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Adolphe Loève-Veimars (Traducteur)José Lambert (Préfacier, etc.)
EAN : 9782080703309
314 pages
Flammarion (24/08/1993)
3.76/5   200 notes
Résumé :
Ce volume contient : Sur Hoffmann et les compositions fantastiques par Walter Scott, Le Majorat, Le Sanctus, Salvator Rosa, La Vie d'Artiste, Le Violon de Crémone, Marino Falieri, Le Bonheur au jeu.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Les contes d'hoffmann ont, malgré un lyrisme profond et un amour de l'art qui les élève, des accents sombres et inquiétants : ils peignent les vices et les tourments de l'âme humaine et l'on croit y déceler parfois les yeux étincelants d'un démon. Ils sont à l'instar d'une tragédie grecque truffés de prémonitions fatales et de rêves sanglants. Des spectres errent au milieu des débris, des couloirs d'un vieux château féodal, isolé sur une terre inhospitalière, au bord d'une mer qui mugit. Au milieu des masques de la pantomime des courtisans émaciés et grimaçants ne sont plus que colère et avarice. Hoffmann y met en scène des êtres difformes qui ressemblent à des insectes, des monstres de foire, des aventuriers sanguinaires, des femmes bavardes et cruelles, des mendiantes et des sorcières. Et quand deux amants s'aiment d'un amour absolu, il n' y a que la mort pour les réunir. Hoffmann a été souvent qualifié par ses contemporains de génie bizarre, faisant de son inspiration une sorte d'idéal contrastant avec les tristes vicissitudes de son existence. La traduction de Loève-Veimars fit en France la fortune de ces contes, qui frappèrent alors par leur singularité et leur modernité, leur richesse d'évocation et leur grande qualité musicale, emportant l'adhésion de Gautier, Nerval, Sand et de Baudelaire.
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" L'inventeur, ou du moins le premier auteur célèbre qui ait introduit dans sa composition le FANTASTIQUE ou le grotesque surnaturel, était si près d'un véritable état de folie qu'il tremblait devant les fantômes de ses ouvrages. " C'est ainsi que Walter Scott présenta son contemporain et peut-être rival, tant il est vrai que celui-ci aimait, dans ses contes, qui avaient lancé alors une véritable mode, jouer avec le surnaturel et les peurs qu'il suscite. On y croise non seulement des revenants, des esprtis qui rôdent la nuit, ou qui sortent des souterrains, comme dans un roman noir, mais aussi parfois le diable, sous la forme d'un personnage grotesque et ricanant, Hoffmann ajoutant la satire au drame. Des visions s'accompagnent d'une profonde mélancolie et des troubles de l'esprit. Mais Hoffmann avait aussi un goût quasi mystique pour l'art, la peinture et la musique qu'il pratiquait également, et aimait donner pour cadre à ses anecdotes et récits les villes et les paysages, aux couleurs plus douces et plus chaudes, de l'Italie, et c'est souvent que l'amour y triomphe, après maints combats et péripéties, des forces les plus obscures.
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Je viens de découvrir l'oeuvre D E.T.A. Hoffmann en lisant plusieurs de ces contes fantastiques.

Je connaissais évidemment l'auteur de par sa renommée et il faut tout de suite dire que contrairement à sa réputation et la dénomination de « contes fantastiques » désignant ses textes, l'auteur est loin de se cantonner à ce style qui est même absent de plusieurs des récits que j'ai eu le plaisir de parcourir.

S'il faut vraiment le classer, c'est sans doute dans la catégorie « romantique », qui se manifeste notamment par un des éléments communs à tous ses textes : la présence d'une femme aimée qui est toujours idéalisée pour ne pas dire déifiée. D'autre part, ces personnages principaux (masculins) sont presque toujours des héros pétris des plus nobles sentiments, même lorsque qu'ils flirtent dangereusement avec la folie. le preux chevalier est toujours prêt à donner sa vie pour défendre sa princesse, quand bien même il se trouve simultanément dans le rôle du « dragon » agresseur.

Malgré cette tendance romantique qui pourrait présager une psychologie des personnages un peu simpliste, c'est au contraire un des points forts de cet auteur de réussir à dépeindre toutes les contradictions et dilemmes de l'esprit humain, sans pour autant sombrer dans l'extrême inverse en donnant dans le voyeurisme et le côté « trash » de la littérature contemporaine. J'ai d'ailleurs constaté cette même qualité chez les principaux auteurs classiques du fantastique (Gogol, Maupassant, Gautier…) qui réussissent à dépeindre avec finesse et justesse les errements intérieurs de l'être humain. Ainsi peu importe que les personnages soient victimes de phénomènes fantastiques ou simplement de leur imagination, on frissonne quand même avec eux.
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J'apprécie beaucoup les contes fantastiques écrits au XIXème siècle. Ainsi j'ai apprécié les contes de Th. Gautier (par exemple la cafetière), Villiers de L'Isle-Adam, A.E Poe, O.Wilde et mon préféré Guy de Maupassant. Mais je n'avais jamais lu Hoffmann. Je suis tombée sur l'exemplaire des contes fantastiques édités par Maxi-livre au fin fond de mes combles. Donc je l'ai lu. J'ai aimé particulièrement les 2 contes : L'homme au sable et Bonheur au jeu.

