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4,16

sur 1041 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre a obtenu le prix bob morane 2000 (roman étranger) et 2008 (prix spécial) ainsi que le grand prix de l'imaginaire 2001.
Un grand cru donc, d'autant que la plupart des critiques sont dithyrambiques.

Et force est de constater, que sans tomber en pamoison, j'ai passé un agréable moment avec ce roman.

Depuis des temps immémoriaux, des pères passent leur vie à tisser des tapis avec les cheveux de leur femmes et filles destinés au palais de l'empereur. Mais personne n'a jamais vu ces tapis au palais et la quantité fabriquée est telle que l'on se pose des questions.
D'autant que l'empereur, qui pourtant vivait depuis des dizaines de milliers d'années, élevé au rang des dieux, est mort, que les rebelles ont pris le pouvoir et que personne ne sait rien sur cette histoire.

Le titre et le quatrième de couverture ne rendent pas grâce à l'oeuvre. J'ai longtemps hésité avant d'ouvrir cet ouvrage, justement à cause d'eux. Mais finalement bien m'en a pris. Et effectivement il n'y avait pas d'autre titre possible, puisque tout repose sur ces tapis de cheveux.

Une énigme tout d'abord : Que deviennent ces tapis ? Que le lecteur se rassure, il aura sa réponse, aussi surprenante que logique.

Le livre se compose de scènes de vie, dont beaucoup sont situées sur une seule planète productrice de tapis, une description d'un système, instauré depuis des millénaires, de type médiéval-fantasy où les femmes sont des objets courtisés pour leur chevelure, entrecoupées de scènes plus "science-fiction" "space opera", ou doucement, les explications se mettent en place pour arriver à la révélation finale.

Les personnages, sont un peu oubliés par l'auteur. Il n'y a pas vraiment de personnage central. C'est peut être le seul reproche que j'aurais à faire à ce livre. Il manque - bien que je sois sur qu'il s'agisse d'une volonté délibérée de l'auteur de ne pas se reposer sur un personnage, mais plutôt sur une histoire ou des histoires - il manque donc à mon humble avis un personnage fil rouge, qu'on aurait pu suivre tout au long du roman.

Une histoire facile à lire, originale et pleine de poésie (je plagie honteusement le quatrième de couv) qu'il faut découvrir absolument.
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Ils sont beaux, mes tapis, ils sont beaux ! Tout de cheveux tissés, ils sont le but ultime de tout bon père de famille désireux d'assurer un certain train de vie à sa descendance ! Grâce à ce système social à première vue capillotracté, et pourtant diablement original, Andreas Eschbach nous tisse une histoire touffue certes, mais également moelleuse et confortable.

Tout commence sur une planète isolée, aux confins de la galaxie. Là, la tradition veut que chaque père de famille tisse pendant toute sa vie, à partir des cheveux de sa femme et de ses filles, un magnifique tapis destiné à l'empereur galactique et ayant également pour but de subvenir aux besoins financiers de sa descendance de la génération suivante. Andreas Eschbach pose ainsi, dès le départ, la problématique de l'éternel recommencement au centre de son intrigue. Et l'intrigue en effet, quelle est-elle ? D'un drame presque anodin, lié à ces tapis, de destins personnels en politiques à l'échelle d'une galaxie, l'auteur cherche surtout à nous faire ressentir le poids de la tradition et sa force dans une société établie. Pour cela, nous abordons l'ensemble des facettes d'une galerie large et variée de personnages : le vieux tisseur qui perd le fruit de toute une vie de labeur, les politiciens rebelles qui ont mis à bas l'empereur immortel, les occupants de vaisseaux explorateurs aux confins de l'Empire délabré.
Dans ce space opera non militariste, l'intérêt est ainsi plutôt sur les aspects culturalistes, puisqu'à l'image de cette branche de l'anthropologie, ce roman met clairement en évidence l'influence de la culture, de l'éducation, de la tradition organisée par la société, sur la personnalité des individus qui la composent. Devant cet état de fait, la difficulté de compréhension de certains viendra sûrement du flou chronologique engendré dans l'enchaînement des différents chapitres, mais à part ça tout cela reste plutôt lisible et vraiment prenant. Nous pouvons au milieu du roman soit que l'auteur s'est retrouvé le derrière entre deux chaises pour passer ainsi d'un planet opera centré sur le poids des tapis à un space opera trop large et trop englobant, soit que la transition entre les deux est juste trop nette au prix d'un changement de décor un peu déstabilisant. Pour autant, nous ne pouvons nous empêcher de souligner dans ce premier roman d'Andreas Eschbach une certaine poésie et un sens de l'épopée discrète, qui me fait rapprocher le style de cet auteur de celui de Jean-Philippe Jaworski, avec bien évidemment une approche différente du point de vue de l'aventure galactique.

