Farrhukh entraine son équipe d'aviron en Afghanistan pour les JO mais c'est une
bacha posh, c'est-à-dire une fille qu'on laisse être un garçon jusqu'à la puberté mais la vérité finit par éclater, brisant ses rêves.
L'originalité du thème et du lieu lui font gagner ses deux étoiles car pour le reste il n'y a pas grand chose d'autre. Les personnages sont inutiles, impuissants ou franchement méchants et malintentionnés : je pense au passage du lait qui déborde ou de Maude qui ne sert à rien.
Le ton est poétique, quasiment lyrique : beaucoup de descriptions, une partie journal intime, une esquisse de romance et surtout énormément de blabla, très peu d'action finalement et le pire c'est ce que ces actions ne mènent à rien, d'où une certaine frustration. le point positif, c'est que le livre est court, on peut sauter quelques pages en comprenant la maigre intrigue.
L'histoire nous fait découvrir un Afghanistan aux valeurs archaïques et patriarcales. Quelle est la moralité du livre ? Qu'on a de la chance de vivre en occident et d'avoir davantage d'ouverture d'esprit ?
Bref, une lecture ennuyeuse mais qui m'aura au moins permis d'apprendre un nouveau mot, celui du titre. Je ne comprends vraiment pas la multitude d'avis élogieux.