AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 68 notes
5
7 avis
4
16 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis
L'histoire d'un anti-héros laveur de vitres qui se met en tête d'arracher de l'argent aux riches pour aider les nécessiteux. Rythmé, très distrayant, et riche de petites phrases que l'on aurait pu attribuer à Michel Audiard. Un régal !

Ce livre me fait découvrir mon compatriote Frédéric Ernotte. « Ne sautez pas ! » est le deuxième des trois romans qu'il compte actuellement à son actif. Il est sorti dans une collection intitulée « Roman pas policier mais presque… », ce qui qualifie très justement ce récit, le côté policier ne s'imposant que dans les derniers chapitres.

Suite à un excès de vitesse, Matthias se voit condamné à une peine d'intérêt général et nous le retrouvons sonnant aux portes pour collecter de l'argent au profil de l'ONG « Îles de Paix » fondée par le père dominicain belge Dominique Pire, prix Nobel de la paix en 1958. Matthias se prend petit-à-petit au jeu et caresse le projet de s'engager davantage.

Mais après avoir passé une partie de sa journée à purger sa peine, notre héros retourne dans sa nacelle suspendue à la façade d'une gigantesque tour de bureaux bruxelloise: il est laveur de vitres. le temps d'une pause , il quitte sa nacelle et s'assied sur le bord du toit de l'immeuble, les jambes pendues dans le vide. Dans son dos, quelqu'un lui dit alors « Ne sautez pas ! ». Il s'agit d'un cadre de l'entreprise, qui serait ennuyé de le voir tomber dans le vide étant donné qu'il est en charge de la sécurité du bâtiment…

Je vous laisse découvrir quels plans cette méprise inspirera à Matthias pour collecter des fonds humanitaires, donnant un final « policier » à cette histoire rocambolesque.

J'ai passé un excellent moment de lecture, très distrayant. En particulier, je me suis délecté de la collection de petites phrases bien ciselées qui m'ont beaucoup amusé sans me lasser. Je ne résiste pas au plaisir de citer « Le reste de la journée s'est déroulé comme si un charlatan avait prescrit du Xanax à l'horloge » ou encore, lors d'une dispute, « Mon pire défaut, c'est toi. Tu es ma jambe de bois dans le sprint de la vie », suivi de « J'en ai marre que tu dragues tout ce qui bouge. Tu crois quoi ? Que tes bras c'est comme la mort et que tout le monde doit y passer ? ».

Sur ce, j'ai bien envie d'essayer « Comme des mouches », dans la collection « Roman policier mais pas que… ». Celui-là a été écrit à quatre mains par Frédéric Ernotte et son compère Pierre Gaulon. À lire leur interview sur https://gruznamur.com/2019/08/16/interview-1-livre-en-5-questions-comme-des-mouches-frederic-ernotte-et-pierre-gaulon/, je crois que je ne vais pas m'ennuyer…
Commenter  J’apprécie          285
Après un premier roman qui était un thriller palpitant, Frédéric ERNOTTE nous offre un roman quasiment inclassable.

Ce roman est un régal tant Frédéric ERNOTTE a le sens de la formule...
Alors que le héros de ce roman regarde le journal télévisé, il raisonne ainsi :

"Ce sujet sur le conflit israélo-palestinien a duré moins de trois minutes. On parle maintenant de voitures électriques. Dans ma tête, c'est toujours le front. Il y a des blessés. Mon sourire boîte. Ma bonne humeur chancelle. Mon indifférence s'est pris une balle."

C'est aussi avec des idées (que je partage et que j'ai parfois du mal à faire passer) bien formulées que ce roman m'a séduite. C'est le beau-frère du héros principal qui travaille pour Médecins Sans frontières qui s'exprime en ces termes :

"Si tu te coupes avec une feuille de papier, t'as le droit d'avoir mal et de le dire. T'as même le droit de te plaindre. C'est moins spectaculaire qu'une jambe arrachée par une mine, mais t'as le droit."

Enfin, l'auteur réussit à faire de cette histoire un suspense intenable... Presque à la fin de l'histoire, tellement stupéfaite , j'ai tenté de trouver comment l'auteur allait bien pouvoir terminer l'histoire... et j'ai eu tout faux !

