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4,09

sur 2185 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Beau défilé de chroniques des années de la France d'après-guerre jusqu'aux années 2000 d'après des photos, des faits, des affiches.
Pour moi, un récit doit vibrer et non défiler froidement comme si tout se passait en dehors du narrateur.
Une société, c'est vrai que ça se décrit, ça se raconte mais il faut quelque chose d'humain : de l'humour, des sentiments, des liens.
Le petit je ne sais quoi qui fait que le lecteur se passionne.
Je suis très vite tombée dans l'ennui en lisant ce livre car il ne me rappelait rien que j'aie connu. Je suis sûre que l'ennui m'aurait été épargné si les personnages avaient été plus humains comme dans le livre "En vieillissant, les hommes pleurent" de Jean-Luc Seigle ou dans un autre livre d'Annie Ernaux "Une femme" qui raconte la vie de sa mère.
Cet ouvrage-ci a plus une portée sociologique et je ne peux m'empêcher de penser que la société était bien triste vue par Annie Ernaux.
Côté pilule, par exemple, en Belgique, nous avions des centres de planning familial . Pas besoin de la bénédiction des parents.
Je suis née en 1956 mais j'ai une vision plus dynamique, plus joyeuse, plus insouciante de notre jeunesse et je me dis que sa vision n'est pas à généraliser.
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Je suis embêté. Embêté parce que c'est, de mémoire, le premier et seul livre que j'abandonne en cours de route.
J'ai essayé pourtant ! Mais après une cinquantaine de page je n'accroche pas du tout. Et j'en suis le premier déçu ! Mais j'ai eu l'impression de lire une liste. Une longue liste inintéressante.
Il s'agit d'observations de la société sans réelle histoire, pas de trame que l'on suit. Beaucoup de précisions sur une époque que je ne connais pas, avec des références et des détails qui ne me parlent pas du tout.
L'emploi de la 3ème personne du singulier met de la distance avec le lecteur qui se sent peu impliqué, ce qui n'aide pas à accrocher. Bref, un gros loupé pour moi ! Désolé Annie !
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Annie Ernaux a deux ou trois années de plus que moi qui suis née en 1943... elle parcourt toute l' époque en étant mon ainée de deux ans et donc où nous avons respiré le même air du temps ...semble-t-il ... or, ce n'est pas du tout l'impression que j'en ai.
Cette façon de raconter "les années " de façon très distanciée par l'utilisation du "on"qui, non seulement est impersonnel, mais aussi, fait penser que l'ensemble de la génération d'Annie Ernaux vit la même chose qu'elle ..
Je ne suis pas du tout d'accord ... bien sûr que dans le quotidien, je me suis reconnue dans ses évocations ... (tout le ronron qui fait l'environnement des jeunes filles en fleurs)
mais, pour moi et pour ceux avec qui je partageais ce qui m'animait, ce qui m'a marqué profondément, c'est la guerre d'Algérie, ce sont les départs des soldats croisés dans les trains, la lecture des journaux, les discussions lors du repas du dimanche, c'est l'OAS, les tortures, etc ... Toutes les familles étaient touchées ...les intellectuels prenaient position ..Comment Annie Ernaux a t-elle pu passer au travers de tout cela? pourquoi ce silence ?
Par l'utilisation de ce "on" j'ai eu l'impression que cet auteur m'avait dérobé
mes souvenirs d'adolescence et de jeune femme ...
sans doute, devrais-je lire un autre livre d'elle.......
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Commun, ennuyeux et ennuyant.
Confusion entre une histoire tout ce qu'il y a de plus personnelle et l'histoire.
Qui plus est une lecture des plus superficielles et subjectives des évènements entassés les uns sur les autres et les uns derrière les autres sans aucune liaison entre eux, sans aucun discernement, à l'image d'une vision vulgaire et simpliste de la vie politique, économique et sociale de ces dernières décennies.
C'est un survol dont on ne retient finalement pas grand chose, alors qu'il s'est passé tant de choses déterminantes et probablement irréversibles.
Pas sûr que ses petits enfants y comprennent quelque chose...
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L'écriture, sobre (clinique), laconique, fragmentée est similaire à celle de « La place », que je viens de terminer et que j'ai beaucoup aimé. Mais là où « La place » racontait une histoire et dressait le portrait d'un père, par bribes, « Les années » ne semble rien raconter, on a l'impression de lire une suite d'impressions, voire de micro-descriptions, sans autre but que de planter le décor d'une époque. J'ai arrêté en cours, sans histoire à laquelle m'accrocher. Peut-être aurais-je dû persévérer ?
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Le récit d'Annie Ernaux entrecroise le passé et le présent sans fioriture. Les souvenirs sont sûrs ainsi que leurs interprétations. Au travers de photos et de souvenirs laissés par les événements l'auteure évoque le passage des années, de l'après-guerre jusqu'à aujourd'hui. Cette évocation sociologique lui permet d'analyser son parcours personnel en parlant d'elle à la troisième personne. Cela lui permet aussi de tendre au lecteur un miroir où il peut se reconnaître. Mais il n'y a aucune poésie du souvenir dans son récit, l'écriture d'Annie Ernaux est journalistique et froide. « L'écriture plate me vient naturellement » dira-t-elle « celle-là même que j'utilisais en écrivant autrefois à mes parents pour leur dire l'essentiel ». Pas de nostalgie du passé, elle travaille son écriture sans l'embellir, son style est grave, austère et académique. Elle parvient par des emprunts à la sociologie à exprimer un style à mi-chemin entre littérature et sociologie. Je ne poursuivrai pas ma découverte de cette auteure avec d'autres livres car j'ai besoin dans mes lectures de voir de la lumière et de l'enthousiasme pour la vie.
Lien : https://leschroniquesdecoco2..
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Longue liste, pertinente mais lassante, parceque n étant justement qu une liste.
De l enfance a un certain âge adulte, une femme en l'occurrence l auteure liste les caractéristiques principalement sociales des années qui passent. J ai trouvé ses observations pertinentes, mais cette énumération d un bout à l autre du livre m a lassée. Je l ai terminé en diagonale !
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A travers des photos, l'autrice nous raconte l'écoulement de sa vie, de sa tendre enfance, post-guerre jusqu'aux années 2000.
Le récit est touchant par sa sincérité, on traverse les époques avec les mots.

