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3,79

sur 664 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
« En ce joli mois de mai, la neige était tombée dru, juste pour énerver le réchauffement climatique » Voilà qui donne la tournure de ce roman que je commence à lire un sourire aux lèvres… Quelques pages plus loin, le ton reste le même et commence à me peser plus qu'à m'amuser. Je continue ma lecture, l'intrigue est plaisante : des universitaires fondus de Sherlock sont coincés dans un hôtel bloqué par la neige alors que se tenait un colloque pour désigner le tout premier titulaire de la nouvelle chaire d'holmésologie de la Sorbonne. Lorsqu'enfin l'hôtel redevient accessible, ils sont retrouvés morts. Une bonne idée que cette chaire d'holmésologie.
Les chapitres alternent entre le présent – l'enquête- et le passé, chaque participant au colloque rapportant à sa façon les événements. Et c'est là que le bât blesse : tous plus caricaturaux les uns que les autres, les personnages ne disposent d'aucune consistance. Ils m'ont fait l'effet d'observer un petit théâtre de créatures téléguidées, tant les clichés affleurent. Et je finis par faire une totale indigestion de cette tonalité humoristico-sacarstique . C'est rare, j'ai abandonné le livre au 2/3.
Je n'ai cependant pas résisté à aller feuilleter les dernières pages, afin de connaître le coupable - une mauvaise habitude. Et si la tonalité générale du roman, si les personnages ne m'ont pas plus marquée que ça, je reconnais que l'intrigue est plutôt bien ficelée.
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Le mystère Sherlock, pour moi, c'est l'enthousiasme suscité par ce roman ! Comme il n'est pas très gros, qu'il se lit très facilement et que c'est écrit gros, je suis allée au bout, mais après avoir été très tentée de laisser tomber dès les 30 premières pages, puis à nouveau au milieu... Je ne parlerai pas ici de l'intrigue abondamment citée dans les critiques mais du style : l'auteur a fait l'école du rire, aucun doute la dessus, mais même si on a besoin de sa dose d'humour, là, ça devient très vite fatigant, répétitif, vulgaire... l'humour a ses mystères... et ce n'est pas celui que je préfère !
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L'idée d'un colloque regroupant les plus grands spécialistes de ce stupéfiant personnage de fiction est singulière.
Et celle que ce huis clos glaçant prenne place dans un hôtel perché au dessus du village de Meiringen, en Suisse centrale, à proximité des terrifiantes gorges de l'Aar où Sherlock Holmes a vaincu le terrible professeur Moriarty, excellente.
Je pensais avoir opté là pour un bon divertissement.
Mais, si j'ai été amusé par les 3 premières pages et étonné par les 10 suivantes, je n'ai pas réussi à poursuivre au-delà de la page 80, lassé par un humour qui n'est pas le mien.
Un livre abandonné.
En revanche, je trouve le graphisme de la couverture plutôt réussi.
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Le titre " le mystère de Sherlock" s'annonçait plein de promesses mais mon sentiment est plus que mitigé...
Il y a indéniablement de bonnes choses: J.M.Erre a une très bonne connaissance de la série des Sherlock Holmes et il semble aussi connaître le monde universitaire dans lequel des professeurs sont capables de beaucoup de compromissions pour accéder à une chaire. Son étude de caractères est excellente. Les allusions faites à divers domaines au fil des 326 pages de son livre sont incontestablement bien documentées.
Cependant le style est déplaisant. L'auteur recourt à l'humour de "Fluide glacial" auquel il contribue: un humour tellement décalé qu'il en devient difficile à appréhender. Trop de décalage et de vulgarité nuisent à un humour qui me semble suranné. C'est très pénible à lire!
Avec ses jeux de mots sur fond de grossièreté, , l'auteur sert aux lecteurs ce qu'il veulent entendre car la grossièreté fait rire! Beaucoup d'extensions de phrases qui n'apportent rien: exemple page 45 " Coiffée Pamela, siliconée Anderson, une robe pourpre échancrée dévoilant des cuisses liposucées de frais, alanguie telle une veuve noire attendant sa proie."
L'auteur semble aligner des mots pour gagner des pages ce qui explique aussi le nombre exagéré d'extensions adjectivales qui se veulent comiques mais n'apportent rien. Il invente aussi des mots comme "gastronomiser", " classaffairiser", " palaciser" qui n'apportent rien et alourdissent la lecture. Beaucoup de fioritures " culturelles" inutiles et dérangeantes même si on a compris que cela faisait partie de la critique de ce monde universitaire sclérosé. Trop d'étalage de références et de clichés rendent la lecture de ce livre pénible et fatigante!
Le ridicule tue. J'en veux pour preuve le corps de Bobo dans l'aquarium et la séance de spiritisme.
Il y a la fin heureusement. A partir de la page 301 et dès que l'auteur abandonne son "humour" de mauvais goût pour laisser la parole au commissaire Lestrade, on arrive enfin à une argumentation dépouillée de toute entrave à la compréhension.
Pour terminer, je dirais que le prétendu humour de J.M.Erre nuit beaucoup à une enquête policière qui n'est pas si mal menée que ça mais demande à être dépouillée de beaucoup d'inutiles vulgarités! Lecture décevante! Quel soulagement d'avoir enfin terminé...

