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Garth Ennis présente Hellblazer tome 2 sur 3
EAN : 9782365776837
464 pages
Urban Comics Editions (28/08/2015)
4.33/5   15 notes
Résumé :
La réputation de John Constantine n'est plus à faire. Il est sans aucun doute un expert de la souffrance, tant physique que psychologique, et les décennies passées à côtoyer les forces surnaturelles lui ont maintes fois révélé la vraie nature de la magie et le prix à payer pour la manipuler. Maintenant qu'il a pu souffler ses quarante bougies, le tribut qu'il lui reste à verser s'avère bien plus lourd que prévu et l'avenir prometteur qu'il imaginait avec Kit Ryan es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome comprend les épisodes 57 à 71 de la série mensuelle Hellblazer, ainsi que le numéro Spécial et le numéro hors série "Tainted love", tous écrits par Garth Ennis, initialement parus en 1993/1994.

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- Épisodes 57 & 58 - L'oncle de Frank William Chandler (Chas, le chauffeur de taxi) vient de décéder et son corps est dérobé par des profanateurs de sépulture dans l'heure qui suit son enterrement. Chas et Constantine sont déterminés à confondre les coupables. Épisodes 59 à 61 - le premier des Déchus (First of the Fallen) a décidé de trouver un moyen de se venger des tours que lui a joués John Constantine. Il dispose de l'aide de Triskele (une démone) et d'une occasion à double tranchant (l'évasion de Chantine, un succube). Ce traquenard à haut risque fait resurgir un amour contre nature entre un représentant de la horde céleste, et une représentante des enfers.

Dans la première histoire, toute l'inventivité malsaine et parfois macabre d'Ennis peut s'exprimer dans des moments énormes, du plus sanglant à l'humour le plus noir. Ennis a conservé le dispositif initié par Jamie Delano qui consiste à donner accès, au lecteur, aux pensées de Constantine par le biais de cellules de texte. L'ironie et les sarcasmes du personnage sont mordants, mêlant pragmatisme et léger mépris pour un effet décapant. Les dessins de Steve Dillon sont toujours aussi faciles à lire, avec des visages bien typés. Il est vrai qu'un lecteur de Preacher aura l'impression de revoir certains dessins identiques à ceux qu'il a déjà vus. Ces épisodes se lisent avec grand plaisir, surtout quand le dessinateur est à la hauteur. 5 étoiles.

Le deuxième type d'histoires d'Ennis raconte les affrontements de Constantine contre les principaux démons des enfers. C'est ainsi que dans l'épisode 50 il avait une (très) longue discussion (les trois quarts de l'épisode) avec le Roi des vampires pendant laquelle Ennis revient sur les événements les plus importants de la vie de Constantine et développe ce nouveau personnage. Les épisodes 59 à 61 racontent un nouvel affrontement entre Constantine et le Premier des Déchus, celui régnant à l'époque sur les Enfers. Ennis est un peu moins crédible dans ces confrontations tout en stratégie. Il remplit ses obligations de maintenir une forme de continuité avec le reste de l'univers DC (à l'époque le label Vertigo n'existait pas encore) en évoquant la série "Sandman" (Lucifer ayant abandonné les Enfers) et la série "Swamp Thing" (la déception de Constantine que Swamp Thing se cantonne à se battre pour le royaume végétal). Comme beaucoup de scénaristes, Ennis se heurte à l'incohérence du concept de base des Enfers dans cet univers semi partagé. La hiérarchie des Enfers est très floue, sa géographie encore plus. La seule occupation des démons semblent être de tourmenter des âmes, mais avec quand même une possibilité réduite de se manifester sur Terre, selon des règles très fluctuantes. Chaque démon semble être dans l'ignorance totale de ce que fait son voisin, etc.

