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3,36

sur 114 notes
Un livre très court qui relate la montée au Mont-blanc d'un éditeur, Ludovic Escande, à qui Sylvain Tesson propose cette escapade pour le sortir de ses soucis liés à la séparation dans son couple.

Un vrai montagnard, guide, Daniel du Lac et Jean-Christophe Rufin vont l'accompagner. D'abord, des préparatifs à Paris très sommaires, puis une fois dans la vallée, une ascension technique de la Pointe Percée dans les Aravis que notre homme parvient à réaliser, quasiment tracté par Daniel et Sylvain. Un petit tour vers l'Aiguille du Midi pour vérifier s'il n'a pas le mal des montagnes et les voilà partis. Ils font l'ascension par la voie normale qui ne présente pas de difficulté technique mais reste une grande bavante.

J'ai surtout apprécié leur relation très amicale et c'est par cette amitié que Ludovic parviendra à réaliser ce qui, vu son niveau, est un exploit. Il le complétera par la flèche de Notre-Dame avec Tesson et aura oublié son vertige.

Quelques belles réflexions sur l'amitié, l'angoisse, la reconnaissance. de bonnes beuveries aussi, mais quand Tesson est présent on sait à quoi s'attendre.

Belle lecture.
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Alors pour être honnête, je n'ai pas aimé cette aventure.
D'habitude j'aime les aventures humaines, la montagne, les témoignages...
Ici rien. Je reste très dubitative par rapport à l'aventure qu'à vécu l'auteur et ses comparses. Nuits courtes, tabac, alcool, anxiolytiques, peu d'entraînements...
Un citadin qui veut se la jouer aventurier !
Personnellement, cette aventure ne m'a pas fait rêver. Elle ne semble pas avoir été prise au sérieux, comme si tout un chacun pouvait partir à l'ascension du Mont Blanc ! Ou d'un bâtiment parisien !
La montagne reste un danger.
Un témoignage est aussi un exemple, et là, je n'adhère pas...
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Cette expé ne casse pas quatre pattes à un canard. Pour remonter le moral d'un éditeur de Gallimard qui a des déboires sentimentaux, c'est à Paris que Sylvain Tesson lui propose de faire l'ascension du Mont-Blanc. Aucun risque même s'il a le vertige, boit, fume, avale des médocs, faut juste un peu d'entraînement de course à pieds. S'associent à leur projet : J. Christophe Ruffin, Daniel du Lac, champion d'escalade. Plusieurs choses m'échappent. Comment, en se payant un guide (env 800 euros/personne) + les remontées + les restos et soirées arrosées, et un salaire d'éditeur, ne peut-il pas s'acheter une paire de chaussures de montagne et qu'il emprunte celles d'un pote, 2 pointures trop grandes ? S'il n'y avait pas de têtes connues, ce récit aurait-il été publié ? Vite lu, vite oublié. Une bonne image de l'amitié, une mauvaise des montagnards, une réalité de parisiens friqués.
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Ce livre a conforté ma fille dans son envie de faire le Mont Blanc.... pas pour le tenter avec les mêmes entorses à la préparation que l'auteur et ses comparses, je vous rassure, mais pour vivre cette aventure exceptionnelle et ressentir ces sensations inouïes.

Pour ma part, je retiendrai plus l'inconséquence de ces trublions, guide compris.
Certes, cette épopée montre la force de l'amitié, de l'envie de se surpasser et nous laisse imaginer les efforts nécessaires et la beauté des paysages mais minimise aussi le caractère un peu mythique d'une telle entreprise en donnant une impression de facilité.


