Agréablement surpris par une certaine qualité littéraire trouvée dans
le fruit défendu, je tente de nouveau
Esparbec avec
La Culotte. Ce n'est qu'après la lecture que je me rends compte que c'est la suite de
L'esclave de monsieur Solal. Mais en matière pornographique, cela n'a que peu d'importance, d'autant que l'auteur y revient sur sa jeunesse. Et s'il y a un semblant de vérité, je comprends qu'il soit devenu le maitre du roman pornographique français.
La Culotte est son dernier roman, on peut imaginer de quelle manière le vieil homme revient sur cette période d'insouciance et malgré les tabous et les interdits moraux, y songe avec nostalgie.
Esparbec nous livre sa passion pour sa mère dévoreuse d'hommes et dévorée par eux. À travers ça, c'est le besoin, la nécessité de « se placer » pour garantir un avenir moins incertain que les coups d'un soir.
Rassurez-vous,
Esparbec nous met le nez (ou autre chose) en plein dans les jeux érotiques de ses cousines et sa soeur, dans son voyeurisme, les brimades à l'encontre du voisin et déjà, une concupiscence exacerbée.
J'ai retrouvé dans
La Culotte, la même obsession que dans
le fruit défendu pour la figure de la mère, sinon un fin plus réaliste qui ne manque pas de faire un certain effet choc.
Dans l'ensemble, j'aime bien cette voix un peu désuète qui jalonne
La Culotte et
Esparbec montre d'honorable qualité littéraire derrière le cru des chairs exposées.
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