Will Simpson dessine les épisodes 59 à 61, cette fois-ci avec l'aide de 2 encreurs, à savoir Mike Barreiro pour ces 3 épisodes, et Kim DeMulder pour les épisodes 59 et 61. Les dessins se rapprochent d'une esthétique plus facilement accessible, un peu plus descriptive. Mais finalement, Simpson éprouve les mêmes difficultés qu'Ennis à sortir des clichés propres à tous ces démons de pacotille, cette fois-ci sur le plan visuel. Entre 3 et 4 étoiles.

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- Épisode 62 - Kit Ryan et John Constantine se rendent dans la banlieue de Liverpool pour rendre visite à Cheryl Masters (la soeur de John), Tony Masters (le mari de Cheryl) et Gemma (leur fille). Cette dernière commence à manifester de l'intérêt pour les sciences occultes, au grand dam de sa mère. Épisode 63 - C'est l'anniversaire de John Constantine qui fête ses 40 ans. Sa fête d'anniversaire rassemble ses amis les proches et les plus surnaturels. Épisode 64 à 67 - Dans un club n'acceptant que les membres de la haute société, l'archange Gabriel est pensif. Il finit par se lever et sortir dans la rue comme le commun des mortels, bousculant Julie une jeune femme avec qui il fait connaissance. Cette attitude inquiète au plus haut point l'in des serveurs qui en réfère à Charlie Patterson, un criminel à la tête de quelques hommes de main. Patterson comprend que l'attitude étrange de Gabriel est due à l'intervention de Constantine (dans le tome précédent) et il décide de l'intimider en s'en prenant à Kit Ryan.

Après les démons grand guignol et théâtraux de l'histoire précédente, c'est un vrai plaisir de retrouver John Constantine dans un environnement plus réaliste pour un drame plus terre à terre. Garth Ennis commence par montrer Constantine dans un cadre familial. Il transcrit bien les tensions nées des non-dits et du passé commun entre les individus, en particulier le ressentiment latent de Cheryl vis-à-vis de son frère, avivé par le fait qu'elle sait qu'il est le seul à pouvoir tirer sa fille de son mauvais pas. Il s'avère aussi nuancé et délicat dans la mise en scène de l'évolution de la relation entre Kit Ryan et John Constantine tout au long de ces 6 épisodes. Il s'agit bien de 2 adultes appréciant leur compagnie réciproque, mais devant composer avec leur histoire personnelle passée (surtout Kit avec les activités spéciales de John et leurs conséquences).

Le deuxième épisode est tout aussi réussi, Ennis parvenant à maîtriser la composante surnaturelle pour la mettre au service du personnage principal, sans la transformer en prétexte artificiel pour nourrir l'intrigue. Aussi improbable que celui puisse paraître, Ennis arrive à intégrer avec naturel des personnages aussi "exotiques" que Zatanna (une magicienne qui prononce ses sorts à l'envers), Swamp Thing (une créature des marais), et même le Phantom Stranger qui fait une apparition aussi brève que sarcastique). Constantine s'arsouille dans la bonne humeur, mais sans faire semblant, sous le regard bienveillant du Seigneur de la Danse (Lord of the Dance) qui a organisé la petite sauterie dans l'appartement de Kit Ryan.

Après ces 2 épisodes détachés de l'intrigue principale (mais faisant partie intégrante de la vie de John Constantine), Garth Ennis revient à la guerre plus ou moins larvée opposant les Cieux aux Enfers, avec l'interférence de plusieurs factions humaines. Autant le Premier des Déchus (First au the Fallen, dans les épisodes 59 à 91) était vraiment très théâtral et un peu ridicule, autant l'archange Gabriel ressort comme un personnage plausible, pertinent et remarquable. Ennis joue plutôt sur la retenue, et il évite de le tourner en ridicule pour le plaisir d'humilier une figure éminente de la mythologie chrétienne. Par voie de conséquence, Gabriel devient un personnage à plusieurs facettes, à la fois terrible et fragile, à la fois expérimenté et naïf.

