de convergence des revendications prolétaires, se fonde et se renforce. Et lorsque Engels écrit que « le mode de lutte de 1848 est périmé aujourd'hui sous tous les rapports », l'introduction de Michel Pigenet, aussi bien instructive sur le plan du contexte de rédaction des présents textes que sur son analyse du contexte actuel (avant 2020 donc), s'éclaire d'un nouveau jour : les révoltes populaires de demain ne seront pas une répétition des révoltes populaires de hier. le risque, cependant, demeure toujours le même : que la classe populaire ne se range finalement aux intérêts de la majorité gouvernante parce que le consensus économique semble indépassable – ou peut-être même parce qu'il lui convient.
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Etrange livre que ce recueil de textes de Friedrich Engels réunis par le Temps des Cerises. Il est tout d'abord censé être présenté par un texte de Michel Pigenet, qui ne parle des textes en question uniquement sur une quinzaine de pages, l'auteur ayant préféré refourguer ensuite, sur une trentaine d'autres, une sorte d'article (probablement refusé au Monde diplomatique), où il nous apprend qu'Engels a eu raison de traiter du sujet de la violence, dès lors que le pouvoir s'est toujours battu pour le garder. Et que la gauche c'était mieux avant. En gros. Rien n'est faux dans tout ce qui est dit ici, mais la fresque est tellement large qu'on n'en voit pas vraiment l'intérêt. Et puis ses catégories sont datées et son analyse perd l'essentiel : face à l'idée révolutionnaire, au coup de force, à la « doctrine du choc », un autre mode opératoire a fini par triompher à la fin du XXe siècle, fondé sur la patience, le secret et les réseaux oligarchiques obscurs, qui a fini par unifier capitalisme et communisme (ou capitalisme bancaire et capitalisme d'Etat, si on veut) en une grande dialectique dont la Chine de Deng Xiaoping serait le laboratoire et l'aboutissement. Ou la victoire posthume de Sidney Webb sur Lénine, pour peu que l'un et l'autre n'aient pas eu les mêmes « supérieurs invisibles », quelque part, qu'ils l'aient su ou non. Engels semble même l'avoir pressenti, étant à sa façon bien plus affûté que son commentateur ici trop occupé à débiter son canevas un peu simpliste.

Ainsi, passons un peu rapidement sur les articles concernant les journées de juin 1848, qui auraient gagné à être mieux introduits et qui auraient pu être accompagnés d'un plan de Paris de l'époque nous permettant de suivre la narration des combats avec plus d'exactitude que notre visualisation du Paris du début du XXIème siècle. On est en 1850 et les deux compères semblent tout juste tirer les conséquences de l'arnaque républicaine. Après le coup d'Etat bourgeois de 1789 (sa libéralisation de l'économie, son enrôlement de masse dans l'Armée et sa Terreur pour terminer sur un Empire franc-maçon…), le deuxième retournement du bourgeois contre le prolétaire en ce printemps (coloré ?) des peuples de 1848, semble de trop. Après s'en être servi pour reprendre le pouvoir à la noblesse, le bourgeois ne fera donc jamais rien d'autre que de maintenir le prolétaire – le quatrième état – dans ses fers. Pourtant dans une sorte de burkéeisme honteux, Marx comprenant parfaitement que le noble arrêté par son honneur et le prêtre arrêté par son Dieu, sont infiniment plus respectables comme maîtres que la crapule matérialiste ayant voué son âme au monde, il refuse pourtant toute réaction et pousse la logique jusqu'au bout : le prolétariat assumera la dictature avant d'être la classe élue qui mettra fin à l'Histoire de la violence. Donc, en attendant, tous au fusil, camarades, pour accoucher du messianisme prolétarien dans le sang ? Ce n'est pas si simple.

