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Garth Ennis présente Hellblazer tome 1 sur 3
EAN : 9782365776059
416 pages
Urban Comics Editions (27/02/2015)
4/5   30 notes
Résumé :
Après avoir affronté les hommes et créatures démoniaques les plus dangereuses de Londres, John Constantine, magicien cynique et désinvolte devenu enquêteur, doit aujourd’hui faire face à un ennemi qu’il ne peut ni duper ni distancer : le cancer. Le diagnostic ne lui donne que quelques mois à vivre. Un temps qu’il va devoir mettre à profit pour trouver un échappatoire. Un salut inespéré qu’il trouvera peut-être auprès des Seigneurs des ténèbres.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce tome fait comprend les épisodes 41 à 56 initialement parus entre 1991 et 1993, c'est-à-dire les premiers écrits par Garth Ennis.

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- Épisodes 41 à 46 - John Constantine est de retour à Londres dans une chambre minable. Un matin il se réveille et crache du sang dans le lavabo. Une visite chez le médecin confirme ce qu'il craignait : il a un cancer des poumons en phase terminale, avec quelques semaines à vivre. Un mauvais rêve prémonitoire confirme ce qu'il sait déjà : après la mort il est bon pour les Enfers où tous ceux dont il a causé la mort l'attendent de pied ferme. Il va visiter un service de cancéreux où il fait la connaissance de Matt alité en phase terminale. Il lui offre une clope. Il se rend à Dún Laoghaire, dans la banlieue de Dublin (Irlande), pour demander l'aide d'un ancien ami magicien, Brendan Finn. le cancer progresse inexorablement.

Quand Garth Ennis reprend la série, il est confronté à plusieurs évidences. Pour commencer, Jamie Delano a fait sien John Constantine au point qu'il était possible d'identifier les questionnements du personnage avec l'auteur (à commencer par Péchés originels). Ennis ne peut pas se contenter de faire du sous-Delano. Ensuite, Delano a laissé le personnage sans aucune attache ni intrigue en cours. Ennis ne dispose pas de direction préétablie, ce qui peut s'avérer aussi pratique que paralysant. Avec cette première histoire, le hiatus d'avec Delano est incommensurable. le lecteur passe de sommets métaphysiques, à une déchéance physique très ordinaire, très banale. Et pourtant...

Et pourtant, avec le recul, il est possible de constater que Garth Ennis utilise le personnage exactement comme Delano, en en faisant une sorte de prolongement de lui-même. le lecteur retrouve bien cet individu cynique et sarcastique issu du prolétariat anglais, la dimension horrifique à la fois réelle (la maladie) et surnaturelle (les démons et les anges, avec de rares pratiques magiques).

Avec le recul, il est possible également de distinguer une des thématiques principales de l'oeuvre d'Ennis : l'amitié entre hommes. Ici il s'agit des relations que Constantine noue avec Matt, le malade alité, et des retrouvailles avec Brendan Finn. Ennis sait montrer l'investissement émotionnel de Constantine dans ces relations, ainsi que l'enrichissement affectif mutuel qui en découle pour les personnes concernées. Il est possible également de remarquer le rôle non négligeable joué par les bars et autres pubs.

À l'issue des 6 épisodes, le lecteur reste avec la sensation d'avoir partagé les épreuves de Constantine, et ses pensées tout du long. Or un retour en arrière montre qu'Ennis n'abuse pas de la voix off donnant accès au flux de pensée du personnage. Finalement la majeure partie de la personnalité et des états émotionnels de Constantine passent au travers de ses dialogues avec les individus qu'ils croisent de Matt, jusqu'à sa soeur Cheryl, sans oublier Chas Chandler le conducteur de taxi. Ennis fait d'ailleurs un effort visible pour citer la continuité établie par Delano dans les tomes précédents.

Dans le déroulement du récit, Ennis met en scène un ange et des démons. Il reprend le cadre de départ de la série, à base d'une religion catholique dans laquelle il existe un Paradis, et un Enfer, et toute la cohorte de créatures qui vont avec. Comme Delano, il s'en sert pour montrer en quoi Constantine est un rebelle qui refuse l'autorité des représentants du bien comme du mal, refusant de leur reconnaître quelque droit que ce soit sur les êtres humains. Il est possible d'y voir un refus des élites (politiques ou autres) décidant du sort des individus qui forment le peuple, un besoin viscéral de maintenir un regard critique sur ces élus et autres qui restent fondamentalement des êtres humains comme les autres, tout aussi faillibles.

