AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782848782225
175 pages
In Octavo (02/02/2018)
2.62/5   4 notes
Résumé :
Une châtelaine organise annuellement dans sa demeure du Cotentin un colloque sur un écrivain contemporain, accueillant ainsi de prestigieux universitaires et des experts de la littérature pour l’analyse de l’œuvre de l’auteur dont la présence est bien entendu requise.
Peu de temps après l’arrivée nocturne des participants, l’auteur disparaît. Valentine, la jeune femme de chambre, découvre son corps au fond de la douve...
Accident dû à un manque d’écla... >Voir plus
Que lire après La chute d'un auteurVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai reçu grâce à la masse critique Babelio le roman policier La chute d'un auteur de Catherine Espinasse alors que je l'avais visiblement coché sans même m'en rendre compte. Qu'à cela ne tienne, j'ai profité de mes vacances pour le découvrir et, si je ne peux pas dire que j'étais déçu vu le peu d'attentes que j'avais face à l'objet-livre, je n'ai pas du tout été convaincu par cette enquête.

Déjà parce que l'enquête même n'est pas nécessaire : dès la soixante-troisième page du livre, on sait qui a tué W et pourquoi il l'a fait. Difficile dès lors de s'intéresser à l'investigation de la commissaire qui débarque une trentaine de pages plus tard dans un roman qui continue malgré tout de se présenter sous la forme d'un whodunnit classique. Et d'un autre côté, il valait peut-être mieux ne pas nous faire miroiter un suspense haletant parce que le meurtre et le mobile nous auraient parus bien simpl(ist)es s'ils nous avaient été révélés au terme d'une série d'interrogatoires menés par une commissaire bien fade.

La seule interrogation qu'il nous reste au fil du livre est de savoir qui est le père de Valentine, la jeune gouvernante qui a trouvé le corps de l'écrivain polonais dans les douves du château où devait commencer un colloque consacré à son oeuvre. Problème : on s'en contrefiche de savoir qui est le père de Valentine et la question ne nous aurait même jamais traversé l'esprit si elle n'avait pas été soulevée par l'autrice avec très peu de subtilité. Autre problème : alors même qu'on n'a absolument aucune envie de chercher à deviner qui est le père de cette chère Valentine, on l'identifie sans trop de difficulté dès sa première mention et il finit d'ailleurs par le dire à un autre personnage, une trentaine de pages avant la scène finale où cette chère jeune fille le découvre avec surprise sans que ça ne nous provoque la moindre émotion (vu qu'on le savait déjà sans que ça ne nous intéresse le moins du monde). Je cherche encore le "final inattendu" qui nous est promis sur la quatrième de couverture.

Mais du coup, quel intérêt de faire un roman policier sans aucune révélation à la fin ? Peut-être n'était-ce qu'un prétexte pour l'autrice de dresser un portrait de deux classes sociales qui se rencontrent : d'un côté la bourgeoisie sachante des intellectuel·les parisien·nes, de l'autre les domestiques qui sont là pour les servir. Sauf que ce livre arrive près de 80 ans après La Règle du jeu de Renoir, qui a créé un précédent en la matière, et qu'il n'apporte rien de nouveau ni ne sort d'une vision stéréotypée des universitaires snobinard·es et des villageois·es dénué·es de toute appétence culturelle. Dommage.

Malgré tout, le roman de Catherine Espinasse a l'avantage de se laisser lire. La plume de l'autrice est même plutôt agréable. C'est déjà ça.
Commenter  J’apprécie          10
Un écrivain, un colloque autour de son oeuvre, des invités, une châtelaine, des douves, une femme de chambre, un crime.

Ne rien déflorer, laisser le suspense flotter autour de ces mots et la découverte de cette fiction proposée par Catherine Espinasse.

Le livre se lit aisément et se devine tout autant.
Un peu trop de procédés qui sautent aux yeux, un style simple, une psychologie qui n'entraîne pas au trefonds de l'âme humaine.

Mais ce livre est une première écriture dans ce genre moins facile qu'on ne peut l'imaginer.
Tant d'auteurs l'ont marqué de leur talent que s'y frotter rencontre des lecteurs exigeants.

Un peu de déception…

Merci à Babelio et aux Éditions In Octavo.
Commenter  J’apprécie          60
Pour son premier roman, la psychosociologue et metteure en scène Catherine Espinasse s'en sort plutôt bien. Tout n'est pas parfait, mais il n'y a là rien de rédhibitoire, du moins en ce qui me concerne. J'ai passé un moment agréable avec ce roman policier, et c'est le principal.

La chute d'un auteur est un roman policier de facture assez classique. Un lieu clos, un cadavre, des suspects... Aucune extravagance, Catherine Espinasse s'en tient à l'essentiel. S'agit-il d'un accident, d'un suicide ou d'un meurtre ? Dans ce dernier cas de figure qui serait le coupable et quelles seraient ses motivations ? A la manière d'un épisode de Columbo, le lecteur connait le "pourquoi ?" et le "comment ?" assez rapidement, dès le premier tiers du roman ; reste alors à découvrir si la vérité apparaitra au grand jour ou non...
J'ai bien aimé le cadre du roman : un colloque littéraire. Il est prétexte à une étude des moeurs, avec d'un côté les participants, dignes représentants d'un milieu intellectuel et universitaire parisien, et de l'autre côté les employés du château, venant d'un milieu provincial et villageois. Cette opposition de repères et de valeurs entre les différents milieux est vraiment intéressante. Les personnages sont pour la plupart sympathiques. J'ai apprécié de les découvrir peu à peu, au fil des pages. Je leur reprocherais par contre un manque de profondeur, à mon avis dû au nombre de pages assez faible. de même l'enquête est assez succincte, quelques questions de la part de la commissaire, un peu de réflexion et puis c'est tout ; ne vous attendez pas à des scènes d'autopsie, des courses poursuites ou des révélations fracassantes, tout reste dans la mesure et le feutré. Les secrets enterrés depuis des années remontent doucement à la surface, d'eux-même, sans fracas. Seule la chute du roman révèle une véritable surprise, que j'ai bien appréciée.
Il y a un point qui m'a dérangée pendant ma lecture : le style de l'auteur. Les phrases sont parfois assez longues, ce qui en soit ne me pose pas de problème, mais les virgules sont souvent mal placées et cassent le rythme des phrases. C'est vraiment dommage car j'avais l'impression de buter sans cesse alors que le texte aurait pu couler calmement en moi ...
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
Commenter  J’apprécie          00
Ce roman est assez bien écrit : deux enquêtes sont à mener de manière parallèle :
- Qui a tué l'écrivain W ?
- Qui est le père de Valentine ?

Aux alentours de la moitié du roman, on sait qui a tué l'écrivain - ce qui enlève tout suspens au livre

Pour le père de Valentine, avant la révélation, je me souciais pas trop de cette intrigue car elle n'est que très peu développée dans le roman.

On ne peut pas enlever au roman la fluidité de l'écriture - il est très agréable à libre.

Un peu déçue de ce policier qui pour moi n'en est pas un.
Commenter  J’apprécie          10


autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Autres livres de Catherine Espinasse (1) Voir plus

Lecteurs (9) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}