Après une adresse assez inintéressante du Comité central à la Ligue des communistes qui rappelle que le petit-bourgeois est un traitre et le prolétaire un cocu du bourgeois, nous arrivons au texte qui promet d'être central, sur le rôle de la violence dans L Histoire, de 1878. Or, il s'agit non seulement d'un extrait de L'Anti-Dühring mais, même si Engels rappelle dans son texte les thèses de Dühring, en l'absence d'appareil critique conséquent, le dialogue est assez peu captivant. de plus, on passe de manière abrupte de considérations pratiques sur la guérilla et la tenue d'un parti politique, à des considérations éthérées, très allemandes, qui perdent toutes saveurs après l'épice de l'action. Les robinsonnades de Dühring sont pénibles – Engels s'excuse d'y répondre – et la lecture assez fastidieuse, de sorte qu'on arrive péniblement à la page 158, avec l'impression d'être toujours à l'apéritif de la question.

Néanmoins un passage m'a marqué lorsqu'Engels dit qu'« en général la propriété privée n'apparaît en aucune façon dans l'histoire comme résultat du vol et de la violence » [p. 122] et qu'il explique que l'esclavage n'a pas été aboli par la révolte “spartakiste” mais quand le modèle économique était supplanté par un autre [p. 121]. La violence n'est donc pas une contre-violence légitime à une violence originelle et la lutte armée n'est pas le bon moyen de dépasser un état inégalitaire.

Tout cela se précise dans le dernier texte, l'introduction aux Luttes des classes en France, datant de 1895 et qui constitue le « “testament politique” de son auteur » [p. 18], seul texte introduit par deux pages d'appareil critique, seul texte qui semble vraiment compter, finalement : page 195, il était temps… Dans ce texte, Engels revient très honnêtement sur l'impossibilité technique du coup de force, parce que la ville a été repensée pour le rendre impossible, que l'armement des forces bourgeoises est trop évolué pour qu'on puisse y répondre comme en 1848, et que même si les hommes se battent bien et sont unis (ce qui n'est pas évident car la police sait diviser et infiltrer) le camp opposé a trop d'avantages pour que cela vaille la peine d'être tenté :
"La rébellion d'ancien style, le combat sur les barricades, qui, jusqu'à 1848, avait partout été décisif, était considérablement dépassé.” [P. 219]

Au contraire, Engels défend la tactique de l'entrisme patient dans les institutions par le biais du vote, et rend vigilant contre toute provocation bourgeoise ou incitation à reprendre le pavé, dès que la bourgeoisie a besoin de prétexte pour durcir une législation. Plutôt que tomber dans ce piège, Engels prend un autre modèle, celui des chrétiens.

“Il y a maintenant presque exactement mille six cents ans que dans l'Empire romain sévissait également un dangereux parti révolutionnaire. Il sapait la religion et tous les fondements de l'Etat. […] Mais depuis assez longtemps déjà il se croyait assez fort pour paraître au grand jour. Ce parti révolutionnaire était connu sous le nom de chrétien avait aussi sa représentation dans l'armée. [… L'empereur Dioclétien] intervint énergiquement, car il en était encore temps. Il promulgua une loi contre les socialistes, je voulais dire une loi contre les chrétiens. […] Cette loi d'exception resta elle aussi sans effet. […] Celui-ci se vengea par la grande persécution de l'année 303 de notre ère. Ce fut la dernière du genre. Et elle fut si efficace que dix-sept années plus tard, l'armée était composée en majeure partie de chrétiens et que le nouvel autocrate de l'Empire romain qui succéda à Dioclétien, Constantin, (…) proclamait le christianisme religion de l'Etat.” [P. 232-233]