Ce deuxième roman de Frédéric ERNOTTE est un nouveau coup de coeur pour moi. Je me procurerai très vite son troisième roman, écrit avec un autre auteur, convaincue de l'imagination sans borne de Frédéric ERNOTTE qui ne manquera pas de me surprendre à nouveau.
Commenter  J’apprécie          260
Après un premier thriller remarqué, Frédéric Ernotte aurait pu tomber dans la facilité et réutiliser les mêmes recettes pour passer l'étape cruciale du second roman. Ce n'est clairement pas son choix, pour le plus grand bonheur des lecteurs curieux.

Ne sautez pas, ou comment prendre de la hauteur sans tomber dans les clichés. Un personnage principal admirablement construit à travers ses failles, ses questionnements et son humour, dans un contexte mettant (indirectement) en scène le monde des associations humanitaires. J'en vois déjà ricaner et se dire que l'auteur s'est lancé dans une histoire sermonneuse.

Tout faux ! Et c'est là où Ernotte a fait très fort. Ce récit totalement inclassable ne tombe jamais dans un quelconque travers moralisateur ou culpabilisant. Ne sautez pas, ou l'art subtil de permettre au lecteur de se questionner sans y paraître. Un vrai et bon divertissement, plein à ras bord de bons mots et de surprises, et qui sait aussi être une bonne claque aux mauvaises odeurs.

Entre une atmosphère qui navigue entre profond cynisme et réelle empathie, on suit au plus près une tranche de vie de ce personnage qui se lance dans certaines actions peu reluisantes pour la bonne cause.

Que peut-on faire pour les autres ? Peut-on utiliser tous les moyens pour y parvenir ? Peut-on égoïstement s'épanouir à travers les bonnes actions ? Une histoire vraiment prenante, qui lance le débat sans pour autant être « à message » et qui n'oublie jamais son objectif premier : divertir.

Car on s'amuse beaucoup et on sent que Frédéric Ernotte l'a fait tout autant en écrivant ce livre. Je me suis clairement demandé, durant le premier tiers du roman, où il comptait nous emmener à travers ce récit qui n'a rien de linéaire. Très vite, je me suis laissé porté par sa verve et son humour assez personnel pour ne plus lâcher le morceau.

