Souris des villes

Ange, petite sauvageonne, chat sauvage, a grandi en Corse dans une maison centenaire. Dans le maquis odorant, elle a joué au loup, au pirate, au monstre sorti de la jungle, avec son frère. Mais lorsqu'il est mort elle est devenue transparente pour sa mère, et au détour d'un sentier bordé d'oliviers c'est un monstre plus réel qui l'attendait.
Si elle a maintenant franchi la barrière de son quotidien figé, elle reste timide et solitaire, fermée au monde. Dans la cage à lapin où elle vient d'emménager elle s'étonne de la facilité avec laquelle sa fille Cara s'adapte à cet environnement, si différent des collines ensoleillées de son enfance. Une joyeuse bande de voisines va la prendre en main, lui faire découvrir un autre univers…

Lors de cette deuxième lecture, le plaisir de la découverte a été remplacé par celui de retrouver les personnages de ce roman qui mêle l'humour et l'émotion avec bonheur. Les réactions des "desperate", si souvent cocasses, m'ont à nouveau fait rire.
La vie dans les immeubles où les différences d'origines créent un microcosme, les petits bonheurs du quotidien et les détresses cachées, les thèmes douloureux comme les traumatismes de l'enfance ou la pédophilie : tout est traité avec beaucoup de délicatesse et de pudeur. le ton est adapté aux situations et aux personnages et rend l'histoire très naturelle.
L'écriture est délicate et me donne envie de découvrir d'autres romans de Laure Enza
J'ai relu "Souris des villes" avec énormément de plaisir.
C'est un de ces livres où une fois la dernière page lue vous laissez passer un peu de temps avant d'en commencer un autre, pour mieux savourer les émotions qui vous restent encore un moment dans le coeur.

Un livre que je vous conseille vivement car je l'ai dévoré. Laure Enza possède une écriture agréable qui rend la lecture très fluide.
Les sujets abordés sont clairement parfois dramatiques et graves mais paradoxalement j'ai passé un agréable moment de lecture car l'humour et la légèreté sont tout aussi présents. L'émotion est au coeur de ce récit et vous ne pourrez qu'être touchés par ce roman. Chaque personnage est décrit dans toutes ses dimensions psychologiques, ce qui le rend très attachant. le récit se déroule constamment avec des allers retours entre présent et passé pour nous permettre de comprendre les séquelles actuelles d'Angela.
Pour ma part je n'aurais pas choisi cette couverture qui à mon avis n'attira pas forcément le lectorat adéquat. J'aime bien mieux celle présente sur cette page.
Toutefois un vrai coup de coeur pour cette « comédie dramatique » que j'ai lue d'une traite.

Un livre à dévorer: on s'attache très vite à l'authenticité des personnages, à l'écriture riche mais abordable de l'auteure. La façon d'enchaîner les chapitres, la chronologie de l'histoire nous permet de découvrir la psychologie d'Angela et sa complexité. Je commande le prochain !!

Angela, la sauvageonne qui a grandi dans le maquis, ne craint ni les épines ni le vide. Ange est son double parfait, mais ce frère jumeau qui trébuchera, fera s'ébranler définitivement l'enfance d'Angela. Un autre traumatisme cauchemardesque la hantera et seule l'apnée lui permettra d'oublier. La sauvageonne et inadaptée jeune femme, maintenant mariée et maman d'une petite fille se retrouve plongée dans une jungle urbaine où tout son être va grandir malgré elle et grâce à des voisines, qui de prime abord pourraient sembler envahissantes.

Tout le talent de la plume enlevée et truculente de Laure Enza donne à ces personnages rondeur et profondeur. Au travers d'un vocabulaire aiguisé, percutant à l'instar de métaphores hautes en couleur, de dialogues maîtrisés, nous plongeons dans un univers empli d'humanité, de solidarité. Lauren Enza parsème ses pages de zestes d'humour décapant, et ainsi nous rions avec ces personnages même si, parfois ils nous mettent les larmes aux yeux..

Alors que le « feel good » n'est pas son style de prédilection, si vous demandiez à V.MARGY un seul conseil après la lecture de « Souris des villes », elle vous inviterait à rejoindre sur le champ « La résidence Catherine de Médicis ! ».

Sur fond d'histoire de (re)construction profonde qui ne laisse pas le lecteur indemne, Laure Enza sait distiller humour et légèreté, faisant de « Souris des villes » une vraie bulle d'oxygène !
On s'attache bien évidement à son héroïne, petite corse sauvageonne devant s'adapter au rythme et à la grisaille d'une grande ville, mais aussi à tous les personnages secondaires, très différents les uns des autres mais tous profondément humains, avec leurs forces et leurs fêlures que l'on découvre petit à petit, comme on le ferait dans la vraie vie.
A lire de toute urgence !