Ce sont des contes qui mettent très souvent en scène une belle jeune fille, des vieillards inquiétants, de jeunes hommes, romantiques ou cyniques ou passant d'un statut à l'autre. Et du fantastique ou bien une psychologie qui se trouble fortement pour certains personnages ?

C'est écrit avec l'élégance du XIXème siècle donc il y a un petit côté désuet que personnellement j'apprécie.

A (re)découvrir !
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Hoffmann convoque les esprits d'Ossian, les spectres, le sphinx, un charlatan et d'autres mythes universels.
Et le basilic, herbe aromatique que j'utilise en cuisine et qui, ici est un animal mythique (souvent représenté par un petit reptile).

C'est une belle écriture, le fantastique est omniprésent. Ma seule réserve est la narration. J'ai du mal avec les témoins et le style indirecte.

Le conte que je préfère est "le vase d'or.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Je tressaillis, et je tombai sur le parquet, violemment terrassé par une horreur puissante. Coppelius me saisit alors. - Un petit animal ! un petit animal ! dit-il en grinçant affreusement des dents. A ces mots, il me jeta sur le fourneau dont la flamme brûlait déjà mes cheveux. - Maintenant, s'écria-t-il, nous avons des yeux, - des yeux, _ une belle paire d'yeux d'enfant ! Et il prit de ses mains dans le foyer une poignée de charbons en feu qu'il se disposait à me jeter au visage lorsque mon père lui cria les mains jointes : - Maître : maître ! laisse les yeux de mon Nathanaël.
Coppelius se mit à rire d'une façon bruyante. - Que l'enfant garde donc ses yeux, et qu'il fasse son pensum dans le monde ; mais, puisque le voilà, il faut que nous observions bien attentivement le mécanisme des pieds et des mains.
Ses doigts s'appesantirent alors si lourdement sur moi, que toutes les jointures de mes membres en craquèrent, et il me fit tourner les mains, puis les pieds, tantôt d'une façon, tantôt d'une autre. - Cela ne joue pas bien partout ! cela était bien comme cela était ! Le vieux de là-haut a parfaitement compris cela !

L'homme au sable
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Nudité incongrue

«Honorable assemblée! Tout rêve est de l’écume: c’est là un vieux, très honnête et très solide proverbe allemand. Mais Ottmar l’a interprété si adroitement et de manière si subtile, que, tandis qu’il parlait, je sentais réellement monter dans mon cerveau les petites bulles dégagées de la matière et destinées à s’unir avec le principe spirituel supérieur. Toutefois, n’est-ce pas dans notre esprit que s’opère la fermentation d’où jaillissent ces parties plus subtiles, qui ne sont elles-mêmes qu’un produit du même principe? Je demande enfin si notre esprit trouve en lui seul tous les éléments nécessaires à la production de ce phénomène, ou si, d’après une loi d’équilibre, quelque mobile étranger y concourt avec lui? et je réponds à cela que la nature, secondée par tous les phénomènes qui lui sont propres, s’emploie moins à l’assister qu’à le laisser manœuvrer dans les vastes ateliers de l’espace et du temps, de sorte que, tout en se croyant son propre maître, il ne crée et n’agit en fin de compte que pour accomplir les fins qu’elle se propose. Nous sommes si intimement liés par des rapports physiques ou spirituels avec tout ce qui est extérieur à nous-mêmes, avec la nature entière, que le fait de nous en affranchir, en admettant même que ce fût possible, impliquerait la destruction de notre existence. La vie que vous nommez intensive est déterminée par notre vie expansive, dont elle est pour ainsi dire le reflet. Mais ce reflet nous apparaît comme recueilli dans un miroir concave, de sorte qu’images et figures se présentent sous d’autres proportions et offrent par conséquent des formes bizarres et inconnues, bien qu’elles ne soient que les caricatures d’originaux vraiment existants. Je soutiens hardiment que jamais un homme n’a imaginé ni rêvé aucune chose dont les éléments ne pussent se retrouver dans la nature à laquelle nous ne pouvons jamais nous soustraire.

