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EAN : 9782842713126
637 pages
La Musardine (05/09/2006)
3.3/5   32 notes
Résumé :
Au sein d'une grande famille bourgeoise du Sud-Ouest, Victorine, la bonne, passe de mains en mains et de lit en lit. Madame, le mari de Madame, la sœur de Madame, le frère de Madame (un singulier médecin), la fille de Madame, le fiancé de la fille de Madame, les amies de Madame et de la fille de Madame, sans oublier Gustave, le secrétaire de Monsieur et l'amant de Madame, Ni Léon, le vigile, tous ces gens-là, et j'en oublie, vont faire de la lubrique petite bonne le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Époque de fêtes de fin d‘année. Noël. Repas lourds et longs. Rigolades, papotages, bruits et joies. Famille réunie genre équipe de foot avec supporters inclus. Donc, impossible de me plonger dans une lecture « sérieuse ». J'ai ainsi opté pour quelques nouvelles de la Reine du Crime, Votre Altesse Royale Dame Agatha Christie (c'est pas que c'est pas sérieux, mais c'est léger…), quelques fait divers du meilleur conteur radiophonique, Maitre Pierre Bellemare (c'est pas que c'est pas sérieux, mais c'est léger….) et une (loooooongue) fable « érotique » de M'sieur Esparbec. Ça, c'est VRAIMENT pas sérieux, c'est rudement cochon, ça me fait rire plus qu'autre chose et c'est lourdement salace !
Bon ! N'y allons pas par quatre chemins. J'ai découvert « Amour et popotin » au détour de mes longues navigations sur l'océan du Net. Au vu du titre, j'ai pensé que c'était un recueil de blagues polissonnes. Je me suis dit « chouette ! Après le déssert, pendant que les enfants ouvrent leur cadeaux, il y a toujours la ronde des histoires drôles…Je vais rafraichir mon répertoire…Oui, bon, en fait de blagues…faut pas abuser… Belle-maman passait le réveillon avec nous….je n'allais tout de même pas lui déclencher une crise cardiaque ! C'est gras. C'est cochon. Il n'y a pas d'intrigue, c'est juste une succession de scènes franchement pornographiques, pas du tout érotiques et souvent comiques ( je n'irai pas plus loin avec les mots terminés en « …ique »).
Impossible de le lire d'une traite (pensez-en ce que vous voudrez, le pourquoi du comment, mais comment ça se fait qu'elle ne le lit pas d'une traite….elle s'en lasse ou elle s'enlace… ? et patati et patata…. ? Don Juan aurait-il terminé sa douche ? – z'avez qu'à remonter ma critique de « La Rencontre » de Françoise Rey pour comprendre -.... ben, ça ne vous regarde pas, mes chers amis…Je vous assure cependant que la lecture d'Agatha et de Pierre avance quand même ! Plus lentement, il est vrai….)

Mais, malgré tout le bien bas où vole ce genre de littérature, je me permets de remercier l'auteur.
Merci M'sieur Esparbec. Voilà qui est fait.
Mais, maintenant, je développe
Pour moi, au final, la pornographie-industrie-cinématographique est une machine dévoreuse d'êtres humains. Attention, je ne parle même pas du côté sombre de l'industrie du sexe, là où sévit le pur esclavage. Je parle bien de la pornographie consentie, la pornographie métier. Je ne veux pas faire ma sainte-nitouche, ma mijaurée, ma féministe, mais même les messieurs et dames qui en font profession par « goût » ne trompent personne : je ne suis pas si sûre qu'ils ou elles le font avec autant de « goût » que ça, aussi large que soit le sens de ce mot. Il suffirait de leur poser une question : aimeriez-vous que votre mère, votre enfant fasse votre métier ? Dès lors qu'il existe des êtres humains "contraints "de gagner leur vie de cette façon, sans vouloir le faire vraiment, je trouve que, puisqu'il existe aussi des amateurs de pornographie, tant qu'à faire, qu'elle soit écrite. Comme ça, elle n'exploite et ne contraint personne. Tout le monde y gagne, au contraire. Je m'explique :
1) Personne n'est exploité ou contraint. Pas de corps en chair et en os. Liberté.
2) Les amateurs de galipettes font travailler leurs méninges (et plus seulement le reste) à imaginer les corps des protagonistes de ce qu'ils lisent. Égalité.
3) L'auteur gagne sa vie honêtement (sans guillemets, hein?) puisque les protagonistes sont d'encre et de papier (ou numériques, dans le cas des ebooks!). Fraternité .
4) Chaque couple ou célibataire (ou groupe, pourquoi pas!) s'inspire à souhait et fait monter le taux de natalité ou le thermomètre du bonheur et de la joie de vivre en pratiquant la bonne ortographe, syntaxe et grammaire. Vive la France (et le reste du monde, dès lors que quelqu'un voudra bien traduire les écrits de l'auteur.)

Pour « Amour et popotin », je me suis lassée. 680 pages en format numérique, c'est trop long. J'avais l'impression d'écouter « La bonne du curé » de Mme Annie Cordy, en boucle et en très cochon, à la différence que ça n'était pas du curé. Non. C'était la bonne du député, de la femme du député, de la fille du député, du secrétaire du député, de la belle-soeur du député, du jardinier du député....à n'en plus finir.
Le seul « bon point » dans toute cette prose : j'ai rigolé de certaines tournures de langage que je « n'entendais » pas depuis longtemps. Au Portugal, notre langage est très imagé...mais les images ne sont pas les mêmes. Notre parlé est fleuri....mais les fleurs sont différentes.

