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Merci aux éditions Taurnada de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller .Yann est major à la police de Lille et doit enquêter sur le meurtre d'un journaliste à son domicile alors que la maladie la ronge et qu'elle fait tout pour donner le change à ses collègues .Ces mêmes collègues qui eux enquêtent sur d'étranges suicides dont le modus operandi dépasse l'entendement .Un bon thriller où les méthodes policières sont bien détaillées car c'est le métier de l'auteure .
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Beaucoup aimé ce dernier roman de Sacha Erbel où la souffrance féminine et l'emprise sont au centre de ces histoires policières.
Yan, est policière à la PJ de Lille. Elle est chargée d'une enquête sur l'assassinat d'un journaliste, grand reporter, retrouvé battu à mort noyé dans sa baignoire. Pour l'experte en criminologie qu'est Yan cela ressemblerait à une vengeance. Il va donc falloir fouiller dans la vie de l'ex journaliste pour comprendre qui aurait pu commettre un crime si brutal. Des investigations qui vont s'avérer plus ardues que prévu quand « l'Araignée» vous fait souffrir le martyr sans crier gare, des douleurs qu'elle doit cacher à ses collègues et à sa hiérarchie en permanence. de son côté, son ami et collègue Brath est confronté à deux suicides étrangement mis en scène. Faux suicides ou véritables meurtres à moins que la vérité ne se trouve dans une secte ….
Difficile de ne pas être touché par la souffrance de Yan qui, en plus d'être meurtri dans son corps et dans son psyché, doit la cacher à tout prix, même à son meilleur ami. Vivre devient alors une douleur quasi-permanente alors qu'elle n'a personne avec qui partager sa peine.
J'ai découvert avec ce roman ce qu'était cette pathologie purement féminine qui peut faire subir un calvaire aux femmes qui en sont atteintes. Combiner vie professionnelle avec cette souffrance qui ne prévient pas est une gageure à laquelle est confrontée Yan alors qu'elle doit mener une enquête pas vraiment de tout repos.
En contrepoint au personnage extrêmement attachant de Yan, l'auteure nous offre deux enquêtes trépidantes qui ne manquent pas de sel et de rythme et dont les processus nous sont détaillés avec une extrême précision . On se retrouve ainsi à dévorer le roman en quelques heures, espérant autant découvrir la vérité derrière ces deux enquêtes qu'un répit soit accordé à notre chère Yan.
Une fiction, qui on le comprendra à la fin, contient beaucoup de la vie de Sacha Erbel, auteure et policière.


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Lille. Yan et son équipe travaillent pour la police judiciaire. Ils vont devoir enquêter sur l'assassinat d'un homme, mais également sur deux suicides qui ne vont pas tarder à leur sembler suspects. Yan va devoir faire montre d'un courage indicible, d'autant plus qu'elle est sous l'emprise de « l'Araignée », qui l'empêche à plus d'une reprise d'effectuer son travail.

J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman policier aux allures de thriller. L'auteure a su me tenir en haleine jusqu'au dénouement des deux enquêtes. Mais ce qui fait incontestablement la force de ce roman, c'est son personnage féminin des plus aboutis.

Yan est attachante et ce, dès les premières pages. J'ai été terriblement touchée par les épreuves qu'elle doit surmonter, notamment face à « l'Araignée ». Je préfère ne pas vous dire de quoi il s'agit, afin que vous puissiez le découvrir au fur et mesure, mais à travers cet élément, l'auteure abordera une thématique sensible.

J'ai aimé l'équipe qui gravite autour de Yan. Les personnages secondaires sont très bien dépeints également, et la belle unité qui règne au sein de cette équipe policière est touchante.

L'auteure nous propose ici deux enquêtes différentes et je dois dire que les deux sont très bien menées, jusqu'au dénouement surprenant. le suspense est maintenu tout au fil des pages.

La plume de l'auteure est véloce et très fluide. Avec un style totalement approprié à ce genre littéraire, l'auteure a su rendre son intrigue addictive. Les chapitres sont courts et cela rythme l'histoire.

