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La parution d'un nouvel opus d'Andreas Escobar est une promesse de plaisir, et celui-ci ne déroge pas à la règle. Même si la tonalité est différente des précédents (Jesus vidéo, ou Des milliards de tapis de cheveux, en passant par Qwest ou le projet Mars), c'est un roman qui se dévore.
Le (super?)héros qui est aussi le narrateur est un pur produit de ce que la technologie martiale peut imaginer : « L'homme qui valait 3 milliards » est à côté un article de hard discounter. Os en alliage, oeil multifonction, auto-délivrance de traitements médicamenteux…presque toutes les « pièces d'origine » ont été remplacées , au point de ne pouvoir se nourrir que d'un concentré spécifique , qui évoque une huile de vidange vitaminée, faute d'intestin fonctionnel .

Ils ont été quelques-uns à survivre aux innombrables interventions nécessaires pour en arriver à ce résultat, mais le projet ayant été abandonné, notre homme se retrouve exilé sur les terre de ces ancêtres, en Irlande. Ses compagnons eux aussi cobayes de l'armée américaine sont dispersés, isolés par leur statut de « secret défense ».

Mais voilà, des individus patibulaires semblent s'intéresser à notre cyborg, et, c'est connu, même les paranos ont des ennemis, la traque commence. Reste alors à élucider la question ultime : pourquoi?

Ce qui crée l'intérêt chez le lecteur, c'est l'association dans le récit de l'action et de l'anamnèse, de façon très adroite. On ne s'ennuie donc pas un seul instant.

Les explications techniques sont suffisamment complexes pour ne pas pouvoir relever des aberrations scientifiques. Il faut juste se laisser porter par ce qui est proposé.

L'aspect moral ou philosophique n'est pas occulté : lorsque le remplacement des organes confère de nouveaux pouvoirs, n'y a t-il pas une limite, qui pourrait remettre en cause le statut d'humain?
Et puis, qu'est ce qui peut conduire des jeunes gens ordinaires à prendre de tels risques, y compris celle de perdre leur vie?
Pour la philosophie pure, c'est Sénèque qui est à l'honneur : en tête de tous les chapitres, et comme guide spirituel du narrateur 

En filigrane, l'allusion a un projet encore plus fou de l'armée laisse présager d'autres parutions à venir?

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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En refermant ce livre je suis assez désappointé, j'ai apprécié, incontestablement, mais force est de dire que je m'attendais à une autre lecture.
Quand il s'agit d'Andreas Eschbach on s'attend à de la SF voire à du fantastique, et s'il nous a habitués à donner de la profondeur à ses personnages, le contexte prime néanmoins sur la psychologie, là j'ai le sentiment que c'est l'inverse, c'est captivant mais déroutant.
Il s'agit en fait d'un roman intimiste et crépusculaire, certes le personnage clé de l'histoire est un cyborg, mais l'essentiel du propos se situe ailleurs car il y est beaucoup question de philosophie et de chemin de vie car Duane Fitzgerald, fruit d'une expérience scientifique nous livre ses états d'âme sans faux semblant, il se retourne et revient sur ce qu'a été sa vie, ses projets et ses illusions, c'est un récit atypique et profond.
Ce livre m'a donné envie de lire Sénèque, chaque paragraphe commence par une maxime de ce philosophe et sert souvent de support de réflexion à notre cyborg dont la quête existentielle prend une importance vitale à ce moment de sa vie, il se tourne vers son passé (illustré par de nombreux flash-back), et explore ses émotions les plus intimes entre espoirs et regrets.
Le rythme du récit est de ce fait assez étrange, il y a de l'action (un peu), ça tient du roman d'espionnage (un peu), mais si l'on considère que l'on vit chaque page de ce récit en compagnie d'un cyborg de combat c'est... étonnant.
Plus qu'un livre de SF, même si les amateurs y trouveront sûrement leur compte en termes d'explications techniques, il s'agit avant tout d'une réflexion sur l'existence, les choix de vie et l'accomplissement de soi.
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La vieillesse est un naufrage, même et surtout pour les sur-hommes.