Je vais finir les « Dix Brèves Rencontres » de Mme Christie....
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Victorine vient d'être renvoyée de son pensionnat pour avoir incité ses compagnes de chambrée à la débauche (même si, il faut le souligner, il n'a pas fallu les pousser beaucoup). Pour éviter le déshonneur dans la famille, elle est envoyée à la campagne chez un couple de bourgeois, qui recherche une nouvelle bonne. Ladite bonne, ceci dit, sert bien plus de piment dans les aventures sexuelles de la maisonnée qu'à la réalisation des tâches ménagères.

Esparbec refuse avec obstination le titre d'écrivain de littérature érotique pour préférer celui de pornographe. Si le scénario n'a pas déjà mis la puce à l'oreille, on comprendra bien vite pourquoi : il n'est pas question de perdre son temps, tout le monde va droit au but ! Après la première journée de « travail », Victorine a couché avec la moitié de la maisonnée, et seulement parce que l'autre moitié était absente.

À ranger dans la catégorie des « simples et efficaces ». On a tout de même l'impression que l'auteur pourrait écrire des centaines de romans dans le même genre sans se fatiguer. Les amateurs de scénarios raffinés passeront leur chemin.
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Ce livre d'Esparbec c'est du sexe "pur jus" si j'ose dire, sans fioritures, et ça pourrait dégoûter, mais exciter aussi, il ne fait pas dans la dentelle.

Comme dit "MissAlfie" dans sa chronique : que du cul, du cul, du cul !!!!

Le sexe à tout va, pas d'histoire, pas de romantisme, pas le moindre petit soupçon de tendresse, d'amour dans tout ça.

Et je me suis arrêtée à la 80ème page (ce qui est déjà un bel effort !) alors qu'il y en a 717 !!!!

La 4ème de couverture annonçait la couleur, j'ai voulu voir, j'ai vu ou plutôt j'ai lu !


* Esparbec, érotomane de caractère et pornocrate de profession, poursuit son oeuvre littéraire. C'est un écrivain, un vrai, et il le sait. Son style se module au cours des livres. Certains sont plus abrupts, plus secs. Celui ci ... est langoureux, comme si le Lot, sur les rives duquel se déroule l'action, avait adouci l'auteur.
Il ne faut pas croire cependant que ce volume soit à mettre entre toutes les mains ...* (Wiaz, Le Nouvel Observateur)

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Une bonniche devient la putain de la famille. Elle est en sex-service pour les hommes, les femmes, les amis. Tout le monde y passe.
Des bonnes parties de jouissance.
Pour ceux qui aiment lire d'une main.
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Il faut, je pense, distinguer trois critères pour juger un roman érotique : le style littéraire, l'érotisme en lui-même et l'histoire. Là, je vois poindre des sourires sur vos visages, l'air de dire "tu es mignon, mon garçon, mais bon, un scénario érotique, ça tient généralement sur un timbre-poste genre le plombier vient réparer la canalisation chez la jeune et jolie demoiselle prise au dépourvu et seulement vêtue d'une charmante nuisette transparente et manque de bol, elle a perdu du carnet de chèques et le plombier est obligé de sortir son gros tuyau pour se faire payer." Oui, c'est parfois le cas. Et c'est justement ce que je ne recherche pas. L'idée est justement d'avoir un histoire intéressante avec le sexe qui vient se greffer dessus, pas l'inverse. Or ici, présentement, c'est ce ce qui se passe. L'histoire n'est qu'un prétexte à un enchaînement de scènes de cul.

C'est bien là le seul souci de ce livre. de l'auteur, je ne sais pas, peut-être me laisserais-je tenter par un autre livre pour me faire une idée plus précise. Parce qu'à côté de ça, c'est plutôt bien écrit, le style s'adaptant à la narratrice, l'héroïne de l'histoire, une jeune fille un peu rebelle. C'est par moments un peu trop "gras" mais dans l'ensemble, ça se lit sans déplaisir, ce qui m'amène au troisième point (si vous avez bien suivi), le cul. C'est plutôt bien fait mais ça rentre clairement dans la catégorie porno. Ne cherchez pas tellement de sentiments ou d'érotisme dans le truc, c'est du cul, du cul, du cul. du coup, c'est un pur enchaînement de scènes de cul, c'est sympathique deux minutes mais tout un bouquin, c'est à peine trop. La quête continue.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le « devoir conjugal », ça ne vous donne pas froid dans le dos, ces mots, quand vous les lisez ? Madame sur le dos, appétissante comme un plat de nouilles tièdes avec ses bigoudis et sa crème de nuit sur la tronche, qui écarte les guibolles, et Monsieur, avant de ronfler, qui lui envoie sa giclée du soir avec autant de passion que s'il graissait le moteur de sa tondeuse à gazon. Parlez d'une extase ! Une fois qu'elle a reçu son injection, elle n'a plus qu'à aller se laver les fesses et revenir écouter ronfler Jules en lisant un Harlequin de la série pourpre.

Pour moi, faire l'amour de cette façon (outre que c'est obscène, ça, vraiment), ce serait comme manger des haricots verts bouillis sans bifteck à côté. Pas de danger que ça m'arrive jamais !
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L'idée me traverse que c'est à lui, Chéri, que je dois sa visite nocturne, elle est venue me voir, cyniquement, pour que je la finisse. Mais à jument donnée, on ne regarde pas le vagin, elle me le donne, je le prends.
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