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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est assez particulier et très immoral. Tout le monde n'appréciera pas le frère qui sodomise sa soeur de quinze ans tous les soirs en guise de bonne nuit par exemple.
Bref, on adore ou on déteste, mais moi, si un jour un génie avec une troupe assez perverse produirait cette histoire sous forme de pièce théâtrale pornographique en hard cor, j'irais voir et je suis sure de prendre mon pied.
C'est pervers, je sais.
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Vous le savez j'aime beaucoup les écrits érotiques des éditions La Musardine. Ils ont généralement affriolants et soft, du moins ceux que j'ai lu jusque là et donnent une idée agréable et juste d'un érotisme poétique et suave.

Pour ne pas rester cantonnée à mes goûts simples et gentillets, j'ai décidé cette fois de tenter autre chose.
C'est l'avantage des récits, ils vous permettent des fantasmes livresques que vous ne seriez pas prêts à réaliser dans la réalité. Et on peut dire que sur ce titre, l'auteur et La Musardine n'ont pas menti.

Esparbec se définit lui-même comme un « pornographe à part entière », cela donne déjà une idée plus que réaliste du contexte de lecture dans lequel je vais me lancer.

« La pharmacienne » considéré comme un des romans classiques de l'érotisme contemporain n'a du nom de classique que son appellation, ou alors nous n'avons pas la même définition de ce terme. En cela le résumé est plus adapté et son appellation de roman pornographique « pur et dur » est tout à fait réaliste. Ma curiosité était donc titillée.

Ici pas de poésie ni d'enrobage dans le lyrisme, la plume est incisive et brute. La crudité des propos va tout à fait avec l'ambiance et les scènes de sexe, loin d'être naïves et suaves sont décrites avec détails. Les descriptions sont minutieuses et chaque geste est détaillé de façon à ne nous faire rater aucune action, aucunes caresses, aucun frémissement des personnages.

Les dialogues sont lubriques à souhait et chauffent le lecteur en même temps que les images qui défilent dans sa tête et sous ses yeux. Car dans cette nouvelle version éditée par La Musardine nous avons la chance de bénéficier, outre la plume effrontée et turgescente de l'auteur, des illustrations lascives et sensuelles d'Alex Varenne. En noir et blanc et placées à divers endroits du livre, elles rajoutent un côté presque voyeur à la lecture. Personnellement je les ai trouvées magnifiques et presque trop soft pour le roman. Mais elles y rajoutent une petite touche de douceur dans ce monde de turpitude et de décadence qui n'est pas sans éveiller le lecteur à un émoi plus sensible et profond.

De son côté, le scénario est même parfois carrément facétieux digne d'un vaudeville érotique.
Entre l'amant sous le lit ou sur le rebord de fenêtre, les chassés-croisés dans la nuit, ou simplement les occasions font le larron, on ne s'ennuie jamais… et les personnages non plus.
Petit à petit la chaleur monte et les sourires parfois cachent aussi des troubles et émois.

Lecteurs imaginatifs et chaud bouillants, voici une lecture pour vous. Pas de voile, ni de flouté dans cet érotisme nature et sans complexe.

Pudibonds ou prudes, abstenez-vous car tout y passe.

Adeptes de la fessée, de la sodomie ou de la fellation, vous serez gâtés, et par la nature assez généreuse de certains de ces messieurs mais aussi par la gourmandise sans équivoque de ces dames.
Ici le sexe est élevé au rang de vocation, les personnages aiment ça, sans complexe, sans tabous. Et même si certaines pratiques ne sont pas les vôtres, Esparbec vous entraînera tout de même avec lui et cette petite famille dans les méandres de la lubricité familiale et à tous âges.
C'est donc une fascinante découverte que cette pharmacienne et un délicieux moment coquin de lecture, à cependant ne pas mettre entre toutes les mains.
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j'ai bien aimé le seul petit bémol c'est que l'histoire est trop courte dommage sinon j'aurais mis 5 étoiles
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Tout d'abord je tiens à remercier Stéphane et La Musardine pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre en m'accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat.

J'ai bien cru que je n'arriverais jamais à lire cette BD qui me faisait tant envie, Stéphane a du me l'envoyer 3 fois alors je le remercie particulièrement pour sa patience et sa gentillesse.

Adepte de l'auteur Esparbec, j'étais très curieuse de découvrir ce que pouvait donné ce roman – que j'avais déjà lu il y a quelques années – en dessin et je n'ai pas été déçue. Toujours est-il que j'ai terminé ma lecture cette nuit et que j'ai trouvé ça beaucoup trop court. J'ai essayé de tourner la page suivante mais il n'y avait plus rien. On peut en avoir encore ?