John Constantine se retrouve ligoté sur une chaise à la merci de Charlie Patterson et de ses gros bras, ce qui permet à nouveau à Garth Ennis de prouver toute l'étendue de ses talents de manipulateur, dans une scène mémorable. Ennis promène son lecteur dans une intrigue retorse pleine de surprises, où les enjeux se révèlent petit à petit, avec un John Constantine au meilleur de sa forme (et de sa poisse). Ennis réussit également à renouer avec la dimension sociale qui était présente dans les épisodes écrits par Jamie Delano, à sa manière sans imiter Delano, faisant apparaître une lutte des classes très prosaïques entre le noble archange et la classe populaire et très pragmatique incarnée par Charlie Patterson. Dans ce registre, la réponse de Constantine à Gabriel (qui souhaite savoir pourquoi quand des gens comme Constantine voient quelque chose de pur, bon et beau, ils veulent absolument le salir) est d'une cruauté sans pareille, tout à fait punk dans sa nature.

Les scénarios de Garth Ennis sont plus aérés que ceux de Jamie Delano, mais ils comportent également une plus grande part de scènes de dialogue dans des environnements du quotidien. Steve Dillon se révèle un metteur en scène assez habile, capable de concevoir un découpage rendant ces scènes vivantes, et dépassant la simple alternance de champ / contrechamp. Les différents intérieurs (maison des Masters, appartement de Kit Ryan, entrepôt désaffecté) disposent de juste assez de détails pour être consistants et substantiels. Malgré tout Dillon n'est pas un chef décorateur très minutieux, c'est comme s'il avait disposé de juste assez de budget pour glisser un ou deux accessoires par endroit pour éviter une impression trop générique. Il donne aux personnages des morphologies normales, sans les stigmates des exagérations propres aux superhéros. Il réussit à conférer juste ce qu'il faut de distance à Gabriel pour qu'il plane une légère aura d'étrangeté, sans le nimber d'un halo angélique. Il s'avère très habile pour dessiner les moments horrifiques, représentation à la fois prosaïque et brutale (qu'il s'agisse d'un couteau planté dans le bas-ventre d'un costaud, d'un visage lacéré au cutter, ou de Constantine une tronçonneuse à la main). Enfin les émotions de chaque personnage sont facilement lisibles sur leur visage. La contrepartie de ses qualités est qu'il est moins à l'aise dès qu'il s'agit de représenter des superhéros un peu plus conventionnels (son interprétation de Swamp Thing laissant à désirer).

Avec ces 6 épisodes, Garth Ennis montre qu'il s'améliore et qu'il manipule avec plus de doigté les composantes des histoires de John Constantine, sachant faire preuve de retenue pour la mise en scène des anges et démons, et de sensibilité pour les réactions des personnages. Steve Dillon propose des images très prosaïques, s'adaptant bien avec le scénario plus terre à terre, avec une mise en scène élaborée pour les séquences de dialogue plus ou moins longue, et des visuels d'une brutalité honnête pour les passages chocs.

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- Épisodes 68 & 69 - John Constantine a décidé de se laisser aller ; il est maintenant un clodo dans les rues de Londres, dormant dans la rue et buvant n'importe quoi d'alcoolisé. Il finit par accepter la compagnie de Davy, un autre clodo. C'est dans cet état que le Roi des Vampires va le retrouver, alors que Darius et Mary attendent son retour.

Vertigo Jam "Tainted love" (10 pages) - Afin qu'un autre clodo lui laisse taquiner sa bouteille, Constantine lui raconte une histoire avec de la magie et une femme bafouée.

Épisode 70 - Kit Ryan est retournée auprès de sa famille à Belfast. C'est l'occasion de passer une bonne soirée entre potes dans un pub, à descendre des bières, avec sa soeur Claire Ryan, son frère Peter Ryan, Sean et les autres.

Épisode 71 - Toujours aussi dépressif et à la rue Constantine s'allonge dans l'herbe à côté d'un cadavre de la seconde guerre mondiale : Jamie Killmartin (1922-1940), pilote de la RAF.

Special - Dans la rue, Constantine reconnaît un type qui l'avait agressé sexuellement une vingtaine d'années auparavant. Il le suit dans une église.