Je comprend l'attrait pour ce livre, il ne m'a que moyennement plu car il me manque énormément de références, beaucoup de passages se rapportent a des éléments qui ne me parle pas du tout et ça m'a donné l'impression que le livre traînait en longueur par moment.

Je le recommanderais cependant à ma mère.
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Les souvenirs s'accumulent au fil des années, et si l'on se retourne ils défilent, s'égrènent, à peu près les mêmes pour tous. Un socle qui nous lie, le sens de l'histoire, l'évolution des mentalités, les mêmes petites et grandes choses qui nous arrivent à tous, la vie quoi !
Même si c'est fou tout se qui se produit au cours d'une existence, je ne suis pas fan d'en faire une énumération style "projection diapos"...
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Un Je me souviens sans « je », comme si Annie Ernaux voulait partager un patrimoine à la fois commun et personnel avec l'ensemble de ses lecteurs.
Le souvenir peut être un repas de famille dans les années cinquante, une impression ressentie au cours d'un événement, une chose entrevue dans une ville étrangère. Nous remontons ainsi de la petite enfance de l'auteur jusqu'à aujourd'hui, une remontée par saccades, le souffle mesuré, presque économisé. « Ce ne sera pas un travail de remémoration, tel qu'on l'entend généralement, visant à la mise en récit d'une vie, à une explication de soi. Elle ne regardera en elle-même que pour y retrouver le monde, la mémoire et l'imaginaire des jours passés du monde, saisir le changement des idées, des croyances et de la sensibilité, la transformation des personnes et du sujet, qu'elle a connus et qui ne sont rien, peut-être, auprès de ceux qu'auront connus sa petite-fille et tous les vivants en 2070. Traquer des sensations déjà là, encore sans nom, comme celle qui la fait écrire. » « Une sorte d'autobiographie impersonnelle » pour reprendre l'expression d'Annie Ernaux.
Comment expliquer cependant l'insatisfaction que je ressens ? Je suis face à un récit fragmenté, toujours à fleur d'émotion, mais volontairement débarrassé de tout ce qui pourrait « faire gras ». Et si, justement, le lecteur avait besoin d'un peu de gras, d'un pas plus allongé, d'une émotion qui se cristallise un moment pour ne pas être seulement une buée sur les yeux ? J'avoue que le livre d'Annie Ernaux ne m'a pas donné le temps de m'arrêter. Son récit glissant m'a sans cesse ramenée sur le rivage comme une vague impitoyable qui ne me laisserait pas la possibilité de savourer le frisson d'une eau profonde sur ma peau.
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