Un roman policier qui m'a tenue en haleine et servi par un personnage féminin atypique et fort. A découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Dans ce livre on retrouve le personnage de Yan, femme flic à la PJ de Lille qui se bat chaque jour contre sa maladie, "l'araignée" comme elle l'appelle et son boulot de flic, qui n'est pas tous les jours évident.

La mort est parfois préférable est un polar psychologique assez efficace que j'ai bien aimé lire, même si j'ai deviné certains éléments de l'histoire et que je ne me suis pas attachée au personnage principal.

On sent clairement que l'auteur sait de quoi elle parle, vu que c'est un clin d'oeil à son métier, de ce fait elle nous livre une histoire proche de la réalité.

En conclusion, un livre que j'ai bien aimé lire mais vraiment dommage que j'ai deviné certaines choses et que je n'ai pas pu m'accrocher au personnage.
Je remercie Joël des éditions Taurnada, qui m'a comme toujours gentiment proposé ce service presse.
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Le commissariat de Lille est appelé presque en simultané pour deux affaires sans aucun lien mais dont le corps des victimes témoignent d'une violence subie ante mortem. D'une part, le suicide très élaboré de Grivois va stupéfier Brath et son équipe par la violence des moyens employés pour en finir. D'autre part, Yan et son équipier Granulé enquêteront sur l'assassinat particulièrement cruel d'un journaliste sans scrupule et à l'ambition démesurée. En parallèle des enquêtes, Yan essaie d'affronter en toute discrétion une endométriose. Mais les douleurs insupportables de cette maladie méconnue fragilisent la policière tant sur le plan physique que psychique.
En parallèle des enquêtes, Yan essaie d'affronter en toute discrétion une endométriose. Mais les douleurs insupportables de cette maladie méconnue fragilisent la policière tant sur le plan physique que psychique.
MON AVIS
Je découvre avec plaisir le sixième roman de l'auteure. Celle qui travaille au coeur de la police judiciaire apporte une vue de l'intérieur intéressante ; cela permet de penser à un récit de faits divers réels. le scénario est tout à fait crédible même si des mises en scène de dépouilles sont très macabres. D'ailleurs, l'idée d'un mix d'enquêtes, probable, garantit du rythme.

Sacha Erbel (son pseudo), que j'imagine coutumière à la rédaction de dépositions a su se détacher de la pratique des constatations factuelles pour adopter un style d'écriture fluide loin d'être rébarbatif. le roman se lit avec facilité. En effet, l'enchainement de descriptions précises s'anime autour de scènes moins statiques et de dialogues bien proportionnés.

L'exemple des deux enquêtes choisies, ne manque pas d'intérêt. En combinant deux affaires dissemblables, l'auteure a su illustrer l'éventail des champs d'action de policiers qui répondent par leur travail aux souffrances humaines.

Dans les entrailles d'un commissariat.
L'auteure redore le blason de la police, son propre corps de métier trop dénigré en ce moment. S'enchainent les questionnements au fil des infractions, des morts, selon les preuves insuffisantes ou trouvées. Et si les dossiers se referment parfois dans ce dédale administratif et juridique, les enquêteurs poursuivent la vérité jusqu'au bout.

On assiste aussi à une scène d'autopsie qui rend compte du mécanisme de défense psychologique établi par les enquêteurs forcés d'y prendre part.

Là, la réalité difficile du quotidien des individus de toute nature fait face aux policiers. Leur atout : la solidarité et la fraternité pour se motiver quand ils doivent faire abstraction de leur vie privée, au bénéfice des nécessités du service.

Deux crimes se croisent : vengeance et manipulation. Ils procurent une dimension politique et sociale à ce roman en rappelant que l'homosexualité est perçue comme une infraction dans certains pays. Par ailleurs, l'emprise psychologique permet d'entraver le libre arbitre, sous l'influence d'une manipulation insidieuse, elle conditionne des comportements dangereux. Dans une autre dimension, elle conditionne aussi des pensées pernicieuses.