Un livre joliment écrit, qui nous plonge dans le quotidien de femmes a priori ordinaire mais qui vont nouer des relations particulières et permettre à une chenille de devenir un papillon épanoui ! Je recommande ce livre dans lequel on plonge en oubliant le temps !

Sous des dehors légers, ce roman montre de vrais moments de vie intense. La solitude de l'héroïne se trouve peu à peu comblée par l'amitié de personnes tout à fait différentes de sa façon d'être, elle apprend le réconfort qu'on peut trouver quand on baisse la garde. le style de l'auteur, tout en étant soigné est très accessible. Un très bon moment de lecture. J'aurais aimé qu'il y ait une suite, tant on participe à la vie des personnages.

1ère lecture pour moi de cette auteure et je dirais, pas la dernière.
Ce roman est un feel-good pas comme les autres : Laure vous emmène avec Angela, vers le chemin de la reconstruction de soi (mot de l'auteure) . Moi, je dirais vers une renaissance.
Ange quittera sa corse natale, son maquis, sa bergerie pour plonger dans le monde tumultueux des agglomérations et la vie qui en découle. Elle devra s'adapter à un environnement inconnu mais pas sans l'aide de ses voisines, « les Despérates ». Elles l'aideront à s'affirmer, à s'ouvrir, à évoluer. Pas dans une banlieue chic avec ses pavillons, mais dans une cité et un immeuble. Elle va devoir faire face aux souvenirs douloureux de son passé pour réapprendre à vivre et à se reconstruire. le chemin sera long, les obstacles pas toujours facile à franchir …
J'ai beaucoup apprécié cette lecture parce que vous êtes en face de personnages « vrais » et tout en couleur, une vie dans une cité, une groupe de voisines qui s'entraident et se soutiennent. Une vie de tous les jours, une réalité. Une Angela renfermée, timide, apeurée qu'on a envie de protéger, de voir grandir et mûrir et voler de ses propres ailes.
Un feel-good rempli d'humanité, de soutien, de joie, de rire mais aussi , de crainte, de douleur et de tristesse …
Une belle histoire que je vous invite à découvrir.

Ange. Il y a celle d'avant, la sauvageonne courant le maquis corse, et celle en devenir, déménageant entre les 4 murs d'un appartement d'une grande ville avec sa petite fille. Comment trouver sa place, se trouver, se retrouver quand on a appris à vivre, solitaire et qu'il y a tant de choses qu'on ne supporte pas ? Heureusement, il y a cette bande de voisines, de femmes, de copines, qui ont toutes leurs histoires, leurs vies, leurs combats, et toutes un coeur gros comme la main. Et peut-être est-ce justement de cela dont avait besoin Ange, cette ambiance un peu fo-folle, joyeuse, libre et décomplexée… pour guérir ses blessures.
Laure ENZA nous raconte une belle histoire. Elle nous montre, par l'utilisation de registres d'écriture variés entre l'enfance d'un chat sauvage et la mue d'une petite souris à la ville, la jolie diversité de son talent d'auteure.
Pour les hommes qui ont envie de savoir ce que les femmes peuvent bien se dire lorsqu'elles sont entre elles ! Et pour les femmes qui se disent qu'après tout, une bande de copines, c'est quand même sacrément sympa ! Merci Laure ENZA.

Le commentaire de Carole :
C'est la deuxième fois que j'ai l'opportunité de lire un roman de Laure Enza. Encore une fois, ce fut un plaisir, elle a une plume délicate et elle nous fait ressentir tout le côté humain de ses personnages. Angéla, habituée d'être dans un milieu rural chez son père qui s'occupe d'une bergerie, voit sa vie changer le jour où elle déménage avec sa fille Cara et son mari Christophe à la ville. Premier choc culturel de voir ses nombreuses voisines venir lui souhaiter la bienvenue dans cet immeuble à logements. Angéla, reconnut pour être sauvage, s'acclimate assez rapidement de cette chaleur humaine. Sa fille Cara, elle, s'acclimate à merveille et elle est très heureuse d'avoir de nombreux amis. On va suivre son parcours quasiment thérapeutique sans tomber dans le gros drame. Ses amies vont la découvrir et elle va réussir à ouvrir son coeur, qui est très lourd. Durant la lecture, nous allons avoir quelques chapitres qui nous racontent des portions de l'enfance d'Angéla et nous allons comprendre beaucoup de choses. Ce roman est très agréable à lire, l'humour est présent, ses amis sont colorés, drôles et attachants. Je vous invite à découvrir pourquoi Angéla n'a pas développé son côté maternel, pourquoi elle n'aime pas les olives et le chocolat. Un petit bijou à découvrir, une auteure à retenir.
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