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Critique de Isacom


Faye et sa mère, antiquaires d'origine Ojibwé, tombent sur une extraordinaire collection d'objets traditionnels amérindiens. Dans le lot, un tambour peint, que Faye va dérober sans scrupule. Pas pour le posséder, non : pour chercher à le rendre, au lieu et aux personnes auxquels il appartient.
Mais dans ce voyage vers la réserve, dans le récit de Bernard, descendant du fabricant, Faye va découvrir beaucoup plus, sur l'histoire amérindienne et sur elle-même. Ici les fantômes ont des choses à nous dire, et parlent par la voix du tambour : voix qui guérit, qui sauve, qui console.
Et nous voilà, nous aussi, suspendus à l'histoire tragique de ce tambour, emportés par le souffle de la narration, sous le charme de l'atmosphère magique que sait recréer Louise Erdrich.
Tant de personnages attachants, tant d'épisodes déchirants dans ce roman ; tant de drames qui ont frappé la population indienne – spoliations, maltraitances, déculturation… alcool et pauvreté.
Et pourtant, c'est sur une note d'espoir que ce roman s'achève, peut-être moins noir que les autres que j'ai lus.
Traduction parfaite d'Isabelle Reinharez.
LC thématique d'octobre 2022 : "Le verbe haut !"
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