Sans être un monument du genre, ces Milliards de tapis de cheveux laissent un souvenir des plus agréables en se fondant sur un concept vraiment original et en racontant une histoire prenante. La conclusion est lourde de réflexions sur le sens de nos vies de mortels.

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Quelque part sur une planète oubliée de tous, la vie est rythmée par la guilde des tisseurs : chaque tisseur doit réaliser un tapis avec les cheveux de sa femme, ses filles et ses concubines, pour le vendre aux marchands de l'Empereur : la somme récoltée permettra au fils de fonder une famille et de tisser à son tour un tapis. Comme un tapis ne peut faire vivre qu'une famille, les garçons cadets sont tous éliminés.

Cependant, un jour, un homme se pose sur la planète : il prétend être un rebelle, et avoir fait partie d'un groupe qui a tué l'Empereur. Événement qui remonte déjà à plusieurs années. Personne ne le prend au sérieux et il est emprisonné pour hérésie. La vie continue comme avant, même si les marchands impériaux ne se présentent plus.

Curieux monde que nous décrit dans ce roman Eschbach : le fonctionnement de la guilde des tisseurs est tellement ancré dans les habitudes, par l'enseignement, la religion d'un empereur éternel, que la société est incapable de se transformer, et continue inlassablement, mécaniquement à produire ses tapis dont plus personne ne veut, alors que leur raison d'être a disparu depuis des années. Quand on apprend enfin à quoi servaient ces innombrables tapis de cheveux, la leçon semble encore plus cruelle.
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Je ne sais toujours pas ce que c'est vraiment que cette histoire de "milliards de tapis de cheveux" mais j'ai l'impression que le succès et l'éclat du roman tiennent à cette étrangeté.
À cette bizarre idée de l'auteur (s'il s'agit bien de la sienne...)

C'est arbitraire et pourtant cela oriente tout le récit.
De façon toute poétique (sans appuyer, presque sans l'écrire dirait-on..), on comprend quelle longue métaphore cela peut être, quelles résonnances dans notre propre monde elle peut avoir...

La confrontation, surtout le décalage existant entre deux mondes qui peuvent aussi être parfois simplement des générations différentes. Une subtile interrogation sur les rapports de domination entre les hommes et les femmes, sur la place du désir aussi.

Pourquoi alors, comprenant que c'est si bien écrit (et l'auteur loue particulièrement la traduction française de son oeuvre) ; suis-je restée un peu en dehors, un peu détachée, tout au long de ma lecture, sans pour autant pouvoir lâcher le livre ?

Je crois que cela tient à ce mystère... Il me semble que c'est réellement une histoire venue d'ailleurs
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Une société en vase clos sur une planète reculée où la caste des tisseurs depuis des siècles sont au service de l'Empereur et lui fournissent chaque année des tapis tissés à l'aide de cheveux humains (ceux des femmes et filles des tisseurs). L'économie de cette société est entièrement centrée sur cette production de tapis. Les rumeurs sur l'Empereur commencent à aller bon train et les dissidences grondent. Petit à petit, une sorte d'effet loupe inversée, va permettre au lecteur de découvrir la vérité sur ce coin de l'univers et sur les véritables implications de la production de tapis en cheveux.
La fin de ce roman est absolument géniale. C'est un roman unique qui marche à merveille grâce à cette résolution, idée de génie de la part de l'auteur.
Le style est très abordable, les personnages sont davantage là pour servir l'intrigue et l'univers que pour eux mêmes mais le destin de ce monde est si incroyable que ce n'est pas dérangeant. Si vous n'aimez pas la SF trop technique, vous pourrez aborder sereinement ce roman car la société des tisseurs est plus proche de la médiévale-fantasy que de la science-fiction au niveau de son fonctionnement.
Un roman qui mérite vraiment que l'on s'y attarde.
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Aux confins de l'Empire galactique, une tradition séculaire d'une petite planète insignifiante veut que tout homme d'un foyer tisse un tapis pour rendre hommage à l'Empereur lui-même. Mais ce ne sera pas n'importe quel tapis. Oeuvre de toute une vie, le Tisseur devra prendre les cheveux des femmes du foyer (sa femme, sa concubine et même ses filles s'il en a) pour les entremêler suivant un ordre bien précis. Vivant une vie entière grâce à la vente du tapis de son père, il espère que le prix qu'il recevra permettra à son fils de vivre dignement, lui permettant de tisser son propre tapis. Et ainsi de suite... Tous ces tapis sont censés décorer le Palais des Etoiles, où règne l'Empereur. Seulement voilà, certaines rumeurs commencent à dire que l'Empereur est mort...