La BD est très bien illustrée, les traits sont fins et les détails soignés, l'histoire est certes crue mais les connaisseurs savent qu'Esparbec ne prend pas de pincettes dans ces romans et ici le style des illustrateurs est très bon et le mélange entre les deux fonctionnent parfaitement.

L'histoire se passe en famille, une mère et son mari, la belle-fille et le cousin du mari, sans compter les copains de fac de cette dernière. Ce qui nous donne une multitude de scènes de sexe très différentes, mais pourtant si semblables, car c'est surtout la pratique de la sodomie ou la fellation qui sont là l'honneur.

Le fait que certaines scènes se passent en famille peut peut-être choquer les plus réfractaires, mais quand on lit ce genre de BD peut-on vraiment s'offusquer pour cela ? En tout cas, ce n'est pas mon cas.

J'ai apprécié ma lecture et ça m'a donné envie de relire ce roman d'Esparbec. Je sais déjà que ça ne restera pas la première ni la dernière BD adultes que je vais découvrir, c'était une expérience sulfureuse 😉
Lien : http://thereadinglistofninie..
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C'est la première fois que je me lance dans la chronique d'un ouvrage de pornographie et non d'érotisme, et pour tout vous dire, ce n'est pas évident ! En ce qui concerne le résumé, je pense que le principal est dit au-dessus. Esparbec nous décrit des relations d'inceste entre Bébé, nymphomane, son frère, son beau-père et le cousin de celui-ci. le style est cru, sans fioritures. Les parties intimes des personnages sont décrites sans tabous, et l'auteur va droit au but : il appelle un chat un chat, et vous ne trouverez pas dans ce texte des paragraphes entiers tournant autour du pot.

La Pharmacienne est ma première lecture complète d'Esparbec ; je m'étais jusqu'à présent contentée de lire des extraits de son oeuvre, mais la curiosité a eu raison de moi ! Monument dans son domaine, La Pharmacienne n'a fait que me confirmer le talent de cet homme. Certains trouveront ce livre trop cru, trop vulgaire, mais il ne propose au lecteur que ce qu'il est censé raconter en tant qu'ouvrage pornographique. Nous sommes loin des écrits soi-disant érotiques voire SM de Fifty shades of grey d'E.L. James et si des lecteurs ont été tout chamboulés à cette lecture, je ne leur conseille pas celle-ci… L'auteur ne mâche pas ses mots, et il s'agit là d'un texte sexuel, non pour des midinettes qu'un rien fait rougir et qui considèrent Cinquante nuances comme un réel ouvrage érotique et excitant (oui, vous aurez compris que je ne supporte ni cette trilogie, ni les fans qui n'en peuvent plus en lisant le mot « fessée » !).

Si vous souhaitez connaître la suite de mon avis, n'hésitez pas à faire un tour sur Healing words :)
Lien : http://healingwords.fr/la-ph..
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De retour chez elle après sa journée de travail, la pharmacienne est attendue par son mari oisif... La fille de la pharmacienne n'est pas en reste et l'arrivée d'un cousin sorti de prison change les habitudes. C'est une nuit sans fin qui commence, le temple du priapisme, car ils n'arrêtent jamais... les uns avec les autres. Un peu trop quand même.
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Le côté inceste qui dérange un peu, mais l'esprit et l'écriture du pornographe est fidèle à ses habitudes.
Des situations parfois cocasses et perturbantes d'excitations, d'autres un peu gênantes pour les lecteurs sensibles.
Étant hétéro, je n'ai pas lu la partie réservée aux homosexuels hommes, d'où Esparbec précise qu'il a écrit ce chapitre à la demande des hommes homosexuels,
non pas par homophobie, mais simplement sans intérêt pour moi. J'ai quand même apprécié certaines scènes. le postface est bien écrit et place D'esparbec comme un auteur respectable, la littérature érotique, voire pornographique, a sa place dans la littérature, elle en fait justement partie , un intérêt croustillant, la vie est animée par cela.
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J'ai voulu lire un roman qui se dit "pornographique" et non pas " " "érotique" simplement . Je ne vois pas trop la différence. Au cinéma un film porno montre un acte sexuel , un érotique l'évoque, le suggère. Au Niveau livre peu de différence. Description plus crue ?
La Pharmacienne, est un roman agréable qui se lit facilement et qui a beaucoup d'humour ce qui sauve le livre
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Salon du livre, stand de la Musardine, il y a quelques années. Une vendeuse (très convaincante) m'a convaincu d'essayer la littérature porno. Je suis forcé d'avouer qu'Esparbec et sa pharmacienne m'ont bien "ému"... C'est cru et plus que trash mais ça fonctionne...
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