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Citations sur LaRose (49)

Emmaline essayait de pleurer, essayait d’avoir les larmes aux yeux pour trouver un peu de soulagement. Mais Emmaline, c’était Emmaline.
LaRose lui tapota le bras, le cou.
T’en fais pas, tu vas y arriver, promit -il. Si tu tiens bon, tu te sentiras mieux. Un pas après l’autre au jour le jour.
LaRose était habitué au désespoir des mères, et ses mots étaient ceux qu’employait Peter avec Nola.
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" Nous t'aimons , ne pleure pas.
Le chagrin dévore le temps.
Sois patient.
Le temps dévore le chagrin. "
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Une bombe vous faisait sauter en un instant ; recoller vos morceaux prenait le restant de vos jours.
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Nous sommes poursuivis par ce que nous faisons aux autres et ensuite, du coup, par ce qu'ils nous font. Nous regardons toujours en arrière, ou bien nous nous inquiétons de l'avenir.
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Transformer son cœur en un lieu accueillant était une tâche mentale tortueuse. Qui exigeait parfois un bon coup de balai, de nouveaux agencements. Il devait passer le chiffon. Jeter des vieilleries pour gagner de la place. Tout cela était tellement assommant, mais il s’y appliqua jusqu’à ce qu’il y ait casé toute la foutue famille d’Emmaline et, harassé, soit capable de le refermer à la volée, avec Emmaline au milieu, hors de sa portée.
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La douleur, éparpillée partout, monte en flamboyant des puits profonds que sont les poitrines de son peuple. A l’Ouest les cœurs des morts battent encore, ils brûlent et jettent de douces lueurs vertes dans leurs cercueils. Ils font jaillir de la terre une lumière pâle. Et au sud il y a les bisons que la tribu a achetés dans un but touristique. Un rassemblement sombre. Leurs cœurs eux aussi embrasés par l’horrible message de leur extinction. Leur assemblée fantomatique, désormais. Comme nous, un symbole de résistance, songe Romeo. Comme nous, ils déambulent et tournent en rond dans un petit enclos d’herbe, et engraissent. Comme nous, cœurs visibles pareils à des lampes dans la poussière. A l’est aussi, l’aube sacrée de la terre entière, chaque matin de chaque jour, la promesse et l’accablement. Il est si fatigué, Romeo... Il se refuse à regarder vers le nord parce qu’il se rend compte qu’il a pensé dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, de cette manière qui n’appartient qu’au monde des esprits, ce monde auquel il lui semble à présent appartenir. Sa dernière demeure.
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Nous vieillirons ensemble. Tu m’aimeras encore lorsque je serai toute ratatinée ?
Je t’aimerai encore mieux. Tu seras plus sucrée. Comme un raisin sec. Ou un pruneau. Nous mangerons des pruneaux ensemble.

(Albin Michel, p. 477 )
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Il arrive que ce genre d'énergie – le chaos, la malchance – s'échappe dans le monde et ne cesse d'enfanter et d'enfanter encore. La poisse s'arrête rarement après un seul évènement. Tous les Indiens le savent.
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Nola regarda LaRose
occupé à inspecter le contenu de son assiette.
Il était comme ce moine en robe brune François.
Les animaux venaient se coucher à ses pieds.
Ils étaient attirés vers lui, sachant qu'ils seraient sauvés.
Page 194.
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De là, il aperçoit de la colline et plonge son regard dans l'essence même de cette ville de réserve. Défoncé et mentalement anéanti comme il l'est, il voit dans chaque cœur. La douleur, éparpillée partout, monte en flamboyant des puis profonds que sont les poitrines de son peuple. A l'ouest les cœurs des morts battent encore, ils brûlent et jetttent de douces lueurs vertes dans leurs cercueils. Ils font jaillir de la terre une lumière pale. Et au sud il y a les bisons que la tribu a achetés dans un but touristique. Un rassemblement sombre. Leurs cœurs eux aussi embrasés par l'horrible message de leur extinction. Leur assemblée fantomatique, désormais. Comme nous, ils déambulent et tournent en rond dans un petit enclos d'herbe, et engraissent. Comme nous, cœurs visibles pareils à des lampes dans la poussière. (p465)
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