« Voici la dernière heure, l'heure du vent et des morts. » 3ème livre que je lis d'
Asli Erdogan. Et j'aime toujours autant. C'est une poésie de la dénonciation, de la mort, de l'outrage, mais aussi de la vie. Dans le chapitre « Les masques de Narcisse » ou dans ses « lettres d'adieu », l'auteure s'y révèle toujours plus, s'analyse. Elle s'interroge sur la vie, sa vie, ses choix, son destin, sur son travail d'écrivain. C'est en fait un recueil de plusieurs textes, paru en Turquie en 2009 et paru en France seulement cette année. Elle y évoque aussi Galata, l'un des quartiers historiques d'Istanbul, sa ville natale, sa ville de coeur. Les chapitres son courts mais très denses. C'est une poésie en prose qui se lit avec attention. Chaque mot nous emporte, nous élève. Un grand merci au traducteur. C'est magique.
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