Vos parents vous ont sûrement dit que trop regarder la télé était mauvais pour la santé ? Et bien, il faut les écouter. Duane Fitzgerald en sait quelque chose, lui qui aimait regarder Steve Austin dans L'homme qui valait 3 milliards. Voici son journal intime.

Un port de pèche reculé dans la campagne irlandaise, une retraite paisible, mais la vieillesse est un naufrage, même et surtout lorsque l'on est un cyborg. Mais que fait un cyborg en Irlande ? Pourquoi est il désoeuvré ? L'histoire d'une vie à travers les réminiscences douces amers d'un homme qui voulait être plus que ce qu'il était. le bilan d'une désillusion qui vire au bilan d'une vie ratée.
Un thriller crépusculaire au rythme tranquille qui permet d'interroger ce qu'est une vie, ce qu'est l'engagement et le rapport entre la raison d'Etat et l'individu.

L'intrigue se situe de nos jours, la technologie est la notre, l'anachronisme entre cet homme augmenté et le village de pécheur est d'autant plus grande. Pas de sur enchère dans la force surhumaine de notre super héros solitaire, qui ressemble bien plus à un anti-super-héros. Il essaye de trouver un sens à sa vie en lisant les grands auteurs de la philosophie, dont le fameux Sénèque, son auteur phare auquel il aurait aimait ressemblé dans sa manière d'exister.

Il y a bien quelques petits défauts, l'auteur appuie un peu trop sur certains éléments, donnant des indices trop grand sur la suite des événements. La partie thriller est un peu bancale, mais rien de rédhibitoire.

C'est le style de SF que j'adore, celle sans tambour, ni trompette, mais qui me transporte dans le récit au côté de son protagoniste.
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Imaginez L'homme qui valait 3 milliards, mais 20 ans après alors que ses implants sont en train de lâcher les uns après les autres et qu'il n'a plus de quoi les changer.

Duane Fitzgerald vit en Irlande dans une petit port de pèche. Il est américain mais c'est la ville d'origine de sa famille alors quand l'heure de sa retraite est arrivée il a préféré s'installer la.

Mais Duane n'est pas si vieux que ça, il a à peine la quarantaine. Ce sont ses circuits qui sont vieux.
Car en fait Duane est un Cyborg. Il a été créé dans les années 80 par l'armée américaine dans un projet secret qui souhaitait avoir un moyen rapide de régler les situations dangereuse, comme dans la première guerre du golfe.

Seulement le programme c'est avéré trop contraignant pour les soldats et trop dangereux. Avant même la fin des essais, sur les 25 candidats de base il n'en restait plus que 5 ...
Le programme a donc fini par être arrêté, enterré, et les 5 survivants mis en retraite anticipée sans avoir participé à la moindre guerre.

Et 20 ans après Duane ne va pas bien. Son oeil droit artificiel est trop lourd et déforme son orbite vers le bas à tel point qu'il ne peux même plus fermer l'oeil correctement, il y a des courts circuits récurrents dans ses différents implants qui le rendent souvent aveugle ou paraplégique, n'ayant plus d'intestin il ne peux vivre que grâce à une bouillie infâme contenant tout ce qui lui est nécessaire pour vivre et qui lui est expédié chaque semaine par l'armée américaine ...

Duane s'en sort plus ou moins bien, mais il sait que de toute façon sa pile nucléaire s'arrêtera environ qu'il aura 45 ans, donc son espérance de vie n'a jamais été grande.
Après ça soit ils trouveront un truc pour l'aider, soit il mourra seul chez lui parce que de toute façon il ne pourra contacter plus personne étant paralysé.

Mais il reste toujours positif, même si son amertume se sent à chaque parole.

Jusqu'au jour ou un homme se ballade dans son village avec une vieille photo de lui, et le recherche activement.
Duane a des raisons de s'inquiéter, qui peut bien connaitre sa présence ici ? Et surtout, comment vont le prendre les autorités ...