Quand on tombe sur un premier roman tel que celui-là, on ne peut qu'être admiratif. Sorti il y a près de vingt ans en Allemagne, et en 1999 chez nous (merci à la maison d'édition nantaise L'Atalante pour cette découverte), ce livre a fait couler beaucoup d'encre, surtout pour en dire du bien. Alors, comment dire quelque chose de nouveau sur ce Des milliards de tapis de cheveux sans avoir l'impression d'arriver après la bataille ? Si je dis que chacun des dix-sept chapitres (et un prologue) sont autant de pièces d'un gigantesque puzzle que le lecteur reconstitue au fur et à mesure de sa lecture, je ne ferais que répéter ce qui a déjà été dit par un chroniqueur de je ne sais quelle revue. Idem si je vous dis qu'Andreas Eschbach tisse un roman comme ses personnages tissent des tapis. Voilà le genre de métaphores pertinentes que j'aurais aimé trouver avant tout le monde.

Je pourrais tout de même dire que ce court livre (à peine plus de 300 pages) se dévore avec une insatiabilité incroyable. Chaque chapitre se lit un peu comme une nouvelle. A tel point que certains se terminent même sur une chute. Tous les chapitres sont liés par l'histoire, qui se déroule dans le système de Gheera, centre de l'Empire galactique. En revanche, on ne peut pas parler ici de fix up, procédé littéraire qui permet, pour un auteur, de lier différentes nouvelles qui se déroulent dans le même univers et d'en faire un roman à part entière en y ajoutant quelques petits textes pour rassembler le tout. Je pense à Bradbury et son de la poussière à la chair... ou à G.R.R. Martin avec le voyage d'Haviland Tuf. En effet, on sent bien ici que l'auteur allemand à pensé son roman en amont comme une juxtaposition de courtes histoires, de brefs moments de vie, d'instantanés qui, mis bout à bout, finissent par faire sens pour le lecteur. Comme un puzzle en somme. Ah mince, je m'étais interdit de parler de puzzle...

En plus de l'histoire qui est formidable, nous montrant par petites touches l'immensité de l'Empire galactique, le style d'écriture déployé par Eschbach est non moins remarquable. D'autant qu'il s'agit-là, je le répète, de son premier publié. Peut-être aussi est-ce dû à la traduction, signée Claire Duval, mais ça je ne saurais trop en juger. En tout cas, ça amplifie grandement le plaisir de lecture.

Bref, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce (premier) roman. Andreas Eschbach est une très bonne découverte pour moi (il faut dire qu'il était précédé d'une sacrée réputation) et je crois que je vais prochainement continuer l'aventure avec lui. En effet, la médiathèque de ma ville possède En panne sèche et je crois que je ne vais pas trop attendre pour m'y plonger. A suivre, donc.
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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Un roman qui me fait penser à une mosaïque...une mosaïque dont la base est un tapis, un tapis de cheveux.
Chacune des pierre qui compose cette mosaïque est un personnage que l'on suit pendant quelques pages et puis qu'on recroise ou non. Chacune de ces pierres nous donne une brève perception d'un univers complexe qui se développe petit à petit vers une dimension terriblement vaste et inattendue.
En partant d'un petit artisan fabriquant son tapis, à travers qui nous découvrons une société assez rustique, nous finissons dans un empire technologiquement très avancé et englobant plusieurs galaxies...et cette transition se fait de façon très intelligente et bien ficelée (sans mauvais jeux de mots).
Certaines histoires touchent, d'autre non, certaines laissent un goût amer et d'autre un goût trop peu...A mon grand regret, je ne saurai jamais ce qu'il advient de certains des intervenants mais c'est aussi ce qui fait l'identité de ce roman. Devant ce minutieux et intrigant développement, je craignais que nous n'ayons finalement pas d'explication quant au but, à la vocation de ces milliards de tapis. Mais l'explication vient bien et elle est juste implacable et fait (cruellement) réfléchir sur les dérives des autoritarismes et l'orgueil des puissants.
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À Yahannochia, ville perdue sur une planète isolée de la galaxie, les habitants vivent d'une tradition unique et millénaire : des tisseurs créent des tapis de cheveux destinés à orner le palais de l'Empereur. Pour faire un tapis, le tisseur passe sa vie courbé sur son chevalet et assemble les cheveux de ses femmes et de ses filles. Une fois son tapis achevé, il le donne à son fils qui le vend et commence alors à tisser son propre tapis. « Chaque génération a une dette envers la génération précédente et s'en acquitte auprès de ses propres enfants. » (p. 20)

D'année en année, de siècle en siècle, la caste des tisseurs se dévoue corps et âme à sa mission presque religieuse. « Ce que vous êtes ne vous appartient pas, vous appartenez à l'Empereur, notre maître, et la seule façon pour vous de vivre, c'est d'accepter de vivre à travers lui ! » (p. 41) Il semble que la planète des tisseurs de tapis de cheveux ait été oubliée pendant bien trop longtemps, voire qu'elle ait été forcée à régresser pour mieux se soumettre. « Produire des tapis en cheveux, telle était la sainte mission que l'Empereur avait confiée à ce monde ; mais pour d'obscures raisons, la puissance qui avait soutenu cette mission s'éteinte. » (p. 130) Mais voilà une rumeur enfle et envahit la galaxie : on dit qu'une rébellion aurait éclaté et aurait renversé l'Empereur, pourtant immortel et omnipotent. Si l'Empereur a disparu, que deviennent les tapis de cheveux ?