Le livre termine sur ces mots. Non pas le messianisme humaniste du prolétariat (aujourd'hui disparu en Occident) ayant pour tâche de terminer L Histoire, mais l'universalisme et l'égalitarisme des Evangiles. Plus qu'un aveu de la part de l'industriel anglais, un message pour le gilet jaune qui s'est fait nasser dans les rues de Paris, flashballé, caricaturé dans les media quand lui se soulevait une fois qu'il avait compris l'arnaque technototalitaire et oligarchique de la transition écologique (qu'on lui demanderait encore de payer après qu'il a sauvé les banques et la finance en 2008). Un espoir pour tous les éveillés qui ont compris l'arnaque covidienne que l'hyperbourgeoisie utilise pour le liquider physiquement et ne garder plus que quelques amuseurs et réparateurs de machines, dans un Nouvel Ordre Mondial, la république universelle rêvée par les bourgeois du XVIIIème siècle et – apparemment – techniquement réalisable aujourd'hui, où peu auront le droit d'exister (sauvetage de la planète oblige). Jésus est vivant, même si on brûle ses églises et tente de détruire sa civilisation depuis deux siècles. L'Armée ne se laissera pas corrompre au point de tirer sur le peuple asservi – quelque chose de l'ancienne noblesse n'est pas mort, en elle. le Royaume de France est plus grand que le banquier et les maîtres qui l'ont imposé pour liquider la France. le Royaume de Dieu est plus fort que celui de Lucifer. Anarchasis Cloots et Sidney Webb perdront, tous comme les rêves prométhéens de Lénine ont implosé. Il y aura peut-être des martyrs, mais il y aura la victoire. Socrate, Jésus et Gandhi nous épaulent d'où ils sont. le rôle de la violence, c'est peut-être juste de réveiller la conviction et le courage.
Lien : http://san3tiago.com/role-de..
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Ce recueil de textes met en lumière un théoricien socialiste et marxiste encore relativement méconnu, Engels. Si l'ombre de Marx et aussi son mythe, sans doute, ont trop souvent recouvert ce penseur pourtant si essentiel à la littérature communiste et marxiste, cet ouvrage présente la qualité indéniable de tirer de l'oubli des textes pourtant fondateurs, et par-là même permet à ses lecteurs de redécouvrir un XIXème siècle qui a vu naître cette pensée matérialiste dans un contexte de contestations prolétaires.

Que retenir, finalement, de ce livre construit autour de la thématique de la violence ?

D'abord, la grande pertinence des propos et des thèses de son auteur qui ont contribué à façonner un mouvement politique et à articuler la théorie de la lutte des classes à la pratique de la contestation révolutionnaire et prolétarienne. Sa théorie de la violence, selon laquelle cette dernière est subordonnée aux conditions matérielles et donc aux faits économiques pour faire court, est encore d'une incroyable actualité et beaucoup de ces propos sont, je crois, encore valable aujourd'hui.

Aussi important, sans doute, sont les témoignages d'Engels sur une époque encore méconnue et qui ont recouvert une grande partie du XIXème siècle.

Surtout, à travers ces écrits, c'est l'origine de tout le mouvement communiste et marxiste qui nous est présentée : on y découvre toute la complexité de ces théories économiques et philosophiques, l'incroyable richesse de la pensée de ceux qui y ont contribué, mais aussi les divergences internes à ce mouvement.

Bref, ce recueil représente une formidable occasion de se replonger dans l'Histoire et offre la possibilité à ses lecteurs de (re)découvrir des textes qui éclairent d'une lumière bienvenue notre modernité.