Ne sautez pas est un roman qui permet de relativiser, de passer un très bon moment de distraction, et pourquoi pas de se poser quelques questions sur notre société et nous-même. Franchement, c'est déjà beaucoup et tout le monde ne le fait pas avec le talent de Frédéric Ernotte.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
Commenter  J’apprécie          240
En commençant ce roman, j'étais assez dubitative. Présenté comme un thriller, je n'ai pu qu'être déçue de ne pas avoir affaire au genre annoncé. Forcément, lorsque vous vous imaginez manger une forêt-noire et qu'on vous bande les yeux pour vous faire avaler une poire, ça n'a plus rien à voir. Pas que la poire ne soit pas bonne, mais simplement différente ! Puis, finalement j'ai appris à apprécier cette poire. Je l'ai déguster, savourer … Jusqu'à l'aimer autant que j'aurais aimé cette forêt-noire.
J'ai découvert, en ce jeune romancier belge, une plume légère mais incisive. Chaque mot est justement placé dans ses phrases afin de vous faire vous questionner … Vous interloquer … Vous faire réagir … Dans un sens ou dans un autre. Parce que, bien que l'oeuvre soit très basée sur les bons sentiments (dons aux associations, ONG, Médecins sans frontières …), l'auteur n'a pas choisi la facilité contrairement à d'autres. Il a eu le courage d'opposer plusieurs opinions entre elles, sans jamais favoriser l'une d'entre elle dans son intrigue. Non ! Il n'est pas là pour faire des leçons de moral. Il est là pour rappeler à tout un chacun, qu'il est libre de ses opinions et de ses choix. Que le bien et le mal ne sont que des perceptions et non des réalités avérées. Après tout, qui peut dire qu'il n'a fait que de bons choix dans sa vie ? Qui n'a pas, un jour, usé du « mal » pour obtenir le « bien » ? N'est-ce pas pour cela que l'expression « Un mal pour un bien » ne cesse de peupler nos conversations ? 
Pour moi, ce roman démontre parfaitement le syndrome des occidentaux face à la déchéance. Il leur est plus difficile de venir un aide à l'un de leur compatriote plutôt qu'à un étranger. Pourquoi ? Parce que le compatriote, lui, renvoie à une éventuelle image de soi. Une image d'échec. Et donc, une image à rejeter. Alors qu'aider un étranger, ne fait qu'accentuer (consciemment ou inconsciemment) le sentiment de supériorité qui l'habite. La question qui se pose est la suivante : Existe-t-il réellement des actes désintéressés ? 
Mathias m'est apparût comme un homme las de sa vie. Il aime sa petite-amie et il est heureux auprès d'elle, pourtant il s'ennuie. Il s'ennuie tellement, qu'un jour, il trouve la bonne idée d'aller ennuyer d'autres personnes. Sous quel prétexte ? Sous l'évident prétexte que les gens souffrent dans d'autres pays. Dans ce cas, escroquons des gens ! Soutirons-leur de l'argent (qu'ils ont durement gagner à la sueur de leur front) pour en faire don à des associations ! Un Robin-des-bois des temps modernes, en somme. Avouons-le-nous, cet homme est vraiment perché … Et pas que sur la nacelle qui le sépare de la terre ferme.
Elisa, pour ne pas dénoter avec le côté fictif de l'intrigue, est une jeune femme qui corrobore tous les délires de son cher et tendre. Tu veux escroquer des gens ? Fais-le ! Elle a beau être drôle et pleine d'imagination, elle n'en reste pas moins peu probable. Aimer n'est-il pas de se protéger mutuellement ?
Bien que la conception des personnages laisse parfois quelque incohérence (personne n'a porté plainte pour escroquerie, étrangement …), l'auteur a réussi à ancrer son lecteur dans une sorte de réalité alternative en parsemant son texte de références plus ou moins actuelles (par exemple, le méchant qui caresse son chat à la façon du docteur Gang dans l'Inspecteur Gadget).
En résumé, je trouve que le concept est bien trouvé bien qu'un peu tiré par les cheveux. Je salue le courage et le travail de l'auteur qui a osé ce que d'autres ne feront jamais : opposer des opinions pour convaincre, ou ne serait-ce faire réagir. Moi qui déteste entendre les auteurs me faire des leçons de moral sur le bien et le mal, le moral et l'immoral, l'égoïsme et l'altruisme, j'ai eu peur de devoir sauter de la nacelle pour éviter le naufrage. Mais, loin de là. J'ai découvert un auteur respectueux de chaque point de vue. Un auteur qui prône la tolérance et qui l'applique réellement. Un auteur, donc, intelligent. de ce fait, un auteur à suivre. 
En lisant le titre de ce roman, vous lirez : « Ne sautez pas ! » - Moi, je vous dirais : « Sautez-y à pied-joints ! »
Commenter  J’apprécie          234
Livre d'un auteur dont je n'avais jamais entendu parler avant de lire une critique de son dernier roman sur notre site préféré. En tant que compatriote, je me suis laissé séduire et j'ai commencé la lecture de "Ne sautez pas !".

Je ne vais pas dire que par moment cette lecture ne m'a pas arraché quelques sourires mais ce qui est certain, c'est que jamais je ne suis réellement entré dans l'histoire et dans la peau des personnages. L'histoire est beaucoup trop invraisemblable à mon goût. En effet, quelle est l'entreprise qui verserait de l'argent à un illustre inconnu simplement pour ses beaux yeux (ce n'est pas vraiment comme ça que ça se passe mais je ne souhaite pas trop spoiler).

Un autre reproche que je pourrais faire,, c'est que trop de bons sentiments tuent les bons sentiments selon moi surtout quand ceux-ci sont étalés à la truelle. Et une fin très fleurs bleues, qu'on sent arriver à plein nez ne m'a malheureusement convaincu. Je dis bien malheureusement car j'aurais vraiment voulu aimer ce livre de ce jeune auteur. Ca sera peut être pour le prochain livre !

Commenter  J’apprécie          221
Le roman est sous titré "roman pas policier mais presque...". Personnellement, je ne le classerais pas dans cette catégorie. D'ailleurs, je ne pense pas qu'il puisse entrer dans une case en particulier. Et c'est ce que j'ai aimé dans ce livre. On part d'un quotidien un peu déprimant, pour aller vers le loufoque, qui va ensuite tourner au drame. L'enchaînement est bien fait, même si c'est parfois capilotracté. L'escroquerie de Mathias est bidon, c'est surtout une façon d'amener la fin.
L'histoire est originale et nous amène à réfléchir sur la charité, les oeuvres de bienfaisance et l'altruisme. Si on fait un peu de mal pour faire beaucoup de bien, est-ce vraiment si mal que ça ? Où se situe la limite ? Mathias va le découvrir à ses dépends.
C'est une lecture plaisante, atypique, un bon divertissement. J'ai passé un bon moment de lecture.