Une femme policière
Yan est un membre à part. L'ambiguïté de son prénom dissimule une héroïne dans ce milieu encore masculin. Or, toute en féminité, elle s'est forgée d'une carapace. de son expérience, l'auteure transmet avec justesse la force de caractère nécessaire pour cacher la moindre faille. Et quand Yan se confie à propos de son « araignée », son illustration éclaire le lecteur sur les conséquences de cette maladie souvent tabou, qu'est « l'endométriose ».
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Yan est major à la police judiciaire de Lille. le commissariat dans lequel elle est affectée, est chargé de deux affaires simultanées. Avec son collègue, surnommé Granulé, Yan s'occupe du meurtre d'un journaliste. Deux autres membres de l'équipe, Brath et Michel, sont appelés sur le lieu d'une scène étrange : un suicide par décapitation. Les deux binômes échangent sur leurs enquêtes respectives et les duos s'intervertissent. le changement d'attitude de Yan inquiète ses coéquipiers.


Yan souffre d'un mal qu'elle tente de garder secret. Elle essaie de le tenir à distance par des médicaments, de moins en moins efficaces. Les crises de sa maladie, qu'elle appelle l'Araignée, sont de plus en plus rapprochées et de plus en plus intenses. Elles sont de plus en plus handicapantes, envahissent son esprit et son corps et il lui devient difficile de cacher ses souffrances. Atteinte moi-même d' #unhandicapinvisible, d'une autre nature, mais proche par ses répercussions, j'ai été sensible par la volonté de l'auteure de décrire l'impact sur le quotidien, la fatigue extrême qui en découle, l'incompréhension de l'entourage, le tabou du siège des douleurs et la souffrance permanente.


En ce qui concerne les enquêtes, les dérives possibles de deux métiers sont explorées. Les affaires regroupent trois morts. C'est dans le passé et dans la personnalité des victimes que la PJ trouvera les mobiles et les modes opératoires. Il est question de consentement, que ce soit dans la parole ou dans le laisser-aller. Il s'agit de confiance trompée, d'abus de faiblesse et de mise en danger d'autrui. Hélas, fragilisée par son état physique, toujours sur le fil de la conscience, Yan manque de vigilance…