Ce que j'aime bien dans ce livre c'est que malgré l'ambiance mélancolique globale, l'écriture de l'auteur arrive à ne pas donner du tout l'impression de lire un récit sombre.
Si je devais qualifier le tout ça serait enter le policier noir et le thriller intimiste. J'ai trouvé que ce livre avait une saveur particulière, on n'est pas pressé, il n'y a pas de rush. Au final tout est dans l'ambiance et dans l'humain.

Car avant l'intrigue elle même, c'est surtout la vie de Duane qui nous est contée. Une vie âpre et dure, ou il a eu de la chance de survivre pour l'instant et il sait que chaque minute en plus est chèrement payée. Malgré tout ça ne l'empêche pas d'avoir des sentiments très humains, d'aimer ou de vouloir protéger. Les années l'ont assagit au final. du soldat motivé et jusqu'au-boutiste qu'il était avant, caractère qui l'a poussé à accepter les tests au départ, il ne reste plus grand chose, si ce n'est un être fatigué mais bien vivant.

Le livre est vraiment bien fait dans le sens ou il est impossible de ne pas s'attacher à Duane et à ne pas compatir à ses problèmes. le tout est sensible et émouvant.

Pour ce qui est de l'intrigue elle était agréable mais sans grosse nouveauté dans le genre, on sent bien qu'au final elle n'est la que comme excuse pour nous parler de Duane. Ce n'est pas le point fort du roman ça c'est sur.


16/20
Lien : https://delivreenlivres.blog..
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De mon point de vue, ce livre est une merveille. Tout simplement. D'abord parce qu'il est l'occasion de (re)découvrir Sénèque, dont une citation débute chaque nouveau chapitre. Ensuite parce que j'adore ces « objets » que nous proposent les éditions de l'Atalante…

Mais, surtout, parce qu'il est le récit d'une quête, d'une réflexion de Duane, sur ce qu'est l'humanité. En partant d'un paradoxe – Duane est un homme, mais pas seulement, pas uniquement, il est un homme « augmenté » qui affronte le fait d'être, de plus en plus souvent, diminué -, ce livre est en fait une réflexion sur ce qui fait l'homme. Et c'est finalement, par et à partir de son inhumanité, que Duane va retrouver la piste de sa profonde humanité. Au-delà du rêve cybernétique, au-delà des fausses idées d'un « progrès » (qu'il s'agisse du progrès technique ou du progrès de l'humanité), c'est à une véritable réflexion philosophique, au sens noble du terme, qu'Andreas Eschbach nous invite ici. Et, miracle, sous une forme accessible !

Ce livre, je l'offre régulièrement à mes proches, je l'offre à mes amis, je l'offre à tous ceux qui comptent pour moi. Non seulement je le conseille, mais il constitue pour moi une « ardente obligation ».
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Le héros, Duane Fitzgerald, ancien militaire en retraite précoce, mène une vie paisible sur la terre de ses ancêtres en Irlande dans un petit village de pêcheurs. C'est pourtant un homme pas ordinaire du tout qui va focaliser l'attention de services secrets sur ses faits et gestes.
Duane est un cyborg, modifié avec des implants technologiques perfectionnés dans le cadre d'un programme de défense national top secret. Ils étaient moins d'une dizaine, capables d'intervenir dans des actions éclair contre des terroristes mais... on ne les a jamais « utilisés ».
Il demeure que la vie de ces hommes plus tout à fait humains en est radicalement changée et c'est ce que le lecteur découvre au fil des pages et de la vie quotidienne du héros : son alimentation, sa vie amoureuse, sa santé...
Une lecture de science-fiction très intéressante qui aborde des thèmes éthiques également qui font réfléchir en plus de l'enquête où le lecteur s'interroge sur l'identité des gens qui veulent tuer Duane.
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Duane Fitz­ge­rald coule une retraite pai­si­ble et réglée comme un métro­nome dans un vil­lage de la côte Irlan­daise. Pour­tant, cet ancien mili­taire amé­ri­cain dis­si­mule un secret que bien des armées envie­raient : lui ! C'est que, Duane n'est pas tout à fait comme vous et moi. Si l'on devait lui prê­ter des parents ima­gi­nai­res, disons qu'il serait le fils de Super Jamie et de Ter­mi­na­tor. Voici en effet quel­ques années que le héros s'est trouvé dégagé d'un pro­gramme de recher­che visant à le trans­for­mer en cyborg… avec plus ou moins de suc­cès. Or, reclus en son ermitage, voici que de curieux indi­vi­dus débarquent à Din­gle…

