Cette expé ne casse pas quatre pattes à un canard. Pour remonter le moral d'un éditeur de Gallimard qui a des déboires sentimentaux, c'est à Paris que
Sylvain Tesson lui propose de faire
l'ascension du Mont-Blanc. Aucun risque même s'il a le vertige, boit, fume, avale des médocs, faut juste un peu d'entraînement de course à pieds. S'associent à leur projet : J. Christophe Ruffin, Daniel du Lac, champion d'escalade. Plusieurs choses m'échappent. Comment, en se payant un guide (env 800 euros/personne) + les remontées + les restos et soirées arrosées, et un salaire d'éditeur, ne peut-il pas s'acheter une paire de chaussures de montagne et qu'il emprunte celles d'un pote, 2 pointures trop grandes ? S'il n'y avait pas de têtes connues, ce récit aurait-il été publié ? Vite lu, vite oublié. Une bonne image de l'amitié, une mauvaise des montagnards, une réalité de parisiens friqués.
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