Hum… attention, lecture hautement intéressante ! Si on ne s'attache à aucun personnage, le récit progresse plutôt bien sur de très nombreuses années, voire des décennies. L'enchaînement des points de vue est fluide et présente différentes fonctions essentielles au maintien du système impérial nécessaire à la production et à la transaction des tapis en cheveux. Les personnes que l'on croise d'un chapitre à l'autre finissent par former une véritable chaîne logique. Tout le texte est sous-tendu par une grande violence, mais sa représentation est toujours avortée ou seulement suggérée. J'ai été très impatiente de connaître le mystère qui entoure les tapis de cheveux : si j'ai failli être déçue par la conclusion et l'explication, j'ai finalement été bluffée par la puissance absurde de ce roman. Andreas Eschbach sublime les liens de causalité en soulignant combien une cause ridicule peut avoir des conséquences gigantesques.

Nous verrons bien ce qu'en penseront mes amies du club des lectrices… (pas taper, les filles, pas taper !)
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Me voilà bien embêtée au moment de faire le bilan de la lecture de ce "chef d'oeuvre". Qu'est-ce que je me suis emmerdée ! Et pourtant...
Sur une planète oubliée et attardée, des hommes, organisés en guilde, tissent depuis des millénaires des tapis de cheveux humains pour orner le palais de l'empereur. Mais une rumeur se murmure: l'empereur immortel serait mort, renversé et abattu par des rebelles. Pourtant les tisseurs tissent et les marchands achètent, et les collecteurs des impôts collectent... Il faut dire que le blasphème (évoquer la fin de l'Empire) est passible de mort.
Bon, dès le départ, on pressent que la rumeur est vraie et que ce culte des tapis n'est qu'une forme de coercition pour rendre le peuple docile. Mais pourquoi des tapis de cheveux ? le palais de l'empereur est-il si grand qu'il puisse contenir ces milliards de tapis ? D'ailleurs arrivent-ils jusqu'au palais ces tapis ? Rassurez-vous, vous aurez la réponse. Mais seulement au dernier chapitre ! Chaque chapitre est écrit comme une nouvelle indépendante avec ses personnages auxquels ont s'intéresse et puis dont on n'a plus aucune nouvelle. Certains personnages ne servent finalement à rien (vous pouvez sauter le chapitre sur le flûtiste) et l'enchaînement de ces chapitres m'a profondément ennuyée et agacée parce que je voulais des réponses. J'ai failli abandonner. Mais, à la toute fin, ON SAIT et on se dit que, finalement, ça valait le coup.
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Grande admiratrice des romans d'Andreas Eschbach, je n'avais pas encore lu celui-ci, son premier, qui a lancé sa carrière... Et j'y ai découvert une nouvelle facette de l'auteur : nous sommes ici davantage dans le domaine de la fantasy que dans les univers de science-fiction assez proche de nous des romans suivants. Autre originalité à noter : l'absence d'un véritable héros, ou même d'un personnage principal. Dans la première partie du livre, l'auteur se contente de décrire, d'une manière assez brillante à mon avis, un univers très particulier, à petites touches, en adoptant le point de vue de différents personnages. On y découvre une caste, sur une planète mystérieuse, uniquement dédiée à la fabrication de tapis de cheveux. Les tisseurs de cheveux passent leur vie entière à fabriquer un tapis : ils se lient à plusieurs épouses, choisies pour la couleur de leur cheveux, tachent d'avoir de nombreuses filles, et un seul garçon pour prendre leur suite... Tout cela pour décorer le palais d'un mystérieux empereur. Un univers cruel et sans espoir, dont on découvre au fil des chapitres qu'il constitue le quotidien de toute une planète, entièrement asservie à la fabrication de tapis de cheveux.

Et puis l'intrigue change de dimension, avec l'irruption du space opera : on finira par découvrir la stupéfiante vérité sur les raisons de cette production de cheveux. Une découverte qui m'a coupé le souffle au dernier chapitre !

Un roman à découvrir donc, bien que la deuxième partie souffre de quelques maladresses de débutant.
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