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Merci à Net Galley et à Allary Editions de m'avoir permis de découvrir L'ascension du Mont Blanc de Ludovic Escande.
Ce dernier travaille dans une maison d'édition, traverse une période difficile et quand il en parle avec l'écrivain Sylvain Tesson, celui ci le met au défi de partir avec lui escalader le Mont Blanc !
Ludovic se prépare un peu (mais pas trop quand même, il court, prend des médocs et n'arrête pas de fumer), et hop, direction le Mont Blanc avec Sylvain Tesson et Jean-Christophe Rufin, sans oublier Daniel, qui lui connait bien la montagne.
En soi l'aventure est sympathique mais j'ai pas trop apprécié ce livre.
On sait tous que la montagne est traître, dangereuse, et qu'il faut être bien préparé pour l'escalader.
Là du coup j'ai trouvé leur comportement à tous les quatre un peu léger. Certes, à un moment les dangers de la montagne sont rappelés mais ça ne les empêche pas de partir en ayant peu dormi, en ayant bu la veille et pris des médicaments !
J'ai trouvé ça gros, et surtout ça donne l'illusion que n'importe qui, par exemple moi qui ne fait pas du tout de sport et ni connait rien à la montagne, peut aussi escalader le Mont Blanc !
C'est une aventure certes réelle qui lui est arrivée mais pas très réaliste en fait, ce qui m'a dérangé.
Récit court, seulement 100 pages, qui se lit bien certes, mais dont il ne me restera pas un grand souvenir.
Je mets trois étoiles :)
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En instance de divorce, l'auteur- éditeur chez Gallimard se laisse emporté par la fougue de Sylvain Tesson pour entreprendre l'ascension du Mont-Blanc. Sans préparation physique intense n'excluant surtout pas de glorieuses (?) soirées alcoolisées et enfumées, les premiers tâtonnements avec les hauteurs montagneuses révèlent très rapidement le défi physique et mental qu'il faut mener. L'ascension fait ressortir ce que nous avons dans les tripes et particulièrement nos faiblesses: hantise paralysante du vertige, épuisement qui scelle nos limites physiques. C'est l'attrait de ce récit de sonder nos propres défaillances. Pourtant, ce n'est pas la performance sportive qui nous retient mais à ces à-côtés: le caractère indomptable de Sylvain Tesson, la maîtrise de soi de Daniel - l'alpiniste émérite, le détachement de Jean-Claude Ruffin. Une petite tribu avec ses codes, un défi au sens commun quasi-russe. La dernière étape de l'ascension est une assomption littéraire et poétique.
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Ecrabouillé moralement par un divorce difficile, au bord de la dépression, Ludovic Escande, éditeur chez Gallimard, se laisse embarquer par son pote Sylvain Tesson dans l'ascension du Mont-Blanc. Peut-être pas la meilleure des idées pour quelqu'un qui carbure à la cigarette, s'abruti sur YouTube, qui n'a jamais chaussé de crampons et qui plus est a peur du vide.
Qu'à cela tienne, le feu follet Tesson s'associe avec un solide guide et avec Jean-Christophe Rufin, (un autre écrivain montagnard) pour hisser son ami en détresse sur le toit de l'Europe.
Ce joli récit sans prétention retrace toutes les galères de l'apprenti alpiniste jusqu'au sommet. Bien loin des récits héroïques ou des quêtes mystiques, on tient dans ce bref récit une belle et simple histoire d'amitié, complétement foutraque, passablement alcoolisée, mais diablement sympathique.
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Voilà un court récit, histoire authentique d'une aventure humaine très attachante : comment un éditeur parisien et déprimé parvient à se remettre en train en faisant le projet un peu fou de gravir le Mont Blanc, poussé et guidé par des amis bienveillants (au premier rang desquels Sylvain Tesson), grands connaisseurs de la montagne mais aussi sacrés fêtards. Ce n'est pas du Frison Roche, les amateurs de véritables récits de montagne seront peut-être un peu déçus. Pourtant il est bien question de montagne (la glace, la roche, les baudriers et les nuits en refuge sont bien là) et de se confronter à plus grand que soi et aussi à soi-même. Vaut le voyage !
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"Un formidable récit de voyage très différent de ce que vous avez pu lire", ainsi est présentée en page de couverture L'ascension du Mont-Blanc de Ludovic Escande. C'est le moins qu'on puisse dire... Il faut oser écrire un pareil témoignage ; à mon sens un encouragement pour toutes les têtes brûlées à aller crapahuter sur les crêtes en tongs, histoire de faire mieux. J'exagère à peine.
Bon d'accord, le Morane qui se présente devant le lion avec en mains sa seule sagaie pour défense et qui sort vainqueur de la bagarre peut paraître à nos yeux occidentaux aussi inconscient que notre trio de héros. Mais le Morane vainqueur acquiert ipso facto l'honneur d'accéder au rang des guerriers et d'acquérir une position sociale dans son clan.
On peut donc prendre cette histoire : Comme une réinterprétation des rites d'initiation ou de dépassement de soi, comprenant bien sûr l'usage des mixtures et pratiques associées. Ici, par ordre croissant, privation de sommeil, tabac, alcool, anxiolytiques, antalgiques (dont les marques sont obligeamment rappelées dans le livre, au cas où elles seraient méconnues). Ou comme une histoire touchante, celle d'un homme qui déprime et que deux copains emmènent en virée pour lui aérer la tête.
C'est bien écrit, drôle, et puis ? Comme aurait dit mon prof, peut mieux faire. Je n'ai pas été convaincue. C'est d'ailleurs l'unique objet de mon ressentiment.
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J'ai acheté ce petit livre après avoir écouté Ludovic Escande en entretien hier au salon de "lire en poche" de Gradignan, en compagnie de 2 de ses acolytes, Sylvain Tesson et Jean-Christophe Rufin. Cet entretien a éveillé ma curiosité et la perspective de la dédicace par l'auteur a fait le reste.
C'est une lecture très agréable. L'auteur évoque, sans s'étendre, la période difficile à laquelle il fait face comme il peut et son besoin de retrouver confiance en lui. Son ami Sylvain Tesson va l'y aider en l'emmenant à la conquête du Mont Blanc (accompagnés par Jean-Christophe Rufin et Daniel du Lac), sans se préoccuper du vertige de son ami ni de ses autres difficultés, ce qui rend le récit parfois cocasse.
C'est une jolie tranche de vie, qui nous fait redécouvrir les bienfaits de l'amitié, d'un certain dépassement de soi. C'est tendre, bienveillant, saupoudré d'humour. Un livre qui fait du bien.
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