Le projet Mars, tome 1 : Au loin, une lueur

Elinn, Carl, Ariana et Ronny sont des adolescents particuliers : ils sont nés et vivent sur Mars. Dans un futur proche, en l'an 36 (années passées sur Mars par cette petite communauté), le lecteur découvre une possible vie sur Mars avec toutes les contraintes que cela impose. Pour ces jeunes, c'est leur quotidien de mettre une tenue pour sortir, une pesanteur différente. Mars, c'est leur chez-eux. Alors quand l'administrateur Pigrato annonce la fin du projet Mars, les enfants sont atterrés...
J'ai beaucoup aimé le dépaysement : se déplacer sur Mars, les conséquences sur le corps humain d'un séjour long sur la planète rouge, les découvertes géologiques, la possibilité de la vie sur la planète... Seulement l'introduction et les descriptions d'Andreas Eschbach pour montrer les différences entre la Terre et Mars sont un peu pesantes. Les moments entre les enfants manquent un peu dynamique, j'aurais aimé plus de rebondissements. N'empêche, j'ai bien envie de continuer cette série destinée à la jeunesse (à partir de 15 ans, le vocabulaire étant parfois un peu technique), de continuer la découverte, le voyage de Mars et de savoir ce qu'il va arriver à notre petite communauté. Il y a aussi d'autres romans sur cette planète que je ne manquerai pas de lire (j'ai notamment Mars la rouge de Kim Stanley Robinson).

Quatre adolescents âgés de 12 à 15 ans sont les seuls enfants de la communauté terrienne établie sur Mars. Karl et sa soeur Elinn Faggan y sont nés, comme Ariana DeJones, la fille du médecin de la base, le dernier Ronny, s'est autoproclamé plus jeune astronaute de tous les temps car il avait quelques mois quand ses parents ont entrepris le voyage.
Alors que les colons s'apprêtent à célébrer la fin de l'année 36, l'administrateur terrien Pigrato annonce qu'une commission sénatoriale a fait voter l'arrêt du projet en raison de son coût. Les adultes grondent, mais les enfants décident d'agir. Autour d'Elinn qu'une malformation organique empêcherait de supporter la pesanteur terrestre, ils pensent demander asile à la petite base de l'Alliance asiatique, mais découvrent que pour eux aussi l'heure du retour a sonné. Las, ils tentent le tout pour le tout et partent à la recherche du paysage qu'Elinn a cru identifier sur une des pierres qu'elle collectionne, persuadée qu'il s'agit d'artefacts martiens destinés à la guider.
Un début prometteur, deux romans restent à suivre qui composent cette trilogie d' Andreas Eschbach

Je vais commencer par vous parler de la plume de l'auteur qui a été traduite de l'allemand. J'ai trouvé un petit manque de fluidité à peine perceptible et un vocabulaire riche, voir un peu trop par moment étant donné que le roman est destiné à un lectorat Young adulte, c'est à dire d'après mes sources 15 - 25 ans. Alors oui, à 25 ans pas de soucis pour la compréhension du texte, mais à 15 ans c'est un peu moins sûr. J'ai également relevé pas mal de thermes techniques qui pourraient en lasser quelques uns d'entre vous mais rien d'insurmontable croyez-moi.

Après ce petit paragraphe un peu négatif je passe à l'autre revers de la médaille où je tiens à saluer les personnages très biens construits et attachants qui accompagnent cette histoire originale et addictive. Si vous arrivez à passer outre les petits points négatifs vous aurez droit à des heures de lectures passionnantes au coeur d'une histoire très originale. Ce premier tome met en place l'histoire sans trop de longueurs, parsemant des rebondissements bien dosés afin de vous accrocher jusqu'à la fin du livre, qui se termine évidement sur un retournement de situation plus qu'alléchant.

En conclusion, un très bon premier tome qui ouvre la route sur une suite qui promet d'être très intéressante et que je pense ne tardera pas à passer entre mes mains.

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Bien écrit, je suis facilement rentrée dans cet univers. L'histoire paraît assez plausible. Il soulève des réflexions intéressante par le biais du regard des adolescents.