Ces 6 épisodes sont dessinés par Will Simpson (artiste ayant travaillé pour 2000AD, ayant également dessiné Vamps d'Elaine Lee), et encrés par Mark Pennington (épisodes 41 et 42), Malcolm Jones III (43), Tom Sutton (44 & 45), et Mark Pennington, Mark McKenna, Kim DeMulder, et Stan Woch (épisode 46). Simpson n'a pas la tâche facile parce que le scénario d'Ennis comprend de longues, très longues plages de dialogues, sans action.

Par exemple l'intégralité de l'épisode 45 se décompose en 3 séquences de dialogues, sans autres actions que les mouvements des personnages. le lecteur découvre ainsi un numéro dépourvu d'arrières plans, à part 3 lattes de bois dans un coin de case, et une embrasure de porte dans une autre. Les visages ont beau être expressifs, cela ne suffit pas à maintenir l'intérêt visuel de la narration. Cette capacité à dessiner des visages réalistes avec des expressions parlantes participe pour beaucoup à rendre les personnages plus vivants. Ils sont ordinaires, facilement accessibles au lecteur.

Ennis ayant fait le choix d'établir une partition étanche entre les scènes normales et les scènes surnaturelles, le style de Simpson est totalement adapté pour ces moments normaux, avec des personnages se conduisant comme dans la vie de tous les jours. Par contre, il est moins à l'aise quand le surnaturel devient majoritaire dans la scène. Il reste crédible lorsque le surnaturel (présence d'un ange ou d'un démon) n'est qu'un élément parmi d'autres. En fonction des goûts du lecteur, il pourra apprécier plus un encreur qu'un autre, leur travail donnant un aspect fini différent d'un épisode à l'autre. J'ai une préférence pour le travail rehaussant les textures de Malcolm Jones III; et pour celui de Sutton introduisant une forme de saleté ambiante.

À la première lecture, il est pourtant possible d'éprouver la sensation que ces dessins sont très fades et qu'il s'en dégage une impression d'uniformité plate. Il faut un peu de temps pour se rendre compte que cet effet provient de la mise en couleurs de Tom Ziuko. À cette époque, l'infographie est encore un outil balbutiant et une partie des metteurs en couleurs expérimente avec les techniques existantes en faisant tout pour s'éloigner des schémas habituels des comics de superhéros. Comme le fait remarquer Tornado dans son commentaire, Ziuko utilise une approche conceptuelle basée sur une palette restreinte, avec une teinte majeure en fonction de la scène. Ce choix a tendance à noyer toutes les cases dans une ambiance uniforme et insipide (à mes yeux).

À condition de pouvoir dépasser le départ de Jamie Delano, le lecteur découvre une histoire à nouveau bien noire, mêlant horreur quotidienne et surnaturelle, d'une façon très personnelle, propre au nouveau scénariste Garth Ennis. le ton change et Ennis adapte le personnage en conservant les fondamentaux. le récit est moins métaphysique, mais la réflexion n'a pas disparu, et l'intrigue recèle plusieurs surprises montrant que le personnage n'a rien perdu de ses talents de manipulateur.

Les dessins restent dans un registre adulte, avec une approche différente, plutôt bien adaptée au récit. Ils souffrent de la conception du récit qui s'appuie sur d'abondants dialogues qui ne donnent pas grand-chose à voir. Tom Ziuko (metteur en couleurs) continue d'expérimenter avec les moyens à sa disposition pour un résultat très personnel plus ou moins convaincant. Entre 3 et 4 étoiles.

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- Épisodes 47 & 48 - John Constantine fréquente un pub en particulier "Northampton arms", tenu par Laura (la veuve de Freddie). Mais le propriétaire a décidé de vendre, et l'acquéreur a des projets bien arrêté : raser le pub, toucher l'argent de l'assurance et réaliser un projet immobilier. le fantôme de Freddie veille sur Laura, mais ce ne sera pas suffisant. Épisode 49 - C'est Noël, et John Constantine n'a pas de cadeau pour Kathy Ryan (Kit, l'ancienne compagne de Brendan Finn). En plus, il doit remonter le moral du Seigneur de la Dance (celui de la chanson reprise dans le spectacle Lord of the Dance) qui erre sur Terre désespéré par la disparition de l'esprit des fêtes païennes ayant préexisté au Noël chrétien.

