Une ecriture rapide et précise, comme un combat de boxe ; l'auteur décrit sa passion pour ce sport, son premier combat, ses conquètes amoureuses, ses parents, la mort de sa compagne et la peur de vivre dans sa maison vide. Une longue lettre en 5 parties, très belle, qui aborde aussi le besoin d'écriture.
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Exercice de style contre la violence de vivre et de survivre, certes, mais aussi preuve d'un amour futile et essentiel pour la littérature. Ou plutôt pour "écrire", de la même manière que ce qui anime le boxeur, c'est de frapper pour faire mal, pour faire "chanceler". Et de retrouver dans ce geste (d'écrivant plutôt que d'écrivain) la beauté d'une violence primitive, le visage de son amour défunt dans un autre visage [...] - de dire, comme beaucoup d'autres avant lui, la permanence et le temps qui passe.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Le seul métier que j’ai réellement désiré
était celui de facteur
je voulais, comme Kafka, me promener
dans la ville
en faisant des mouvements de brasse.
Et en ce moment
devant la fenêtre
quelque chose que je n’ai encore jamais vu.
Une araignée prise
dans la toile d’une autre.
Lecture en anglais de Tomas Espédal, à partir de son texte "Marcher"