J'ai adoré ces policiers, attentifs les uns aux autres, pour qui l'entraide n'est pas un mot galvaudé. Ils veillent les uns sur les autres, même quand celui qui souffre, refuse toute confidence et soutien. Hélas, le silence a, parfois, des conséquences dramatiques… Les intrigues, dans lesquelles la manipulation tient une place prépondérante, m'ont, également, captivée. J'ai aimé que la psychologie et le mensonge occupent un rôle important et torturent mon cerveau. J'ai adoré La mort est parfois préférable.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Yan est flic à la PJ de Lille, très appréciée par sa hiérarchie pour son efficacité au travail, très aimée par ses collègues pour sa joie de vivre et sa bonne humeur.
Mais depuis quelques temps, Yan n'est plus la même : elle lance des piques de plus en plus acerbes à ses collègues et amis, elle perd patience et part sans explication, elle devient agressive envers les témoins, les victimes ou ses collègues… Leur respect pour Yan et leur pudeur face à cette femme qu'ils admirent sont tels qu'ils font semblant… jusqu'au moment où Yan s'écroule devant l'un d'eux, terrassée par des douleurs qu'elle ne parvient plus à masquer !
Contrainte et forcée, elle avoue souffrir le martyre depuis des mois et se bourrer d'antidouleurs sans aucune attention à la posologie ni au risque d'overdose… Cette endométriose l'a fait basculer dans l'engrenage de la drogue…
A la PJ, 2 enquêtes parallèles vont occuper les troupes :
- Un journaliste d'investigation est sauvagement assassiné après avoir été tabassé,
- 2 corps sont retrouvés à quelques heures d'intervalle avec une lettre d'adieu évoquant leur suicide… mais le tableau est plutôt suspect ! Ils se seraient donné la mort par… décapitation !
Ces enquêtes vont finalement se rejoindre par le plus terrible des points communs… et Yan sera aux premières loges avec son « Araignée », ainsi qu'elle a surnommé cette maladie évolutive particulièrement insidieuse.
Un style simple, efficace, allant droit au but comme dans une enquête menée tambour battant… comme si « le temps était compté »… et c'est bien ce que vit Yan au quotidien.
Comme une Araignée qui tisse sa toile et vient peu à peu s'insérer dans les moindres recoins, l'ambiance du livre s'alourdit peu à peu avec l'évolution de la Maladie jusqu'au moment où la Toile a tout recouvert, ne laissant plus de liberté d'action à Yan… et où l'issue ne peut qu'être dramatique ☹
Malgré quelques rebondissements un peu rapides, j'ai bien aimé ce polar 😊
Sacha Erbel, Officier de sécurité en charge de la protection rapprochée de personnalités civiles et politiques, est atteinte de cette affection mal connue et profondément invalidante au quotidien, ainsi qu'elle l'évoque pudiquement à la fin du livre. Courage à cette femme dynamique que j'ai eu la chance de rencontrer au Coquelicot noir de Nemours.
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture.
Je ressort très mitige de ma lecture je ne peux pas dire que j'ai aimé et je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. L'auteure nous plonge sans le mal être et aborde différents sujets aux détours de ce livre. Entre Yan dont sa maladie (l'araignée comme elle la nomme pour ne pas en dire plus) et qui l'amène a faire l'irréparable un médecin qui préconise l'hypnose comme moyen de guérison et une vengeance voilà a quoi va être amené à enquêter la pj de Lille.
Sacha Erbel nous décrit tout le.mal être de ces personnages un peu trop à mon goût car certains passages sont un peu long et l'enquête est un peu vite résolue avec par hasard on tombe sur tel ou tel indice et hop le tour est joué. Après je ne mets pas côté la difficulté de se faire.comprendre et de la souffrance de Yan car je peux comprendre car je connais personnellement une amie atteinte de l'araignée et ce n'est pas facile.mais dans le cas de notre enquête c'est un peu trop à mon avis. Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Je suis très contente d'avoir pu découvrir ce nouveau roman de Sacha Erbel.

Une très belle surprise ce roman est vraiment top, une histoire qui démarre fort avec de la vengeance et deux suicides assez mystérieux.

Elle ne met pas de gants quand elle écrit ses descriptions détaillées font froid dans le dos.

Je me suis régalée en lisant ce thriller qui met en avant une flic en souffrance touchée par une maladie qui la fait terriblement souffrir. C'est pendant sont enquêtes et son état de faiblesse qu'elle va tomber dans un piège psychologiquement hypnotisant.

C'est ainsi que dans notre monde les loups profitent toujours pour dévorer les agneaux les plus faibles.

J'ai lu assez rapidement pour une fois car l'histoire est très prenante et il y a de l'action et des moments très durs, c'est vraiment cela que je recherche en lisant.