Avec le premier épisode, le lecteur se rend compte que Garth Ennis a trouvé le ton juste, entre un John Constantine au-dessus du commun des mortels grâce à son savoir ésotérique, et un sujet personnel (le pub comme lieu accueillant). En y ajoutant une touche de surnaturel, il écrit un épisode parfait respectant les conventions de la série, tout en écrivant un épisode très personnel. le deuxième épisode ajoute une touche de criminalité ordinaire, là encore à la fois raccord avec l'auteur, et avec le personnage de John Constantine.

Le troisième épisode est un peu plus convenu avec ce personnage incarnant une survivance d'un passé païen, supplanté par le totalitarisme spirituel de l'église catholique. Mais comme Ennis situe à nouveau une partie de l'intrigue dans un pub à descendre des bières, il y a toujours cette ambiance chaleureuse et cette sensation irremplaçable d'être assis à côté de l'auteur qui nous raconte son histoire.

Ces épisodes sont dessinés par 3 équipes différentes : épisode 47 par Will Simpson encré par Stan Woch, épisode 48 par Mike Hoffman également encré par Stan Woch et épisode 49 dessiné et encré par Steve Dillon (futur compère d'Ennis à partir de 1995 sur la série Preacher). Dans le premier épisode, l'encrage de Woch vient compléter avec adresse les dessins de Simpson qui gagnent en substance et en densité, tout en restant peu agréables à l'oeil.

Le scénario très organique suffit à pallier la nature peu agréable des dessins. Par contre, même Woch n'arrive pas à rendre les dessins d'Hoffman substantiels, ni même agréables. Heureusement le scénario reste toujours plein de verve. Les dessins clairs et très faciles à lire de Dillon forment un oasis esthétique bienvenu, après l'épreuve de ceux d'Hoffman. le style de chacun de ces 3 dessinateurs est totalement déconnecté de l'esthétique des superhéros ce qui apporte une crédibilité supplémentaire aux aventures de Constantine. 4 étoiles.

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- Épisode 50 - John Constantine a une longue conversation dangereuse avec le Roi des vampires qui souhaite l'enrôler à son service. Épisode 51 - Après un exorcisme peu concluant et salissant, John Constantine emmène des affaires à laver à la laverie automatique, où les autres clients sont comme troublés par les effluves de l'exorcisme raté. Épisodes 52 à 55 - Sir Peter Marston requiert l'aide de John Constantine pour arrêter un tueur en série issu de la haute société et possédé par un démon. Épisode 56 - Constantine voit dans le métro un individu se livrer à des confidences très embarrassantes à tue-tête et à la cantonade.

Avec l'épisode 51, John Smith (scénariste) et Sean Phillips (dessinateur et encreur) réussissent un excellent récit, une aventure parfaitement intégrée dans les conventions de cette série, un John Constantine dans un moment de fatigue, donc éprouvant plus de difficultés à surmonter cette épreuve psychique. Phillips est encore relativement débutant, avec des dessins s'appuyant sur des photographies retouchées pour les arrières plans, pour une ambiance des plus réalistes. le malaise est palpable de bout en bout du fait de petits décalages faisant monter une paranoïa suffocante. 5 étoiles.

Avec "Dangerous habits" (épisodes 41 à 46), Garth Ennis avait raconté une histoire reposant sur une intrigue très habile, inoubliable même ; il restait à déterminer quelle direction donner à sa version des aventures de John Constantine. Dans ces épisodes, Ennis raconte 2 types d'histoires de nature différente. Il y a celle où Constantine enquête sur une manifestation surnaturelle qui provoque des comportements allant d'anormaux (l'individu clamant ses sales petits secrets dans des endroits publics) à franchement horrifique (l'individu fasciné par la mutilation de la chair, le tueur en série massacrant ses victimes).

Dans ces histoires (épisodes 52 à 56), toute l'inventivité malsaine et parfois macabre d'Ennis peut s'exprimer dans des moments énormes, du plus sanglant (un individu dévorant sa propre chair à pleines dents) à l'humour le plus noir (un homme sniffant les cendres de père suite à un tour de passe-passe de Constantine). Ennis a conservé le dispositif initié par Jamie Delano qui consiste à donner accès, au lecteur, aux pensées de Constantine par le biais de cellules de texte. L'ironie et les sarcasmes du personnage sont mordants, mêlant pragmatisme et léger mépris pour un effet décapant. Ces épisodes se lisent avec grand plaisir, surtout quand le dessinateur est à la hauteur. 5 étoiles.