Merci aux équipes de Babelio et aux Editions le Temps des cerises pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse Critique. Cette lecture aura été enrichissante !
Lien : https://mon-imaginarium.wixs..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Le mode de lutte de 1848 est périmé aujourd’hui sous tous les rapports, et c’est un point qui mérite d’être examiné de plus près à cette occasion. Toutes les révolutions ont abouti jusqu’à présent à l’évincement de la domination d’une classe déterminée par celle d’une autre ; mais toutes les classes dominantes n’étaient jusqu’à présent que de petites minorités par rapport à la masse du peuple dominé. C’est ainsi qu’une minorité dominante était renversée, qu’une autre minorité se saisissait à sa place du gouvernail de l’Etat et transformait les institutions publiques selon ses intérêts. Et, chaque fois, cette minorité était le groupe rendu apte au pouvoir et qualifié par l’état du développement économique et c’est précisément pour cela, et pour cela seulement, que lors du bouleversement la majorité dominée ou bien y participait en faveur de la minorité ou du moins l’acceptait paisiblement.
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En général, la propriété privée n’apparaît en aucune façon dans l’histoire comme résultat du vol et de la violence. Au contraire. Elle existe déjà, limitée toutefois à certains objets, dans l’antique communauté naturelle de tous les peuples civilisés. A l’intérieur même de cette communauté, elle évolue d’abord dans l’échange de marchandise. Plus les produits de la communauté prennent forme de marchandise, c’est-à-dire moins il est produit pour l’usage propre du producteur et plus ils sont produits dans un but d’échange, plus l’échange, même à l’intérieur de la communauté, supplante la division naturelle primitive du travail, plus l’état de fortune des divers membres de la communauté de la propriété foncière est profondément de la communauté devient inégal, plus la vieille communauté de la propriété foncière est profondément minée, plus la communauté s’achemine rapidement à sa dissolution en un village de paysans parcellaires. […] Partout où la propriété privée se constitue, c’est la conséquence de rapports de production et d’échanges modifiés, et cela sert l’accroissement de la production et le développement du commerce – cela a donc des causes économiques. La violence ne joue en cela aucun rôle.
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Ainsi parle M. Dühring :
Thèse : La domination de la nature (par l’homme) suppose la domination de l’homme (par l’homme).
Preuve : La mise en valeur de la propriété foncière sur de vastes étendues ne s’est jamais ni nulle part réalisée qu’au moyen d’esclaves.
Preuve de la preuve : Comment pourrait-il y avoir de grands propriétaires fonciers sans esclaves, étant donné que le grand propriétaire foncier avec sa famille et sans esclaves ne pourrait certes cultiver qu’une partie minime de sa propriété ?
Donc : Pour prouver que l’homme, afin de s’assujettir la nature, a dû d’abord asservir l’homme, M. Dühring métamorphose sans autre forme de procès la « nature » en « propriété foncière sur de vastes étendues » et il reconvient aussitôt cette propriété foncière – sans qu’on sache de qui elle est la propriété ! – en propriété d’un gros agrarien qui, naturellement, ne peut pas cultiver sa terre sans esclaves.
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Ordre opprimé, à l’origine tributaire de la noblesse féodale régnante, recruté parmi les corvéables et des serfs de toutes catégories, c’est dans une lutte sans répit avec la noblesse que la bourgeoisie a conquis un poste de pouvoir après l’autre et, finalement, a pris possession du pouvoir à sa place dans les pays les plus évolués ; en France, en renversant directement la noblesse ; en Angleterre, en l’embourgeoisant de plus en plus et en se l’incorporant pour en faire son couronnement décoratif. Et comment y est-elle parvenue ? Simplement par une transformation de l’ « état économique », que suivit tôt ou tard, de bon gré ou par la lutte, une transformation des situations politiques. La lutte de la bourgeoisie contre la noblesse féodale est la lutte de la ville contre la campagne, de l’industrie contre la propriété foncière, de l’économie monétaire contre l’économie naturelle, et les armes décisives des bourgeois dans cette lutte furent leurs moyens de puissance économiques accrus sans arrêt par le développement de l’industrie, d’abord artisanale, puis progressant jusqu’à la manufacture, et par l’extension du commerce.
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[…] même en excluant toute possibilité de vol, de violence et de dol, en admettant que toute propriété privée repose à l’origine sur le travail personnel du possesseur et que, dans tout le cours ultérieur des choses, on n’échange que des valeurs égales contre des valeurs égales, nous obtenons tout de même nécessairement, dans la suite du développement de la production et de l’échange, le mode actuel de production capitaliste, la monopolisation des moyens de production et de subsistance entre les mains d’une seule classe peu nombreuse, l’abaissement de l’autre classe, qui forme l’immense majorité, au niveau de prolétaires non possédants, l’alternance périodique de production vertigineuse et de crise commerciale, et toute l’anarchie actuelle de la production. Tout le processus s’explique par des causes purement économiques sans qu’il ait été besoin d’avoir recours une seule fois au vol, à la violence.
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