Citations sur Le mystère Sherlock (151)
Dolorès a pris la révolution poitrinaire d'Eva en pleine figure, tel un puissant airbag déclenché par surprise, et elle ne s'en est pas remise.
En revanche, sa beauté intérieure, dont il aimait tant se vanter (péché d'orgueil), avait dû en prendre un coup, tous ses organes semblant avoir profité de la chute pour fusionner dans un magma propre à faire saliver un médecin légiste gastronome (péché de gourmandise).
En ce joli mois de mai, la neige était tombée dru juste pour énerver le réchauffement climatique. Dans la vallée suisse de Meiringen, dame Nature avait revêtu son blanc manteau. Sur le voile immaculé, saupoudré çà et là de fleurettes hardies, des marmottons pelucheux batifolaient gaiement. Des mésanges nonnettes enrobaient la scène de pépiements sucrés, de violons et de hautbois. Le temps était suspendu, bien sûr. Il ne manquait plus que le Père Noël accompagné de sa tripotée de lutins, et c'était l'extase cosmique. Tous les clichés étaient convoqués pour faire de cette scène un moment inoubliable de beauté, de pureté et de Walt Disney.
... Le temps transforme le réel en fiction, l'Histoire n'est qu'un vaste roman, et ce qui importe pour un personnage, ce n'est pas qu'il ait ou n'ait pas existé, mais qu'il "existe" encore, à travers ceux qui racontent son histoire.
Une fois sur place, les sauveteurs mirent des heures à dégager l'entrée de ce petit hôtel à l'architecture courageuse. Mélange de chalet autrichien, de maison landaise et de temple grec, ce chef-d'oeuvre d'un artiste local interné depuis en hôpital psychiatrique est généralement fort apprécié des amateurs d'artistes locaux internés en hôpitaux psychiatriques.
l'énigme qui nous est proposée réside moins dans l'identité du coupable que dans celle du détective.
Pendant six jours, Dieu se démena comme un beau diable (et en profita pour inventer le paradoxe). Chaque matin, il regardait l’œuvre de la veille en se disant que cela était bon, car il n'avait pas encore créé la modestie. Enfin, le septième jour, au paroxysme de cet élan créatif sans précédent (et pour cause), Dieu inventa le farniente. Ce fut un choc.
Dieu se dit que cela était superbon, et depuis on n'a plus de nouvelles.
En ce joli mois de mai, la neige était tombée dru, juste pour énerver le réchauffement climatique. Dans la vallée suisse de Meiringen, Dame Nature avait revêtu son blanc manteau. Sur le voile immaculé, saupoudré çà et là de fleurettes hardies, des marmottons pelucheux batifolaient gaiement. Des mésanges nonnettes enrobaient la scène de pépiements sucrés, de violons et de hautbois. Le temps était suspendu, bien sûr. Il ne manquait plus que le Père Noël accompagné de sa tripotée de lutins, et c'était l'extase cosmique. Tous les clichés étaient convoqués pour faire de cette scène un moment inoubliable de beauté, de pureté et de Walt Disney. Mais heureusement pour l'amateur de polar, friand de sang chaud et de frissons d'échine, tout ça ne durera pas...
Tout récit à énigme se résume à une entreprise de manipulation d'un lecteur par un écrivain.[..] L'auteur est toujours le complice du coupable.[...] Watson est la figure même du lecteur de roman policier : un naïf volontaire.
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre, l'homme et la femme, le poisson et l'oiseau, ainsi que – juste après avoir inventé l'humour – le ver solitaire et le chancre mou. Pendant six jours, Dieu se démena comme un beau diable (et en profita pour inventer le paradoxe). Chaque matin, il regardait son œuvre de la veille en se disant que cela était bon, car il n'avait pas encore créé la modestie. Enfin, le septième jour, au paroxysme de cet élan créatif sans précédent, Dieu inventa la farniente. Ce fut un choc.
Dieu se dit que cela était super bon, et depuis on n'a plus de nouvelles.