Les épisodes 52 à 55 sont dessinés et encrés par Will Simpson. Comme précédemment, le lecteur peut apprécier que Simpson a une approche graphique assez naturaliste. le fait qu'il s'encre lui-même lui permet d'affiner les visages et de préciser les textures des étoffes et des murs. du coup, ses dessins sont plus agréables et plus substantiels. Les dessins de David Lloyd (épisode 56) sont toujours aussi magnifiques dans leur encrage établissant une ambiance très noire, même s'ils sont un peu moins peaufinés que dans V pour Vendetta).

Le deuxième type d'histoires d'Ennis raconte les affrontements de Constantine contre les principaux démons des enfers. C'est ainsi que dans l'épisode 50 il a une (très) longue discussion (les trois quarts de l'épisode) avec le Roi des vampires pendant laquelle Ennis revient sur les événements les plus importants de la vie de Constantine et développe ce nouveau personnage. Ennis est un peu moins crédible dans ces confrontations tout en stratégie. Il remplit ses obligations de maintenir une forme de continuité avec le reste de l'univers DC (à l'époque le label Vertigo n'existait pas encore) en évoquant la série "Sandman" (Lucifer ayant abandonné les Enfers). Comme beaucoup de scénaristes, Ennis se heurte à l'incohérence du concept de base des Enfers dans cet univers semi partagé. La hiérarchie des Enfers est très floue, sa géographie encore plus. La seule occupation des démons semblent être de tourmenter des âmes, mais avec quand même une possibilité réduite de se manifester sur Terre, selon des règles très fluctuantes. Chaque démon semble être dans l'ignorance totale de ce que fait son voisin, etc.
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Après le succès des DC Signatures, Urban Comics propose aussi ces volumes, classés par scénariste dans le but de suivre un arc primordial sur un certain personnage, pour le label Vertigo. Garth Ennis et son run sur Hellblazer, la série de l'anti-héros John Constantine, ouvrent le bal.

Garth Ennis reprend le personnage mystique à un tournant de sa vie : John Constantine est atteint d'un cancer du poumon et le premier arc « Dépendance mortelle » décrit sa façon tout à lui de contrer son addiction aux cigarettes. Chaque étape est une manière de repousser l'échéance finale, ou même celle d'une éventuelle chimiothérapie. En cinq épisodes et un épilogue, Garth Ennis emmène Constantine au fond du fond pour qu'il prenne conscience de tous ses péchés, de toutes ses vilénies, afin de mieux rebondir si jamais il en a l'occasion. Et si normalement « l'occasion fait le larron », avec John Constantine nous avons déjà le larron, donc son credo serait plutôt « le larron fait l'occasion » et, de fait, il sait mentir, tricher, biaiser afin de se la créer l'occasion qui lui sauvera la vie (ou qui embêtera le plus de monde en Enfer, ça dépend du point de vue).
Au dessin, s'enchaînent William Simpson, Steve Dillon et David Lloyd. Tous trois ont des styles différents, mais dans l'ensemble ils peignent des ambiances volontairement glauques où à tout moment, peut surgir un mauvais esprit à n'importe quel coin de case. Un peu comme Gabriel Rodriguez des années plus tard, tous trois à leur façon réussissent à glisser de l'horreur dans des scènes quotidiennes, ainsi que des émotions banales dans des scènes horrifiques ; d'ailleurs, Steve Dillon est très reconnaissable puisqu'il usait des mêmes ficelles efficaces dans Preacher. Une fois passé le premier long arc, il est vrai que la tension retombe car la mort est (légèrement) moins présente, ce qui laisse d'autant moins de place à l'horreur. John Constantine retrouve alors des enquêtes plus tranquilles, même si elles tournent toujours autour de l'ésotérique, le tout dans une atmosphère ô combien anglaise, puisque nous passons des clubs aristocratiques aux rues populaires et industrieuses des villes du Nord.

Ce n'est donc pas pour rien que ce run (et surtout l'arc « Dépendance mortelle ») est resté dans les annales, car il marque les esprits avec un propos choc, des scènes rudes et un dessin abrupt.

