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Le Livre des Martyrs tome 6 sur 10

Steven Erikson (Autre)Nicolas Merrien (Traducteur)
EAN : 9791097270544
1088 pages
Leha (02/10/2020)
4.54/5   80 notes
Résumé :
La rébellion du continent de Sept-Cités a été écrasée.
Les derniers insurgés fanatiques se sont réfugiés dans la ville de Y’Ghatan, sous le commandement de Léoman des Fléaux. Y’Ghatan, une ville légendaire, qui a déjà goûté plus d’une fois le sang des Malazéens. La perspective d’assiéger cette ancienne forteresse inquiète justement la XIVe armée de Malaz, épuisée par le conflit. L’odeur de la mort règne, alors qu’une épidémie de peste se propage.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Encore une fois, c'est cette somptueuse couverture signée Marc Simonetti qui attire d'emblée. À l'instar du titre, il vous faudra attendre quelques pages pour en savoir plus...
Ensuite, et comme à chaque tome, le chapitre d' introduction va conditionner l'intrigue principale, donc gardez-le bien en tête.

Maintenant arrivé au 6è tome, on est habitué au style de Steven Erikson et à sa façon de procéder. Ici, on se rapproche de la narration du tome 3, avec plein de groupes de personnages que l'on connaît plus ou moins dorénavant (à côté de certains nouveaux). Il faut quand même souvent faire de gros efforts de mémoire pour se rappeler de leurs agissements et de leur sort dans ce qu'il s'est passé avant.

La XIVè armée de l'adjointe Tavore continue de pourchasser les derniers rebelles de Sha'ik menés par Léoman des Fléaux. C'est l'occasion de passer un bon bout de temps en compagnie de ces sacripants de Brûleurs de ponts et particulièrement du fantastique Bouteille. Une terrible et longue épreuve les attend, le point d'orgue le plus marquant de la première moitié du roman (peut-être du roman tout court).

C'est donc sur le continent de Sept-Cités que nous nous trouvons d'abord et que nous allons retrouver Karsa Orlong, Mappo et Icarium, Apsalar, Couteaux et Héboric ou encore un Ganoes Paran maîtrisant de mieux en mieux le Jeu des Dragons.
Il se passe donc mille et une chose et surtout, l'interaction avec les dieux et leurs domaines devient de plus en plus présente. Ces derniers nous apparaissent plus fréquemment ; Steven Erikson nous en présente certains et en approfondit d'autres, les rendant plus "intimes".

Plus loin dans le roman, le lien se fait avec le tome 5 et une gigantesque confrontation gronde alors que les événements et les personnages convergent vers des issues encore troubles.
La dernière partie se concentrera principalement au coeur de l'empire, sur l'île de Malaz.


La lecture de ce tome est très ardue tellement tout se croise et que les petits détails disséminés auparavant prennent de l'importance. de plus, les nombreuses allusions de l'auteur ne facilitent vraiment pas la tâche.
Mais bon, c'est comme ça depuis le début, donc on se tait et on s'accroche !

Et quel plaisir quand tout se met en place dans notre tête et que soudain, jaillit un éclair de lucidité ("Ah, c'est pour ça que...", "Mais alors, si il dit ça c'est que... OH !)

Steven Erikson nous gratifie également de scènes monstrueuses où la magie et certains personnages continuent de nous surprendre. Les affrontements sont très détaillés (surtout à la fin) mais pas toujours très clairs, il m'a fallu repasser sur certaines scènes pour bien les visualiser.

Cependant, l'ambiance Dark Fantasy est bien là et on en a pour notre compte ! Sans oublier certains passages très émouvants...


Pas de doute, cette saga est unique et d'une densité hors-norme. Les nombreux sentiments ressentis ne mentent pas et les traces que laissent certains personnages dans mon esprit (Ah Helian... Mais aussi Bouteille et Tout Sourire, Ben le Vif, Héboric...) non plus ! les Éditions Leha font encore du bon boulot malgré quelques coquilles sur la dernière partie du roman et une utilisation du demi-cadratin à la place des virgules qui ne m'a pas convaincu (mais peut-être déjà présente dans la version originale).
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Si le tome 5 pouvait se lire comme un one-shot, puisqu'il prenait place sur des pays pas encore connus, avec une foule de nouveaux personnages, le tome 6 réunit les fils d'intrigues que l'auteur avait tissés jusqu'à maintenant. Il prend place après le tome 4, mais inclut des éléments du 5.

Encore beaucoup de protagonistes ici, mais à part quelques nouvelles têtes et le retour d'anciennes qu'on avait pas vues depuis un moment (merci le wiki – gaffe aux spoils si vous y allez), dans l'ensemble, nous voilà en terrain connu. Pas de nouveau gros élément d'intrigue ou d'univers non plus, du coup j'ai l'impression que ça y est, l'auteur a fini de mettre les pièces en place, on va pouvoir jouer !