Garth Ennis a succédé à Jamie Delano (le scénariste originel de la série) au numéro 41. Il n'avait pas la tâche facile car Delano avait fait des aventures de John Constantine une oeuvre très personnelle au travers de laquelle il parlait de l'Angleterre et de l'impact des réformes menées par Margaret Thatcher. Il utilisait l'horreur (des psychoses à la manifestation de démons) comme métaphore des composantes aliénantes de la société. Dès son arrivée, Ennis a l'intelligence de ne pas essayer d'écrire la série à la manière de Delano, mais il avait parfois des difficultés à trouver une interprétation personnelle pour les éléments les plus folkloriques (les démons divers).

Dès le début de cette partie, le lecteur sent que ce hiatus a disparu, et qu'Ennis a réussi à trouver l'adéquation avec les composantes de la série et sa sensibilité (adéquation déjà perceptible dans les épisodes immédiatement antérieurs avec l'archange Gabriel). D'un côté le lecteur retrouve la voix intérieure de Constantine appliquée à des réalités sociales concrètes et pertinentes. de l'autre côte, c'est bien Garth Ennis qui évoque des aspects de la société sur lesquels il s'est forgé un avis personnel. Ainsi l'état de SDF de Constantine n'est pas misérabiliste ou moralisateur. Ennis ne développe pas non plus un voyage spirituel s'appuyant sur le dénuement matériel de Constantine (axe narratif qui aurait été fort probable pour Delano). Il montre comment l'un des récents échecs de Constantine l'amène à ne plus faire d'effort, à être dépressif. Il ne s'agit pas non plus d'un portrait psychologique de la dépression. L'horreur ordinaire de la condition humaine est également bien présente, entre la déchéance de Constantine (prêt à se saouler à l'alcool à brûler) et celle de Davy faisant des passes sordides pour disposer d'un peu d'argent. Cette horreur sociale côtoie le surnaturel avec la présence du Roi des Vampires qu'Ennis positionne dans une perspective dominant / dominé avec une touche de lutte des classes, en cohérence parfaite avec l'état de Constantine.

Cet état de grâce narratif se poursuit dans les épisodes suivants. Il serait facile de pointer du doigt qu'Ennis profite de sa liberté éditoriale pour inclure une séquence se déroulant le premier juillet 1916 sur le champ de bataille de la Somme (avec William Constantine, un ascendant de John), et une autre en 1940 dans le cockpit d'un avion de la RAF, intégrant ainsi son centre d'intérêt pour les guerres du vingtième siècle. Mais le tour de force le plus ahurissant est constitué par l'épisode 70 qui se déroule entièrement à Belfast, sans John Constantine. Les personnages s'expriment avec les expressions du coin (le sens de 2 ou 3 phrases m'a échappé), évoquant une fois ou deux les conséquences très concrètes des "Troubles" pour une ou deux de leurs connaissances, parlant de ce qu'ont fait les uns ou les autres durant ces années, etc. Garth Ennis transforme un épisode d'un comics américain en un papotage entre amis autour d'une bière (plusieurs en fait), faisant apparaître les tensions latentes, les non-dits, les situations affectives non résolues, les histoires personnelles. À l'opposé d'un épisode de sitcom industriel fabriqué au kilomètre, Ennis invite le lecteur à partager l'intimité chaleureuse, complexe et fragile de ce groupe d'individus. Sans un soupçon d'action, sans une once de soufre méphistophélique, il expose une tranche de vie dans tout ce qu'elle peut avoir de compliquée et d'attachante.

Ennis ne perd pas la recette pour l'épisode 71 et le numéro spécial, même si le surnaturel et John Constantine sont de retour, avec une histoire des plus malsaines pour le numéro spécial.

