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Citations sur La mort est parfois préférable (38)

La porte de l'ascenseur coulisse sur une Yan aux yeux si rouges qu'on pourrait penser qu'elle n'a pas dormi depuis des jours. Elle lâche ses affaires sur son bureau. Son soupir en dit long sur sa lassitude et sa fatigue, mais comme d'habitude, elle fait comme si.
Elle reconnaît la voix grave et rassurante de Brath. Au passage devant la cafetière, elle se sert une tasse du breuvage fumant et se dirige vers le bureau de son ami.
Elle se laisse tomber lourdement sur un fauteuil à roulette et se met à tourner sur elle-même. Brath la scrute de son regard inquiet, sans toutefois éveiller les soupçons de Michel.
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« 1… Vous commencez à ressentir une sensation énergisante parcourir tout votre corps…

2… Vous vous éveillez de plus en plus… votre respiration est calme, naturelle… vous vous sentez parfaitement énergisée et cette sensation d'énergie va demeurer tout au long de vos activités… Vous prenez une grande inspiration profonde…

3… À votre rythme, vous pouvez revenir tranquillement, pleinement ici et maintenant. »
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Elle se sent si lasse. Cette lutte de chaque instant pompe toute son énergie. Elle vit avec cette douleur en permanence, ce fléau rythme ses journées, ses nuits, son boulot, ses repos, sa vie, tout. Elle est en train de tomber dans un gouffre et ne trouve aucune branche laquelle s'accrocher. Elle s'asperge le visage d'eau froide pour atténuer ses joues rouges et ses yeux larmoyants, s'essuie avec des serviettes en papier presque aussi granuleux que du papier de verre. Yan observe son reflet quelques instants dans le miroir, puis ressort des toilettes, lessivée, mais l'air de rien. Sauf pour Brath. il sent que quelque chose ne tourne pas rond, ce n'est pas la première fois qu'il constate des comportements étranges chez son amie.
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La scène de crime présumée se situe à deux pas du Quai des Bananes, un bar à cocktails que Yan aime fréquenter de temps en temps. En un clin d’œil, elle voyage vers les couleurs et la musique de Cuba.
Bon, c’est pas l’heure de rêvasser, mais plutôt celle de sauter dans la « panoplie PTS » : combinaison blanche, charlotte blanche, masque blanc, gants et les so glamour surchaussures, blanches évidemment. […]
Une montée d’adrénaline pointe, accompagnée d’un léger stress. Que vont-ils trouver sur place, dans quel état ?... et en combien de morceaux ? Ce sentiment, toujours présent, Yan n’ose l’avouer à personne, de peur de se faire chambrer par les gars.
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Certains veulent laisser une empreinte en essayant d'accomplir quelque chose, d'autres laissent une trace sans même avoir rien désiré. Et puis il y a ceux qui cherchent juste à vivre leur vie, le mieux possible, pendant le temps qui leur est imparti. Ils ne demandent rien, juste à vivre.
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La "blessure" est toujours présente mais elle sait que c'est dû à la contrariété, à la maladie, à la douleur. Elle est de plus en plus perméable à des sentiments comme la tristesse ou l'abattement. Elle met pourtant toute son énergie à ce que rien ne transparaisse. Force est de constater que plus le temps passe, plus c'est compliqué.
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Je te savais forte, mais là je reconnais que je suis face à une guerrière.
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L’odeur d’essence, là, en plein sur la Grand-Place de Lille, juste devant l’ex-café Leffe où Yan avait bu sa première bière belge. L’image de cette Kwak, dans ce verre improbable posé sur son socle en bois. Le passage fatidique de la boule : elle avait penché un peu trop vite le verre et avec l’appel d’air, plaf ! Le liquide ambré l’avait aspergée et ils avaient ri à s’en décrocher la mâchoire…
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– D’après toi, il y a beaucoup de personnes qui tombent sous l’emprise d’un mouvement sectaire avant même de s’en rendre compte ?
– Malheureusement, oui. Le gourou les isole complètement de leur famille, de leurs amis. C’est un réel déchirement pour l’entourage de se trouver impuissant à agir. Leurs avertissements restent sans écho et sans réponse. L’adepte est en prison, sans toutefois le réaliser. Si un grain de sable s’infiltre dans les rouages, la machine commence à s’enrayer, et à ce moment-là seulement, il est possible de montrer la sortie du tunnel à la victime. Pour s’en sortir, le sujet devra entreprendre la démarche de départ, seul. Quand ce pas-là est franchi, alors l’aide extérieure est nécessaire et utile, mais pas avant.
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Son chef et ses collègues la traitaient comme une moins que rien. Elle faisait bien son travail, mais plus ils étaient sur son dos, plus elle cumulait les erreurs. Ça devenait un cercle vicieux. Pour finir, ils lui envoyaient ses dossiers à la figure en lui répétant que tout ce qu’elle faisait était “de la merde” ! Elle encaissait ce genre de paroles chaque jour ! J’étais la seule à la soutenir, à faire attention à elle, mais… je suis divorcée, j’ai trois enfants… Je ne peux pas me permettre de perdre mon travail. Vous saisissez, cette fois ? J’ai fait ce que j’ai pu pour l’aider.
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