Encore un pavé redoutable pour les poignets, mais franchement, je n'ai pas vu les pages défiler, si bien qu'en une semaine, c'était plié. Ce tome-ci fait la part belle aux soldats, et plus précisément aux Osseleurs, le surnom chèrement gagné de la XIVe armée. Ils sont d'ailleurs au centre d'un des passages les plus épiques du cycle, assez tôt dans le livre. Passage pas mal crispant aussi, surtout que j'ai déjà eu l'occasion de faire de la spéléo quand j'étais jeune, et nope, plus jamais. Sans moi, merci.

Sauf que, à partir de là, j'ai eu un peu peur. Si une scène digne d'un climax arrivait aussi tôt, comment la fin pourrait-elle être à la hauteur ? Eh bien pas d'inquiétude, elle l'est, différente mais tout aussi épique et désespérée, et j'ai vraiment eu peur pour certains des personnages principaux.

Et entre les deux ? On ne s'ennuie pas non plus, rassurez-vous. Les humains sont plus que jamais au centre de l'histoire, bien que peut-être un peu écrasés par une menace tellement plus grande qu'eux. le Dieu Estropié, forcé à jouer selon les règles par le Maître du Jeu, n'en est qu'à peine gêné puisque certains Dieux l'ont finalement rejoint, et une terrible épidémie de peste décime le monde. Ce qui ne les empêche pas de continuer à régler leurs comptes « personnels » (comptes personnels qui impliquent quand même des armées, mais on ne va pas chipoter). Heureusement, on peut compter sur quelques pointes d'humour pour adoucir l'atmosphère, ici grâce à un nouveau duo comique^^.

J'ai quand même une petite déception sur ce tome, liée à un nouvel antagoniste. On nous le présente comme très puissant, une menace sur laquelle il va falloir compter et… pschitt. Tout ça pour ça… Mais bon, le tome global est toujours aussi bon, toujours aussi foisonnant, donc une sous-intrigue meh, c'est pas bien gênant.

Bilan
Même si ce tome n'intègre pas mon podium personnel, c'est toujours aussi prenant. Malgré la multitude de personnages, on a fini par les connaître, par s'attacher à eux, et certaines scènes sont un poil crispantes tant on a peur pour eux et qu'on souffre avec eux. Les tomes suivants le confirmeront (ou pas), mais j'ai eu l'impression ici d'un tome charnière, et j'ai même eu envie à ce stade de tout reprendre depuis le début pour bien avoir tout en tête (mais non, j'attendrai de tout avoir).