Arrivé à ce stade de la série, il commence à être difficile d'appréhender les dessins de Steve Dillon avec du recul, puisqu'il met en images les scénarios de Garth Ennis depuis l'épisode 57. Au crédit de Dillon il faut porter une grande lisibilité de ses planches et un sens visuel du grotesque qui fait mouche. Dans cette deuxième catégorie, il y a ce petit gros nu et ligoté, prêt à être consommé par le Roi des Vampires, le sang jaillissant d'une carotide, un individu avec une lame de rasoir fichée dans la joue, etc. Dillon réussit également à installer le lecteur aux côtés de Kit Ryan dans le pub, en faisant ressortir la familiarité étrange des individus autour de la tablée, leur attitude en société, entre politesse de circonstance et caractère apparent (à ce titre, Sean est très réussi dans l'assurance que lui donne son confort financier). Il sait tout aussi bien faire ressortir le côté monstrueux de l'agresseur sexuel que son côté pathétique. le Roi des Vampires ressemble à James Dean (de manière intentionnelle, il en fait même la remarque à Constantine), avec une forme de pureté qui le place clairement à part de l'humanité besogneuse (là encore en cohérence complète avec l'approche développée dans le scénario). Sans être ostentatoire, les images apportent des éléments d'information supplémentaires par rapport à la narration écrite (dialogues et cellules de texte), ce qui relève d'un bon niveau de coordination entre scénariste et dessinateur.

Avec les épisodes de ce tome, Garth Ennis et Steve Dillon ont trouvé leurs marques pour cette série, et plongent le lecteur dans une horreur aussi personnelle que palpable.
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Comme le disait l'intro de Warren Ellis,ce volume 2 m'a profondément touché, par l'injustice de ce monde humain qui est engendré par l'argent et le pouvoir qu'une minorité inflige sur une majorité. de cela en découd une immense violence, tristesse, désespoir dont les gentils n'ont pas demandé à subir. Mais on espère qu'au final le bonheur par l'amour et la chance nous sourira...

Ici dans les épisodes 57 à , le personnage principal, John Constantine sera confronté à de terribles choses de la part de ces monstres d'humains, tandis que les créatures de la nuit en comparaison ne sont que des agneaux.
On y verra le trafic de cadavres, qui fera réfléchir certains de vouloir que son corps aille à la science quand ils n'ont pas besoin de notre signature pour nous utiliser comme jouet.

Par la suite, Constantine devra aider un couple formé de Tali un ange tombé amoureux de Chantinelle, une démone qu'il a mise enceinte, et dont le ciel et l'enfer ne voudront pas de leur union.

Il y a aussi les petits c*ns apprentis sorciers qui aura mis en danger la nièce de Constantine, tout cela pour faire le beau, l'intéressant, alors qu'il ne faut pas pactiser avec le diable sauf si on sait l'entourlouper.

Constantine s'attire les ennuient d'humains cupides, qui ces derniers croyants que Constantine allait déjouer leurs plans. Ces mafieux préfèrent donc attaquer en premier de façon violente comme on peut découvrir au petit matin dans les journaux les règlements de comptes sanglants de la veille, alias des actes de torture en bande organisés par un patron qui ne se mouille pas les mains grâce à ses sbires payer de sa poche. Dans cet épisode Constantine n'est pas le héros, plutôt un zéro pour avoir mêlé son amour à cela juste parce que des lâches préféraient atteindre son entourage plutôt que de l'attaquer directement. J'ai beaucoup aimé les expressions dans cet épisode entre peur et haine, douceur et violence.