Lien : https://www.facebook.com/Les..
Commenter  J’apprécie          190
Que j'étais impatiente de le lire celui-là. Faites comme moi, sautez sur « Ne sautez pas », vous ne serez pas déçu.

Frédéric Ernotte est un jeune écrivain belge. Il nous propose ici son second roman.

Le premier était sous le signe du polar, un vrai régal, c'était « C'est dans la boîte » mon avis est ici

Celui-ci est différent. Son éditeur Lajouanie dont je vous reparle plus longuement bientôt le définit de façon claire "Roman pas policier mais presque".

Mathias van Rosten, la trentaine file depuis quatre ans le parfait amour avec Elisa, infirmière. Il est laveur de vitres sur nacelle sur de grands immeubles. Il aime son boulot qu'il fait en compagnie d'Al, un vrai père pour lui.

Il aime conduire vite, ce qui lui a valu une condamnation à des travaux d'intérêt général. Son beau-frère Raph est toubib sans frontières, il fait du bien autour de lui. Alors, lors de sa condamnation il a suggéré au juge de faire sa peine pour une ONG. Résultat : il vend des figurines en plastique en porte à porte à leur profit.

Ce n'est pas simple tous les jours mais il fait de belles rencontres.

Entre-temps une réflexion lui est venue, ça le travaille : "Est ce que ne pas faire du bien, c'est mal ?" .

Il imagine avec sa copine des arnaques pour convaincre les gens et vendre plus de modules en plastique. Les discussions avec Raph son beau-frère lui ouvrent les yeux sur le travail des associations humanitaires...

Mais détrompez-vous ce n'est pas barbant, tout au contraire. Petit à petit sans s'en rendre compte notre esprit lui aussi finit par se mettre en marche, les questions et réflexions germeront petit à petit dans notre tête de lecteur, insidieusement comme ça naturellement...

Peut-on aider tout le monde ? être présent partout dans le monde ? Comment déterminer l'urgence ?
Ce récit que l'auteur situe dans la littérature blanche a la particularité d'être mené comme un thriller, jamais on ne s'ennuie, car on passe aussi à des réflexions sur les séries télés, les jeux télés que notre protagoniste imagine et invente.

C'est plein d'humour, de surprise. On passe avec beaucoup de brio et de légèreté du rire aux tensions, de l'anecdote à la vraie réflexion. le personnage de Mathias est super bien construit tout comme l'histoire.

Une chose est certaine, Frédéric Ernotte nous emmène ailleurs avec beaucoup de fraîcheur, de vivacité, de jeux de mots. Impossible de lâcher ce bouquin car il y a un vrai rythme, une tension qui s'installe peu à peu et va grandissant et en fait un vrai page turner.

Je me suis régalée alors n'hésitez plus sautez sur "Ne sautez pas", excellent moment garanti. Une plume à suivre.


Un coup de ♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
Commenter  J’apprécie          100
Frédéric Ernotte a 34 ans et 2 romans à son actif et il compte sans nul doute parmi les jeunes auteurs les plus imaginatifs. Grand lecteur, amateur de séries et cinéphile, il se nourrit de multiples influences tout en développant une originalité sans pareil. Il possède également une réelle capacité à construire une intrigue qui tient la route.
Dans ce roman, on perçoit, dès le départ, la tendresse de l'auteur pour son héros idéaliste, humaniste et naïf. le personnage central de cette histoire insolite racontée à la 1e personne et à l'indicatif présent s'appelle Mathias et est laveur de vitre. Il est heureux avec sa compagne infirmière, Elisa, son collègue al qui est comme un second père pour lui et sa vie simple. Bien malgré lui, il se retrouve un jour à jouer les Robin des Bois après que le hasard l'ait amené à récolter une grosse somme d'argent pour une cause humanitaire. Il se prend au jeu et imagine alors comment en solliciter d'autres. Mais la fin justifie-t-elle les moyens ?
Très vite, on se surprend à aimer Mathias. Il a de l'épaisseur, une psychologie complexe et n'a cependant rien d'un super héros. Il ne nie pas ses faiblesses, ses remises en questions et cela le rend crédible d'un bout à l'autre, malgré les idées loufoques qui lui passent par la tête.