J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir en découvrant le livre de Sacha Erbel et je tiens à remercier les éditions Taurnada pour leur confiance.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Alors que dire à part que Sacha m'a scotchée !
D'une part parce que j'ai cru percevoir en Yan, l'héroïne de cette histoire, la jeune Sacha policière. D'autre part parce que situé son intrigue en France, ça notre auteur ne nous y avait pas habitué.
Exit donc les États-Unis, il fallait bien que ça arrive....
Oui mais alors que nous raconte "La mort est parfois préférable" ? Et bien pour faire simple ça démarre comme cela :
 Le major Yan Lebrun, enquête sur le meurtre d'un journaliste spécialisé dans les reportages sensationnels. Elle est accompagnée dans sa mission par Mika que tout le monde à la PJ surnomme Granulé.   Au même moment, son collègue et ami Barthélémy dit Brath est chargé d'une affaire étrange à propos d'un homme décapité, retrouvé au volant de sa voiture tandis que sa tête reposait sur la banquette arrière. Ils sont tous les trois policiers à Lille, et avec d'autres gars et filles de la PJ, ils forment une grande famille. Pourtant Yan, leur cache des choses. En effet la jeune femme doit aussi faire face à la présence invisible et insidieuse de celle qu'elle a surnommé l'Araignée. Et cette Araignée, elle veut lui faire la peau, seule.
Je vous le disais on ouvrant ce livre, j'ai tout de suite mis un visage sur celui de notre héroïne et ce visage c'était celui de notre auteure. Une Sacha Erbel simplement un peu plus jeune. J'ai ressenti tout la fièrement de cette jeune femme à rentrer dans la grande maison, son envie d'indépendance, la joie de rejoindre l'école de police. La Tiote comme ils l'appellent a envie de bien faire et d'être un bon flic. Entrée dans la police est son rêve a elle, et elle a tout fait pour être un bon élément et gravir les échelons. D'ailleurs la Tiote est devenue major et la voilà embarquée dans une drôle d'enquête.
De notre côté, on va la suivre dans celle-ci pas à pas. On a même le privilège aussi de participer en même temps ou presque à l'autre enquête celle tout aussi bizarre de Brath et Michel. Il faut dire que ce que l'on aime bien chez notre auteur c'est qu'elle aime les détails croustillants. Attention ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, non ici le gore est là juste parce qu'il est utile à l'intrigue, il fait partie du décor, il participe à l'atmosphère si particulière de ce roman.
Un roman de procédure, on suit, je vous le disais, les investigations de nos policiers, on ne loupe rien, les constatations, les témoignages, les autopsies. (Bien aussi le médecin légiste d'ailleurs au passage.) On a le droit au débrief, au PV, au rapport avec la hiérarchie et avec l'institution judiciaire et le proc. D'ailleurs, j'ai bien aimé aussi les relations entre la commande Luce, chef de groupe de Yan, avec son équipe. Bref on devient flic et on est sur le terrain. C'est ça avec Sacha et Yan on devient enquêteur, enfin enquêtrice pour ma part.
Car en effet l'écriture de Sacha est très immersive, elle est fluide et addictive, 
Je ne vous parle même pas des personnages que notre auteure a su camper à la perfection. Chacun d'eux à une personnalité propre, ce sont des flics très humain avec leur problème, leur force, leur faiblesse mais surtout avec une belle humanité. Et malgré la crasse qu'ils côtoient tous les jours, malgré les horreurs qu'ils peuvent endurer, ils arrivent à rester compatissant, compréhensif, bienveillant tout en restant très pro. Ils ont mis leur vie au service des autres. C'est leur crédo, leur philosophie même si parfois aux vues des perversion qu'ils approchent, il faut savoir prendre suffisamment de recul pour ne pas sombrer. 
J'ai aussi beaucoup aimé que notre autrice fasse de son héroïne une spécialiste en criminologie. Cela rajoute un petit côté thriller à ce polar. Et c'est une approche très appréciable pour nous faire comprendre les motivations et fonctionnement des tueurs mais aussi des victimes.
Ici rien n'est laissé au hasard ni le style de l'auteur accrocheur et percutant, ni la maladie qui ronge notre enquêtrice, ni la douleur qu'elle déclenche, ni la dépendance aux médocs qu'elle provoque. Notre auteur nous parle d'un problème très féminin et très handicapant pour beaucoup de femmes qui longtemps n'en pas étaient prises au sérieux. Et elle en parle avec les tripes.
C'est aussi pour cela que cette fiction sent le vécu. On souffre avec Yan et on aimerait pouvoir l'aider. On est en empathie avec notre héroïne. On tombe quand elle tombe, on se relève avec elle.
On est totalement immergé dans ces histoires et on lit en apnée, d'une traite. On ne veut rien louper de ce très bon roman policier qui très vite tourne à l'excellent thriller psychologique.
Je ne peux que dire bravo à Sacha Erbel qui une nouvelle fois nous a entrainer avec elle jusqu'au bout de la nuit pour enfin connaître le fin mot de l'histoire.
Tu es une vraie psychopathe, vraiment, Sacha pour oser nous faire vivre de telles émotions et faire monter l'adrénaline en même temps que notre tension avec un tel suspense.
Bref vous l'aurez compris voici bien une lecture que je vous recommande si comme moi vous aimez frémir le soir avant de vous coucher !
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