Dans l'épisode #67, Héritage familiale, Constantine qui jusqu'à présent n'est jamais tombé par un monstre humain ou une créature démoniaque, tombe à cause que Kathy, son amour, sa joie de vivre, rompre avec lui. C'est une terrible violence pour quelqu'un d'amoureux de se voir jeter par sa moitié de coeur. Sans suit colère, apitoiement, qui vont le faire descendre vers le malheur, la solitude, l'alcool, jusqu'au "fond du trou". Une réalité depuis la nuit des temps, qui est d'une tristesse infinie de notre humanité. Car ici sont abordés les gens malchanceux qui n'ont pas réussi et se retrouvent sans argent, sans personne pour les aider, et dont notre société s'en moque en les laissant dépérir dans d'atroces souffrances dans les rues. C'est encore plus triste quand Constantine fait la connaissance d'un gentil jeune garçon qui nous raconte ce qu'il endure pour essayer de s'en sortir mais malgré cela, des bâtons lui seront mis dans les roues.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il va naître à South Central Los Angeles, cette fois. Il va intégrer le gang des Eight-Tray Gangsters, jusqu’à ce qu’il RÉALISE qui il est. Ensuite, il va oeuvrer sans relâche au développement pacifique de la culture afro-américaine... il finira à la tête d’un groupe d’écolos anarchistes de Hell’s Kitchen, et un homme nommé Geldoff l’embrassera sur la joue sous les yeux d’une UNITÉ SPÉCIALE du NYPD. Tout comme la fois précédente, ni la religion établie, ni le gouvernement ne vont le croire. Et de son côté, il va de nouveau faire l’erreur de croire que la principale motivation de l’humanité est l’amour. Et... Bien sûr... tout comme la fois précédente... il va laisser les choses dans un état bien pire qu’avant son arrivée. Exactement pareil... Il aura l’air superbe au mur, comme ça, avec des dreadlocks et une stratocaster, pas vrai ?
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p.6.
Introduction de Warren Ellis

John est le salopard de la société, coincé dans un monde qu’il déteste, en colère, pervers, et serrant contre lui quelques principes racornis et venimeux. Et ce dernier détail est sans doute la seule chose qui le différencie des autres. C’est pour cela qu’il se réveille en colère, et qu’il se couche dans le même état. Cette petite voix qui dit : "entuber les gens, c’est mal, et personne d’autre ne devrait avoir à vivre comme ça."

[...]

De quoi John protège-t-il ces choses ? De l’Autorité. Avec un A majuscule. Ces histoires décrivent ce que l’autorité fait aux gens, le poison qui se trouve à son fondement. On peut remplacer l’Autorité par le Gouvernement, l’Establishment, voire Dieu, la signification restera toujours la même : quelqu’un qui exerce un contrôle de manière indue et injustifiée, trainant des vies dans la merde juste parce qu’il aime ça. C’est là que Garth et Steve ont puisé la colère, chez les gens qui se servent de nos peurs pour nous nuire, et nous enferment dans les geôles noires de la médiocrité et de l’ignorance.

La connexion avec l’occulte est toujours là, mais ce qui sépare cette œuvre de la "dark fantasy", pathétique et usée jusqu’à la corde que vous trouverez sur l’étagère à coté de ce bouquin, c’est l’assurance limpide que la véritable horreur n’est pas perpétrée par des monstres d’opérette aux yeux révulsés, ou par des trucs pâles habillés en noir et aux noms débiles. La véritable horreur ne provient que des gens. Les gens, tout simplement. Ils sont la chose la plus terrifiante au monde.
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Comment étais-tu ? Étais-tu un connard obnubilé par LA GRANDEUR DE L’EMPIRE, ou un gamin stupide qui n’avait pas réfléchi ? Désirais-tu un monde meilleur pour tes futurs enfants ? Cherchais-tu à le forger dans le feu et l’acier ? Peu importe. Tu n’as pas abandonné. Tu savais détenir quelque chose de précieux, et tu t’es débattu avec hargne, de toutes tes forces, jusqu’au BOUT...
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Je... J’avais ce pote, Davy... Il vendait son cul et était en train de crever du sida, mais c’était un p’tit gars malin... Il m’a dit... "C’est pas si mal d’être tombé au plus bas..." "au moins, ça veut dire qu’on peut que remonter."
Mais tu sais... T’avais TORT, Davy. On peut toujours descendre encore plus bas.
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Ça a le goût du mal. De la haine, de la malveillance, de la cruauté, du sadisme. Ça a le goût de quand on nique un connard dans les grandes largeurs... ça a le goût de la VICTOIRE...
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