«Abstraction faite des impressions extérieures et inéluctables qui émeuvent notre âme et la mettent dans un état de tension anormal, comme un effroi subit, une grande peine de cœur, etc., je prétends que notre esprit, sans la prétention de franchir les limites naturelles qui lui sont assignées, peut aisément extraire des manifestations les plus agréables de la vie cette essence volatile qui engendre, au dire d’Ottmar, les petites bulles dont se forme l’écume du rêve. Quant à moi, qui manifeste, surtout le soir, comme on voudra bien me l’accorder, une bonne humeur à toute épreuve, je prépare à la lettre mes rêves de la nuit en me faisant passer par la tête mille folies qu’ensuite mon imagination reproduit, durant mon sommeil, avec les plus vives couleurs et de la manière la plus récréative; mais je préfère à toutes les autres mes imaginations dramatiques.

— Qu’entends-tu par là? demanda le baron.

— Comme l’a déjà fait remarquer un auteur bien inspiré, poursuivit Bickert, nous devenons en rêvant auteurs dramatiques et acteurs par excellence dans la mesure où nous saisissons avec précision et dans leurs moindres détails des individualités étrangères qui se présentent à notre esprit avec une parfaite vérité. Eh bien, c’est la base de mon système: je pense parfois aux nombreuses aventures plaisantes de mes voyages, à maints originaux que j’ai rencontrés dans le monde, et mon imagination, en ressuscitant la nuit ces divers personnages avec tous leurs ridicules et leurs traits comiques, me donne le spectacle le plus divertissant du monde. Il me semble alors que je n’ai eu devant moi, durant la soirée, que le canevas, le croquis de la pièce à laquelle le rêve, docile pour ainsi dire à la volonté du poète, vient communiquer la chaleur et la vie. Je vaux à moi seul la troupe entière de Sacchi, qui joue la farce de Gozzi, peinte et nuancée d’après nature, avec une telle puissance d’illusion que le public, représenté lui aussi par ma personne, y croit ni plus ni moins qu’à la réalité.

«Comme je vous l’ai dit, je ne comprends pas dans ces rêves, pour ainsi dire volontairement amenés, ceux qui sont le résultat d’une disposition d’esprit exceptionnelle, due à des circonstances étrangères, ni ceux qui sont suscités par une impression physique externe. Ainsi tous ces rêves, dont presque chaque individu a quelquefois éprouvé le tourment, comme de tomber du faîte d’une tour, d’être décapité, etc., sont ordinairement provoqués par quelque souffrance physique que l’esprit, plus indifférent pendant le sommeil à la vie animale et ne travaillant plus que pour lui-même, explique à sa façon ou motive d’après quelque représentation fantastique, prise parmi celles qui occupent son imagination. Je me rappelle un songe où j’assistais à une soirée de punch en joyeuse compagnie. Un fier-à-bras d’officier, que je connais parfaitement, poursuivait de ses sarcasmes un étudiant qui finit par lui lancer son verre à la figure; il s’ensuivit une bagarre générale; et, comme je voulais rétablir la paix, je me sentis blessé à la main si grièvement que la douleur cuisante du coup me réveilla: que vois-je? ma main saignait réellement, car je m’étais écorché à une grosse épingle fichée dans la couverture.

— Ah! Franz! s’écria le baron, cette fois ce n’était pas un rêve agréable que tu t’étais préparé!

— Hélas! hélas! dit Bickert d’une voix plaintive : est-on responsable des maux que le destin nous inflige souvent en punition de nos fautes? Assurément, j’ai eu, moi aussi, des rêves horribles, désolants, épouvantables, qui me donnèrent le délire et des sueurs froides d’angoisse ...

— Ah! fais-nous-en part, s’écria Ottmar, dussent-ils réfuter et confondre ta théorie!

— Mais, au nom du Ciel! interrompit Maria d’une voix souffrante, n’aurez-vous donc pas pitié de moi?

— Non, répliqua le peintre, à présent plus de pitié! Oui, moi aussi, j’ai rêvé comme un autre les choses les plus terrifiantes! Ne me suis-je pas présenté chez la princesse Almaldasongi, qui m’avait invité à venir prendre le thé, dans le plus magnifique habit galonné par-dessus une veste richement brodée, et parlant l’italien le plus pur, — lingua toscana in bocca romana? N’étais-je pas épris pour cette beauté ravissante d’un amour passionné tel qu’il sied à un artiste et ne lui disais-je pas les choses les plus touchantes, les plus poétiques, les plus sublimes lorsque, baissant les yeux par hasard, je m’aperçus, à ma profonde consternation, que je m’étais bien habillé en tenue de cour et avec la dernière recherche, mais que j’avais oublié la culotte!»