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Dans cette 1e intégrale (regroupant les épisodes 41 à 56, paru entre 1991 et 1993), on fait la connaissance d'un anti-héros devenu légendaire dans l'univers des comics : John Constantine, magus et « enflambeur » de l'enfer.
Personnage cynique, grande gueule et réfractaire à toute moralité (sauf l'amitié !), on le suit, après la première histoire (« Dépendance mortelle ») dans laquelle il est confronté à son cancer de poumons et se joue des Seigneurs des Ténèbres, dans des enquêtes plus courtes et empreintes d'occultisme.
Épisodes sombres et souvent horrifiques, visités par des démons, esprits et un vampire, dans une ambiance de « roman noir » anglais.
Le graphisme de trois dessinateurs différents et plutôt « brut de coffre » ne m'a pas trop attiré, mais dans cet album de plus de 400 pages, j'ai eu largement l'occasion de m'attacher à ce manipulateur bilieux, ayant du coeur, qu'est Constantine et je me ferai un plaisir de le rencontrer de nouveau dans la deuxième intégrale.
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Jusqu'à présent, je ne connaissais Constantine que par le film et la série éponymes. Il était temps que je me penche sur son média d'origine : le comics ! Avec Garth Ennis présente Hellblazer, Urban Comics permet au célèbre anti-héros de revenir enfin en France.
Cette édition ne propose que l'arc narratif (tout de même conséquent !) de Garth Ennis. le volume, très épais, justifie le prix qui peut paraître élevé de prime abord.
La première aventure de Constantine est celle qui a servi d'inspiration au scénario du film - parfait pour une néophyte comme moi, qui a donc pu ainsi démarrer sur un terrain familier avant de découvrir des contrées totalement inconnues.
Constantine aura affaire à différents démons, au diable lui-même, à des spectres et au roi des vampires au fil des histoires proposées. Tout au long, on pourra voir ses relations avec ses proches, avec des personnes qu'il rencontre en chemin et avec lesquelles il noue des liens. Bien que cynique à souhait, rebelle à tout, et d'un caractère de chien, on s'attache, malgré nous, à cet anti-héros qui n'aime rien tant que rouler les démons dans la farine (malgré le danger), et même jouer un vilain tour au diable (avec un passage d'anthologie ! Non, même deux !).
Evidemment, on est dans un comics sombre, voire horrifique, et certaines cases comportent donc du sang et des tripes - âmes sensibles, s'abstenir !
J'ai pu lire la série (tout du moins ce premier tome) à la bibliothèque et je suis contente de découvrir enfin l'histoire originelle de Constantine. Hellblazer est véritablement un grand classique du genre et son héros, malgré son caractère irascible, reste dans les annales.
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critiques presse (1)
ActuaBD
13 novembre 2017
Une intrigue à l'anglaise, voici le choix de Mike Marey, avec une tournure sociale, et une ambiance sombre à souhait. Pour les amateurs de polars noirs !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Je suis celui qui sort de l’ombre, drapé dans son trench-coat, armé de ses clopes et de son arrogance, prêt à affronter la folie.
Oh ouais, je maîtrise à fond, j’vais vous sauver même si ça peut vous coûter jusqu’à votre dernière goutte de sang, je vous débarrasserai de vos démons.
Un bon coup de pied dans les couilles, et je leur crache à la gueule tant qu’ils sont à terre, avant de replonger dans l’obscurité après un dernier clin d’œil, une dernière vanne.
Ma route est solitaire… Qui voudrait marcher à mes côtés ?

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Vous me voyez là, vous tous, les amis que j’ai perdus et trahis ?
Vous êtes avec moi, ou vous priez pour que je vous rejoigne bientôt ?
Vous délecterez-vous de mes cris quand mon sang se répandra sur le sol, ou vous détournerez-vous, effrayés d’observer l’instant que vous attendiez tant, trop horrible malgré l’ampleur de mes péchés ?
Profitez bien du spectacle.

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- Le Snob ? C’est qui çui-là ?
- Un sale con, voilà qui c’est. Un branleur coincé qui prend tout le monde… mais vraiment tout le monde… de haut, et s’attend en plus à ce qu’on lui lèche le cul. Un parfait connard.
- Un pote à toi, quoi.

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On peut sentir la haine qui imprègne l’air. Ces cons veulent me griller les couilles au barbecue, avec mes tripes comme accompagnement. Je suis l’être le plus haï qui soit.

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J’ai trouvé cette petite grotte peu après avoir acheté la tour. Enfin, pour être honnête, une nuit j’étais cuit et j’ai traversé le putain de plancher, mais tu vois ce que j’veux dire.

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Vidéo de Garth Ennis
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