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EAN : 9791096997053
336 pages
Omblage Editions (19/05/2018)
4.38/5   4 notes
Résumé :
En 1940, pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Britanniques établirent une organisation qui, selon Churchill, visait à " mettre l'Europe en feu ". Les agents du Special Operations Executive, " l'armée secrète de Churchill ", furent envoyés partout en Europe pour obtenir des informations, saboter les positions allemandes et organiser les réseaux de résistance. La section F du SOE, peut-être la plus illustre, agissait en France occupée. Vers 1942, le SOE avait un be... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Le SOE (Spécial Operation Executive) est créé au début de la Seconde Guerre mondiale par Churchill et Chamberlain. Branche opérationnelle des services secrets britanniques, il est organisé en sections géographiques, avec la section F pour la France, qui représente pour les Britanniques un terrain d'action privilégié.

En 1942, malgré la défiance de l'armée à leur égard, le SOE recrute des femmes et les envoie en France. Parachutées ou déposées en avion ou en bateau, sur place elles sont intégrées dans un groupe de trois agents : un chef, un courrier et un radio. Ces femmes se révèlent d'une audace et d'un cran incroyables au vu des risques — certaines seront arrêtées, torturées et exécutées — pour effectuer des sabotages et créer des réseaux de résistance. Beryl Escott, un ancien officier féminin de l'armée de l'air britannique, historienne des femmes combattantes, raconte leurs histoires individuelles à partir d'archives. Quarante chapitres où l'on suit, parfois dans des aventures rocambolesques, quarante femmes-agents de toutes nationalités, parlant parfaitement le français, très motivées, issues de tous les milieux sociaux et de tous âges, ayant souvent vécu à l'étranger (il y a même des Françaises), et qui en tant que femmes éveillèrent moins la méfiance des Allemands.

Ces femmes, actrices actives de la Libération de la France — connues et ayant fait l'objet de livres, telles l'Américaine Virginia Hall (en couverture) ou la princesse indienne, Noor Inyat Khan, morte dans un camp de concentration, ou moins connues, comme la Lyonnaise, mère de deux enfants, Madeleine Lavigne — démontrent le rôle essentiel, trop souvent ignoré, des femmes dans la Seconde Guerre mondiale. En les rappelant à notre mémoire, ce livre passionnant et incontournable leur rend un juste hommage.

Challenge MULTI-DÉFIS 2018
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Après une introduction sur l'arrivée des femmes dans le SOE, c'est le destin portrait après portrait des femmes qui est décrit ici. C'est le genre de schéma où l'on pense lire quelques pages de temps en temps alors qu'il est écrit de telle sorte qu'on ne le lâche plus. 40 femmes, 40 destins de résistantes au destin passionnant et bien trop méconnus. Elles viennent du monde entier, ont survécu ou pas, pour permettre la libération de la France. Virginia Hall m'a particulièrement marquée. Cette américaine doublement engagée (USA et Royaume-Uni) avec sa prothèse à la jambe gauche qui a tenu dans un coin difficile pendant une longue période. J'irai chercher plus d'informations sur cette héroïne.
Le récit est accessible, instructif et jamais ennuyant. Bien que les destins se croisent et donc que certains épisodes soient racontés plusieurs fois, on n'a pas un sentiment de redondance. Ce livre est un bon moyen de prendre conscience du rôle des femmes pendant la seconde guerre mondiale, une bonne introduction vers une vision plus globale de la résistance.
Merci beaucoup babelio et les éditions omblage pour cette découverte qui s'est laissée dévorer.
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Enfin un livre qui parle du rôle primordial des femmes durant la seconde guerre mondiale ! Plongée dans la section F, un service du SOE (Special Operations Executive) britannique qui fit appel à 40 femmes afin d'informer, saboter et soutenir la Résistance. Après une introduction qui permet d'expliquer le rôle de ce groupe, son fonctionnement et surtout la formation qu'ont suivi ces femmes, nous avons quarante portraits de ces femmes connues ou inconnues qui ont permis d'aider à la Libération. Nous comprenons très vite les atouts de ces femmes : courageuses, volontaires, qui n'hésitent pas à parcourir de grandes distances en vélo sans se faire remarquer (qui se méfierait d'une femme ?), transportant des radios extrêmement lourdes, sautant d'un avion, traversant les montagnes à pied... Ces destins qui se croisent sont très bien relatés avec des anecdotes qui prêtent parfois à sourire mais surtout qui forcent l'admiration. Un riche travail de recherche accessible au plus grand monde. A découvrir.
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ce livre dévoile un pan de l'histoire des services secrets britannique et la résistance en France pendant la seconde GM , comment des femmes parlant parfaitement le français, de tous milieux et toutes origines mais avec la volonté de combattre le nazisme et libérer les territoires occupés, ont été formées pour l'espionnage et la dangereuse mission d'envoyer ensuite ces renseignements par radio .
Après une première partie sur la naissance de la section F, le recrutement et la formation de ces femmes, s'ensuit 40 portraits d'héroïnes pour beaucoup restée anonymes.
C'est un livre très intéressant pour qui a attrait à cette période , écrite par une femme officier qui a côtoyé nombreux des protagonistes cités et recueilli de nombreux témoignages et anecdotes. La seconde partie, sur les portraits de ces femmes, m'a un peu laissé sur ma faim : peut on vraiment raconté 2 ou 3 ans sur le terrain en 3 pages ....?
Mais ce n'est qu'une porte sur de nouvelles recherches personnelles..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Même après la guerre, la France conservait une attitude machiste militaire, rejetant toute contribution des femmes. Cela ressemblait à la réaction d'un De Gaulle triomphant aux agents survivants du SOE : Vous devez rentrer chez vous ! Vous n'avez plus rien à faire ici ! Cette attitude s'adoucit par la suite, trop tard pour beaucoup.
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Dans les services des armées [britanniques] on pensait qu’aucune femme ne devait porter d’arme, et encore moins en utiliser. Il n’était pas non plus correct, jusqu’à la fin de 1944 ou presque, que les femmes soient envoyées à l’étranger en temps de guerre.
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