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Grosse déception. le ton humoristique m'a ravi pendant 9 pages ... puis m'a agacé, progressivement de plus en plus. le thème du livre, un mystère autour d'aficionados de Sherlock Holmes m'a enchanté .... pendant deux chapitres avant de me lasser, là aussi de plus en plus.
Enfin le roman policier est construit sur la trame d'une énigme célèbre d'Agatha Christie, ce qui m'a d'abord stupéfaite puis déçue. Bref, le livre, tant attendu, que j'avais réservé à la bibliothèque depuis trois semaines, et sélectionné pour le prix littéraire angevin m'est tombé des mains à la moitié du livre, en milieu du we et avec aucun nouveau livre prévu.... Ne me reste qu'à relire David Lodge dont l'humour ne m'a jamais déçu.
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L'idée de départ est intéressante : une dizaine d'universitaires se retrouvent dans un hôtel en Suisse pour un colloque sur Sherlock Holmes. Bloqués à l'intérieur par la neige, ils sont finalement retrouvés tous morts, entreposés dans la chambre froide. Que s'est-il passé ? Malgré l'envie de le découvrir, j'ai lu ce livre en diagonale car le style ne m'a pas du tout plu : trop loufoque pour moi. Ce roman se veut humoristique, mais je ne l'ai pas trouvé drôle du tout. Dommage, car j'aime beaucoup Arthur Conan Doyle et Agatha Christie, auxquels l'auteur rend hommage ici.
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Mon avis :
10 universitaires, puis 9, puis 8..... puis 10 cadavres, cela m'a fait bien sûr penser à une histoire bien connue d'Agatha Christie. L'histoire oscille donc entre ce décompte macabre et une course entre tous ces spécialistes de Sherlock Holmes pour obtenir un poste très convoité.
Je suis plutôt bon public quand il s'agit de rire devant un film, cela est beaucoup plus difficile pour moi quand je lis un livre. Celui-ci m'a quand même tiré quelques sourires car l'auteur a l'art de tirer partie de situations parfois cocasses, mais trop c'est vraiment trop et cela finit par lasser.

D'autre part j'ai trouvé tous ces universitaires très bavards ayant l'art de délayer sans toujours faire avancer les choses.

Vous l'aurez donc compris, je n'ai pas accroché à cette histoire.
Et si vous n'avez pas lu Les dix petits nègres d'Agatha Christie, faites-le avant de lire ce livre car tout y est révélé et pour une fois je me rappelais de la chute d'une histoire.

J'avais quand même envie de savoir comment tout ceci allait se terminer, j'ai donc lu la deuxième moitié de ce livre en accéléré et j'ai bien aimé la conclusion.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Dopée par les critiques positives sur ce livre, je me suis jetée dessus pensant passer un moment de lévitation ! Je me suis retrouvée engluée dans une histoire sans intérêt que l'auteur lui-même ne semble pas prendre pas au sérieux. Erre s'appuie sur ses talents d'humoriste chroniqueur, sur son ton incisif et ses bons mots pour écrire une histoire hommage à Conan Doyle mais à force de vouloir faire dans l'humour anglais, il finit par crisper. le synopsis est simple : 10 morts dans un hôtel Suisse - Tous sont d'éminents spécialistes de Sherlock Holmes - qui est le criminel ? Sous forme d'une enquête" cluedo" le commissaire Lestrade va nous livrer en dernière page la solution mais avant on passe par la description de chaque personnage, des extraits de journal, des lettres etc... Pour moi, ce fut d'un ennui mortel - j'ai failli être la 11 ième victime. Je me suis accrochée par principe !
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L'idée était bonne mais le tout manque un peu de consistance et reste assez redondant.
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J'ai abandonné ma lecture au bout d'une centaine de pages. Parfois, quand on essaye trop d'être drôle, on n'arrive qu'à causer chez le lecteur un embarras presque constant.
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