Beaucoup trop court
Un petit livret car vu sa longueur ce n'est pas un livre. Il ne se passe rien les histoires ne sont pas finies, aucun enchainement entre elles qui se li en à peine 20 minutes et manque de langage cru certains fantasmes non aucun sens Heureusement que c'est gratuit
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Lire de l'Esparbec c'est tout une histoire, déjà parce que l'auteur se prénomme pornographe et non auteur de livres érotiques et parce qu'il nous fait la promesse qu'un bon livre doit nécessairement faire "bander". Etant une femme je ne le prendrais pas au mot mais verrais si sa nouvelle m'émoustille.
Il s'agit ici plus d'un fantasme d'hommes et non d'un fantasme de femmes comme le suppose Esparbec. On revisite ici le mythe du patron et de la secrétaire tout un programme sauf qu'ici la nouvelle est courte, se lit vite et est gratuite. En somme un bon quickie mais on reste trop sur notre faim.
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Pas grand chose à en dire. Bon, à la fois, lorsque l'on ouvre un tel recueil (distribué gratuitement chez Kobo) on sait ce qui nous attend. Mais ce n'est autre que ce qui pourrait être le courrier des lecteurs d'un magazine implicite.
Pas de critique particulière si ce n'est le manque de travail littéraire mais ce n'est pas le but de ce genre de publication
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Quand il avait engagé l’affaire, en effet, le patron de Mathilde avait cultivé une attitude très équivoque, commençant par lui effleurer distraitement les bras, ou le cou, sans rien lui dire, comme s’il avait caressé un chat, comme si ça ne tirait pas à conséquence. Mais un matin, alors qu’elle tapotait sur son clavier, lui se tenant derrière elle, il avait posé la main sur son épaule et s’était penché pour lire, puis, en réfléchissant, en improvisant la suite, il avait commencé comme s’il ne s’en rendait pas compte, à lui polir l’épaule de la main, comme surpris, charmé par la douceur de sa peau, et Mathilde, prise de court, n’avait pas cru pouvoir s’y opposer. La gorge nouée, elle continuait à tapoter les mots qu’il lui dictait.
RMC - J'ai testé pour vous: Le roman pornographique d'Esparbec: "Les biscuitières" - 04/06