Voici le qua­trième livre d'Andreas ESCH­BACH que je découvre et, mise à part ma légère décep­tion avec “Kwest”, voilà que cet auteur m'étonne une fois de plus par son inventivité.
Il relate ici l'his­toire d'un homme que la soli­tude pousse à dres­ser un bilan. Ana­ly­ser les méca­nis­mes qui l'ont amené à s'enga­ger dans une voie de pro­mes­ses : l'illu­sion d'accé­der à la per­fec­tion ultime.

Cette réflexion pla­cée sous le patro­nage du phi­lo­so­phe Sénè­que est pré­sen­tée à la façon d'une let­tre tou­chante, un témoi­gnage de ce surhomme empreint de mélan­co­lie, pour la belle qu'il aime.
Un récit au rythme lent, dans le magnifique décor du Kerry.
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Enfant, Duane Fitzgerald rêvait de devenir Steve Austin, l'homme qui valait trois milliards.
Quelques années plus tard, lorsque le premier volet de Terminator est sorti au cinema, Duane, devenu un jeune homme, s'est identifié au personnage, copiant le look et la démarche du cyborg incarné par Arnold Schwarzenegger.
Ce que Duane ne savait pas, c'est que, en s'engageant dans le corps des Marines, son rêve d'enfant allait un jour être exaucé. A la fin des années 80, le président Reagan donna son feu vert à un projet ultra-secret qui consistait en la création d'une unité expérimentale de super-soldats dotés d'un appareillage électronique impressionnant.
Sélectionné avec quelques autres camarades, Duane va accepter avec enthousiasme de participer à ce projet. Il subira de très nombreuses opérations chirurgicales qui vont faire de lui un autre homme.
Son corps sera modifié en profondeur, et de nombreuses parties de son anatomie seront désormais constituées de titane et de teflon. Dotés d'une vision infrarouge ainsi que de nombreux autres capteurs, Duane et ses camarades sont devenus des surhommes prêts à se lancer sur les champs de bataille.
Mais l'aventure va tourner court sous l'administration Bush. Trop cher, basé sur des technologies devenues obsolètes au fil des ans, le projet va être abandonné.
Voici donc nos surhommes mis au rancart, dispersés aux quatre coins des États-Unis, tenus au secret absolu sur les modifications anatomiques dont ils ont été pourvus. Bénéficiant à vie d'une rente modeste, ces hommes sont toutefois toujours surveillés par les responsables du projet qui surveillent leurs faits et gestes et leur procurent aussi régulièrement de la nourriture. En effet, leurs tubes digestifs ayant été réduits à leur minimum afin de laisser place à de multiples implants, les cyborgs ne peuvent plus ingérer d'aliments normaux et reçoivent par colis une nourriture spécialement concoctée à leur intention. Cette dépendance alimentaire permet ainsi aux responsables de garder un oeil sur ces quelques hommes et de s'assurer leur docilité et leur dépendance.
Contrairement à ses camarades, Duane n'est pas resté aux États-Unis. C'est en Irlande qu'il s'est installé depuis une dizaine d'années, dans la péninsule de Dingle. Il vit là en solitaire, n'ayant de contacts locaux qu'avec les employés de la bibliothèque, le postier chez qui il retire ses colis destinés à l'alimenter, et le médecin généraliste du village qui est le seul à qui Duane a confié son secret. Les années passant, les nombreuses pièces et composants dont est truffé le corps de Duane ont tendance à s'enrayer. Ne souhaitant pas retourner aux États-Unis pour faire réparer les pannes de plus en plus nombreuses qui affectent son organisme, Duane s'est confié au Dr. O'Shea, un praticien très discret qui assure désormais – dans la mesure de ses capacités face à un être humain composé de chair et de composants électroniques – la maintenance de ce patient pas du tout comme les autres.
Le reste de son temps, quand sa santé le lui permet – les pannes sont de plus en plus fréquentes - Duane le passe à se promener dans les alentours ou encore à emprunter des livres à la bibliothèque. Pris de passion pour les écrits de Sénèque et la philosophie stoïcienne, il garde auprès de lui un exemplaire des Lettres à Lucilius, tentant d'appliquer à lui-même les préceptes du penseur romain.
Duane vit donc paisiblement dans ce coin d'Irlande, dans l'attente du moment où une panne plus importante que les autres mettra fin à sa vie de paria.
Mais voilà que tout à coup sa tranquillité semble menacée : un inconnu le recherche activement, interrogeant avec insistance les villageois. Et que penser de tous ces 4x4 aux vitres fumées d'où sortent tous ces hommes en costumes et lunettes noires, téléphones portables vissés sur l'oreille ?
Duane a semble-t-il de bonnes raisons de s'inquiéter, d'autant plus qu'autour de lui les cadavres semblent se multiplier.