Les présentations sont finies, maintenant, la véritable partie contre le Dieu Estropié commence.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Sans surprise, j'ai adoré. Alors oui, j'ai parfois trouvé l'histoire trop éclatée avec beaucoup de "mini" intrigues, oui j'ai eu du mal à dire au revoir à certains personnages (qui avaient été bien présents dans les tomes précédents qui disparaissent de façon presque anecdotique) donc oui ce tome n'est pas mon préféré mais il entre dans mon top 3 après les tomes 5 et 4. Parce que, quand même, j'ai vécu des moments incroyables en lisant ce tome. C'est à la fois épique, héroïque, dramatique mais aussi très humain. Dans ce tome, on retourne dans la trame principale et les événements font suite aux tomes 3 et 4. On rencontre de nouveaux personnages mais on y retrouve surtout beaucoup qu'on connaissait déjà : Kalam, Ben, Violain (et son escouade), Cotillion, Tavore mais aussi Karsa, Apsalar, Couteaux et un certain Ganoes Paran. (Et bien d'autres encore. En vrai je pense qu'on retrouve pratiquement tout le monde). Ils ont gagné encore plus en profondeur et on sent que les événements passés les ont marqués voire meurtris. Ce tome monte en puissance, les livres 3 et 4 sont excellents. Et que dire de ce fameux chapitre 7. Une centaine de pages. Digne d'une fin de tome. Impossible de s'arrêter au milieu. Magistral.
Il y a toujours des passages philosophiques dans cette série et ici Eriskon, ne fait pas exception et aborde beaucoup le thème du fanatisme. Ce fanatisme qui va peser sur les personnages et sur l'intrigue. Je ne peux pas vraiment en parler sans spoiler mais une chose est sûre : rien ne va. Ce tome fait vraiment le lien avec beaucoup de ce qui s'est passé auparavant (y compris le tome 5), tout en posant des bases pour la suite. Donc autant vous dire que j'ai hâte de lire le tome 7. Voilà. Je l'ai déjà dit je suis devenue une inconditionnelle fan donc je sais que je suis biaisée.
Cet avis part dans tous les sens
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Le Hibook a lu « Les Osseleurs» de Steven Erikson .Suite de la série à (très ) grand spectacle « le livre des Martyrs » . Ce 6ème tome plus que consistant (1010 pages !) nous replonge dans les tourments de l'empire Malazéen qui n'en finit plus de se déchirer. Ce volume suit l'armée qui a écrasé la rebellion du continent de Sept-cités (voir tome 4) dans sa poursuite des rebelles rescapés puis son retour à Malaz avec batailles , siège , incendie apocalyptique,épidémie… . On retrouve de nombreux personnages de ce tome 4 . Cependant ,en arrière-plan, une guerre entre dieux se déroule avec les différentes races étranges de ce monde comme pions ( une sorte d'Iliade ) . Je suis sidéré par la maîtrise de l'auteur vu le nombre de péripéties , de personnages , de races , de religions , de cultures , de divinités .L'histoire garde intérêt et cohérence , avec tout une palette de registres , du philosophique (sur le pouvoir et la religion) au grotesque . Pour moi qui suis amateur de saga c'est un très grand plaisir .
Lien : https://andre.chiaroni@wanad..
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
07 juin 2021
Steven Erikson maitrise son intrigue et son univers dans ce tome 6 qui raccroche les différentes pistes amorcées : épique, ce tome ets aussi dur pour les personnages impliqués. la magie est toujours aussi dérangeante et le jeu des Dieux cruel.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- Épargne-moi tes explications. J'ai quelques questions à te poser et tu ferais mieux d'y répondre !
- Avec quoi ? ricana-t-il. Des explications ?
- Non. Des réponses. Il y a une différence...
- Vraiment ? Comment ? Quelle différence ?
- Les explications sont ce que les gens utilisent quand ils ont besoin de mentir. Tu peux toujours le savoir parce que ces explications n'expliquent rien et qu'ensuite ils te regardent comme s'ils venaient d'éclaircir les choses alors qu'en réalité c'était le contraire et ils le savent et tu le sais et ils savent que tu sais et que tu sais qu'ils savent que tu sais et ils te connaissent et tu les connais et peut-être sortez vous pour un pichet plus tard, mais qui se farcira la note ? C'est ce que je veux savoir.
- Très bien, et les réponses ?
- Les réponses, c'est ce que je reçois quand je pose des questions. La réponse, c'est quand tu n'as pas le choix. Je demande, tu réponds. Je demande encore, et tu réponds encore. Ensuite, je te casse les doigts, car je n'aime pas ce que tu me dis, parce que ces réponses n'expliquent rien !
- Ah ! Donc vous voulez vraiment des explications !
- Pas avant que tu me donnes des réponses !

Hellian et Banaschar
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Les croyants se réfugiaient dans la croyance .Les fidèles se noyaient dans leur foi.
Et il y avait une autre vérité ,une qui semblait à première vue contredire la première.Plus le dieu était doux et gentil ,plus ses fidèles sont durs et cruels de par leur certitudes,fébriles à l'extrême,et ne pouvant donc pas supporter les dissidents.Ils tueront,ils tortureront,au nom de ce dieu.Tout en ne voyant en eux -mêmes aucun conflit ,même si leurs mains sont couvertes de sang.
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- Un dispositif de transport qui ne nécessite ni nourriture ni eau, qui ne se fatigue pas et ne risque pas de boiter, imaginez la liberté que cela apporterait, Karsa Orlong.
Les yeux qu'il posa sur elle étaient ceux d'un barbare, emplis de suspicion et d'une certaine méfiance animale.
- Les gens iraient partout. Quelle liberté dans un monde plus petit, sorcière ?
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Tears glistened beneath Stormy's eyes as the sorrow-filled music born of strings filled the small room, and names and faces slowly resolved, one after another, in the minds of the four soldiers as the candles guttered down. Muted, from the streets of the city outside, there rose and fell the sounds of fighting, of dying, a chorus like the accumulated voices of history, of human failure and its echoes reaching them from every place in this world. Fiddler's struggle to evade the grim monotony of a dirge forced hesitation into the music, a seeking of hope and faith and the solid meaning of friendship – not just with those who had fallen, but with the three other men in the room – but it was a struggle he knew he was losing.
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Who can say where divides truth and the host of desires that, together, give shape to memories? There are deep folds in every legend, and the visible, outward pattern presents a false unity of form and intention. We distort with deliberate purpose; we confine vast meaning into the strictures of imagined necessity. In this lies both failing and gift, for in the surrender of truth we fashion, rightly or wrongly, universal significance. Specific gives way to general; detail gives way to grandiose form, and in the telling we are exalted beyond our mundane selves. We are, in truth, bound into greater humanity by this skein of words ...
Introduction to Among the Consigned
Heboric
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Vidéo de Steven Erikson
Le livre des martyrs de Steven Erikson, trad. Emmanuel Chastellière, chez Editions Leha https://editions-leha.com/catalogue-details/martyrs-t1-les-jardins-de-la-lune/ plus d'informations : https://www.actualitte.com/article/livres/epique-ambitieux-eclatant-ainsi-s-ouvre-le-livre-des-martyrs/88929
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