Sans laisser à personne le temps de se formaliser de son incartade, Bickert continua avec feu: «Dieu! que vous dévoilerai-je encore des calamités terribles qui ont empoisonné mes rêves? Une fois, revenu à ma vingtième année, je me faisais une fête de danser au bal. J’avais mis ma bourse à sec pour donner à mon vieil habit un certain air de fraîcheur en le faisant retourner adroitement et pour m’acheter une paire de bas de soie blancs. J’arrive enfin heureusement à la porte du salon étincelant de mille lumières et de superbes toilettes: je remets mon billet; mais ne voilà-t-il pas qu’un maudit chien de portier ouvre devant moi l’étroit coulisseau d’un poêle en me disant, d’un ton poli à mériter qu’on l’étranglât tout vif: «Que monsieur se donne la peine d’entrer, c’est par là qu’il faut passer pour arriver dans le salon.» Mais ce ne sont encore là que des misères auprès du rêve affreux qui m’a tourmenté et supplicié la nuit dernière! Ha!... J’étais devenu une feuille de papier cavalier, ma silhouette figurait juste au milieu en guise de marque filigranée; et quelqu’un ... c’était, en fait, un enragé de poète bien connu de tout le monde, mais disons quelqu’un ... ce quelqu’un était armé d’une plume de dindon démesurément longue, mal fendue et dentelée, avec laquelle, tandis qu’il composait des vers raboteux et barbaresques, il griffonnait sur moi, pauvre infortuné, et me lacérait dans tous les sens. Une autre fois, un démon d’anatomiste ne s’est-il pas amusé à me démonter comme une poupée articulée et à torturer mes membres par toutes sortes d’essais diaboliques, voulant voir, par exemple, quel effet produirait un de mes pieds planté au milieu du dos, ou bien mon bras droit fixé dans le prolongement de ma jambe gauche ? .. .»
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Je me trouvai donc seul dans la haute et vaste salle. La neige avait cessé de tomber, la tempête de mugir, et le disque de la lune brillait à travers les larges fenêtres cintrées, et éclairait d’une manière magique tous les sombres recoins de cette singulière construction, où ne pouvait pas pénétrer la clarté de ma bougie et celle du foyer. Comme on le voit souvent dans les vieux châteaux, les murailles et le plafond de la salle étaient décorés, à l’ancienne manière, de peintures fantastiques et d’arabesques dorés. Au milieu de grands tableaux, représentant des chasses aux loups et aux ours, s’avançaient en relief des figures d’hommes et d’animaux, découpées en bois, et peintes de diverses couleurs, auxquelles le reflet du feu et celui de la lune donnaient une singulière vérité. Entre les tableaux, on avait placé les portraits de grandeur naturelle des anciens barons en costume de chasse.
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Extrait de : « Bonheur au jeu (encore nommé : La Banque de Pharaon.)

Mais Angela se releva, s’avança vers le chevalier, le mesura d’un fier regard, et lui dit avec fermeté : « Chevalier, apprenez qu’il est quelque chose de plus élevé que la fortune et l’argent : les sentiments qui vous sont étrangers et qui nous donnent des consolations célestes. Ce sont ceux qui nous apprennent à repousser vos dons avec mépris ! Gardez le trésor auquel est attachée la malédiction qui vous poursuivra, joueur impitoyable !
Oui s’écria le chevalier, oui je veux être maudit, je veux descendre au fond des enfers, si cette main touche encore une carte ! Et, si vous me repoussez loin de vous, Angela, vous, vous seule aurez causé ma perte… Oh ! vous ne me comprenez pas…, vous me prenez pour un insensé… ; mais vous comprendrez tout, vous saurez tout, quand je viendrai me brûler la cervelle à vos pieds… Angela, c’est de la mort ou de la vie qu’il s’agit pour moi, Adieu ! »
À ces mots, le chevalier disparut. Vertua le pénétrait jusqu’au fond de l’âme ; il savait tout ce qui s’était passé en lui, et il chercha à persuader à Angela qu’il pourrait arriver des circonstances qui le forçassent à accepter le présent du chevalier. Angela frémissait de comprendre son père. Elle ne pensait pas qu’elle pût jamais voir le chevalier autrement qu’avec mépris. Mais ce qu’il était impossible de songer, ce qui semblait invraisemblable, arriva par la volonté du sort, qui a placé tous les contrastes au fond du cœur humain.
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Nathanaël aperçut alors sur le parquet une paire d'yeux sanglants qui le regardaient fixement. Spalanzani les saisit et les lui lança si vivement qu'ils vinrent frapper sa poitrine. Le délire le saisit alors et confondit toutes ses pensées. - Hui, hui, hui... s'écria-t-il en pirouettant. Tourne, tourne, cercle de feu !... tourne, belle poupée de bois... Allons, valsons gaiement !... gaiement belle poupée !...

L'homme au sable
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