Ma vie au boulot : 75 idées pour s'y sentir bien

Parlons de cette affaire qui intéresse tout le monde mais dont personne ne veut parler. Cette affaire, c'est la commission (la grosse) et comment en masquer l'odeur, qui peut être particulièrement effrayante (pour toutes les parties concernées) quand on partage des toilettes. Tout va bien se passer si vous suivez quelques règles simples.
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Disparaître brièvement est beaucoup moins embarrassant qu’avoir la tête qui tombe sur la table de conférence.

Faire du bon boulot, c'est être fiable, organisé(e), fier(e) de ce qu'on fait et prêt(e) à donner un coup de main supplémentaire quand le besoin s'en fait sentir.

On m'a donné bien des conseils professionnels au fil des ans, mais le meilleur reste celui de mon grand-père, qui me disait de «toujours entrer dans une pièce comme si on était le maître des lieux». Autrement dit, l'air détendu et confiant peut-être même «en se la pétant» légèrement. C'est un conseil que j'ai suivi ¬– avec des réussites diverses – depuis mon premier jour d'école jusqu'à l'université. Désormais adulte,]‘y reviens à chaque fois qu'une situation me met mal à l'aise. Mon espoir, c'est que ce livre vous aide à vous sentir maître(sse) des lieux quel que soit l'état de ces lieux. (Et j'espère qu'un jour, vous ne devrez même plus faire semblant.)

Le téflon est un revêtement qui n'attache pas et évite aux poêles de garder les traces de vos mésaventures culinaires. Quand votre boss se met à sérieusement déconner, essayez votre propre vernis polymère. La colère d'un chef peut se traduire par des propos acérés, proches de l'insulte, même si les supérieurs ont une capacité certaine à oublier leurs éclats - sans doute parce qu'ils sont embarrassants. Laissez passer l'orage et oubliez. Ressasser ces moments génère des séquelles émotionnelles dont vous n'avez pas besoin (ils ne sont pas plus importants que les pains perdus ratés d'hier matin).

Ce livre est rempli de conseils dont j'aurais eu bien besoin à l'époque où j'ai acheté ce tailleur. Il vous aidera à vous organiser, à rester organisé(e), et à combattre les distractions qui peuvent faire déraper une journée. On y trouve des trucs pour rédiger ses mails, éviter les embrouilles sur les médias sociaux et décourager les parasites qui essaient de vous refiler leur boulot… Vous vous demandez comment faire semblant d'être malade, obtenir un congé ou une augmentation? Tout est là, ainsi que les bonnes techniques pour sortir avec un(e) collègue, puis rompre (et pleurer discrètement), faire des petits boulots à côté sans mettre son job en péril, fixer son écran sans devenir aveugle, et bien d'autres choses.

Si le lieu de travail a évolué, une chose est immuable: la valeur du bon travail, dont la définition, à l'inverse des codes vestimentaires, est Ia même dans tous les secteurs. Faire «du bon boulot», c'est être fiable, organisé(e), fier(ère) de ce qu'on fait et prêt(e) à donner un coup de main supplémentaire quand le besoin s'en fait sentir. (Évidemment, s’épanouir au travail, c'est bien davantage, et c'est d'ailleurs pour cela que ce livre fait plus d'une page.)

Le sens du mot «bureau» a changé. Aujourd'hui, avoir un vrai bureau, avec une porte qui ferme, c'est rare. Personnellement, je travaille dans un ancien entrepôt, sans téléphone fixe et mon espace de travail est là où je décide de me poser. Nos aînés n'avaient sûrement pas imaginé qu'il soit un jour normal de trouver au bureau une table de ping-pong, des chiens ou de la bière pression. Le bureau, c'est parfois un loft aménagé ou un coin confortable dans un café.

À peine sortie de l'université, et tout juste avant de démarrer mon premier boulot dans un magazine new-yorkais, j'ai dépensé presque tout ce que j’avais gagné en pourboires pendant l‘été en travaillant dans un bar (ça aurait dû être plus mais j'étais une très mauvaise barmaid) dans l'achat d'un tailleur bleu marine. Pour moi, c'était Ie symbole du professionnalisme et son prix était justifié parce que j'allais le porter pendant des années peut-être même toute ma vie. Dix ans ont passé, et je dirige désormais Ia communication d'une entreprise à Brooklyn. Je porte parfois (souvent) des jeans troués pour aller au bureau, et je n'ai pas la moindre idée d'où peut bien être ce tailleur.