Frédéric Ernotte aurait pu faire le choix d'exploiter le filon qui a fait le succès de son premier roman. Il n'en est rien. Il crée ici une atmosphère particulière en réponse à un questionnement original qui n'a rien à voir avec son précédent ouvrage. Une vraie réflexion sous-tend cette histoire et engendre une prise de conscience de notre propre mode de fonctionnement vis-à-vis des causes humanitaires, des ONG...
Je ne vous en raconterai pas davantage afin de préserver le suspense de cette histoire, ni tout à fait thriller, ni tout à fait littérature blanche. Ce roman addictif est servi par une écriture très visuelle, à l'humour jouissif et mettant en scène une intrigue rondement menée, signes d'un vrai talent de conteur.

Le suspense soutenu et maintenu fait de ce roman un véritable page turner et un très bon moment de lecture. Je vous le recommande chaudement.

Lien : http://argali.eklablog.fr/ne..
Commenter  J’apprécie          80
Si j'avais dû donner un genre à ce roman, je n'aurais pas mieux fait que l'éditeur lui-même : roman pas policier mais presque. Evidemment, on s'attend à rencontrer un malfrat et trouver un flic à ses trousses…
C'est en fait un roman aux antipodes de mes lectures habituelles et que j'ai beaucoup aimé.
Un personnage simple, un monsieur tout le monde sensible et loufoque.
Mathias est laveur de carreaux et satisfait de sa condition et de son métier. Il est heureux avec Elisa, sa compagne infirmière, dont le frère travaille pour Médecins sans frontières. Ce beau frère qu'il admire et ce frère qu'Elisa voit comme un héros mettant sa vie au service des autres.
Mathias aime les gens et la misère dans le monde le touche. Alors quand, suite à un excès de vitesse il lui est assigné une peine d'intérêt général, il choisit de travailler pour une ONG et de faire du porte à porte pour vendre des figurines en plastique pour des projets dans le tiers monde.
Un jour, alors qu'il se prépare pour son travail en haut d'une tour de bureaux, un des responsables de la société locataire accourt, pensant que Mathias va se jeter du haut de l'immeuble et lui propose de l'argent pour qu'il renonce à se suicider. Mathias a alors une idée saugrenue pour aider les déshérités.
Je ne vous en dis pas plus si ce n'est que j'ai ri, souri, me suis attendrie sur ce héros pas ordinaire.
Maladroit parfois mais si sensible, Mathias est finalement tellement attachant…
Un style léger comme un courant d'air en haut d'un gratte-ciel. Une histoire vraiment originale qui m'a vraiment emballée.
Au-delà de cette histoire, l'auteur aborde la question des dons aux Associations ou Organismes Humanitaires. A l'égoïsme des plus riches et la générosité de ceux qui n'ont pas grand-chose.
Est-ce mal de ne pas faire le bien ?
Une pépite de la rentrée pour reprendre le travail de bonne humeur.
Et une mention spéciale pour les clowns que j'affectionne.

Lien : http://atelierdelaulo.canalb..
Commenter  J’apprécie          80
Après un excès de vitesse, Mathias, laveur de vitres d'immeubles à Bruxelles, écope d'un travail d'intérêt général: vendre des modules d' Iles de paix. Tout un poème d'aller sonner aux portes de personnes qui s'en fichent comme de leur première culotte.
Il déjeune tranquillement en haut d'un gratte-ciel, quand un agent de la sécurité déboule en criant. Lui vient alors une idée saugrenue.......
Les éditions Lajouanie ont l'art de nous entraîner sur de fausses pistes! Une fois encore, "roman policier mais pas que...." prend tout son sens. Ne vous y trompez pas, pas de flingues ni de sang dans ce récit. Par contre, Frédéric Ernotte a créé un personnage maladroit, torturé entre sa volonté de bien faire et les conséquences, mais ô combien attachant. On en viendrait presque à lui dire "t'es un brave type, tu sais!".
Entre causticité, humour et sensibilité, un roman qui nous fait réfléchir sur notre égoïsme.......
Commenter  J’apprécie          60



Autres livres de Frédéric Ernotte (1) Voir plus

Lecteurs (155) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}