Andreas Eschbach a connu le succès avec un space-opera « Des milliards de tapis de cheveux » qui a acquis une renommée internationale. Il nous livre ici un ouvrage qui tient du roman d'anticipation et du thriller. Écornant le mythe du surhomme, il nous fait entrer dans la peau d'un personnage dont les rêves d'enfant furent à la hauteur de sa désillusion face à la réalité. Sous ses aspects de récit d'anticipation, ce roman nous met face à nous-mêmes, face à notre devenir qui irrémédiablement se soldera par le dépérissement et la mort. Face à ce destin inéluctable, nous pouvons, soit fermer les yeux et nous masquer l'évidence, soit, comme le héros de ce récit, accepter son destin et méditer, par exemple sur cette phrase tirée des Consolations à Marcia, écrite par un certain Lucius Annaeus Seneca au 1er siècle après J.C. « La mort signe la disparition de toutes les souffrances, elle constitue une limite que ne franchissent pas nos malheurs et elle nous rend à la tranquillité dans laquelle nous baignions avant notre naissance. »
Lien : http://lebibliomane.blogspot..
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Une vision réaliste de "l'homme qui valait trois milliards"

Comme les autres enfants le feuilleton a fait rêver le héros enfant. Mais lorsque ce rêve devient réalité il est entaché de toutes les dures erreurs de la nature humaine. La bienveillance des hommes de pouvoir qui dans le feuilleton sauvent le héros d'un avenir terrible fait place au désir de puissance et à l'absence de scrupules des mêmes potentats. Et puis les dures contraintes physiques sont là : le corps n'est pas fait pour supporter de telles contraintes et Duane et ses camarades vont le payer très cher dans l'indifférence générale jusqu'au jour où leur existence va devenir une menace pour le secret qui les entoure et leurs créateurs. Alors pas de pitié.

Fait inhabituel chez Eschbach, il y a beaucoup d'humour dans ce bouquin très cynique. Son héros a souvent un regard froid et noir sur l'humanité. Pourtant pas de haine ni de vengeance, et de beaux personnages malgré tout. C'est à la fois un roman sombre mais aussi plein d'humanisme.
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Encore un thriller d'anticipation signé Eschbach qui mérite le détour. Histoire d'un homme bourré de mécanique et d'électronique pour le rendre "invulnérable" et en faire une véritable machine. Mais la machine est imparfaite et vieillit mal. Cette homme nous raconte son histoire, témoignage cynique et mélancolique !

Roman d'anticipation qui transforme le super héros, le sur-homme en homme ordinaire, réflexion sur le temps qui passe et sur notre avenir commun qu'est le dépérissement et l'inexorable mort qui s'en suivra. le tout sans tomber dans le mélodrame. Une belle histoire de vie...
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