AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,45

sur 138 notes

Etrange, très étrange livre d'un catalan qui a passé sa vie à l'hôpital.
Marcos , le narrateur, voudrait ne plus dormir et pour cela il achète des seringues destinées à lui éviter les rêves et à lui faire gagner du temps.
Marcos a un don, il devine les pensées des autres, il voit dans leurs yeux leurs pires secrets, et leurs meilleurs moments.

Ah, dit il, j'ai oublié de vous raconter : ma mère est morte hier.
Sa mère, son grand amour, qui lui a transmis tout ce qu'il sait sur la vie, et de laquelle, avant chaque événement, il évoque la sagesse très originale.
Il ne nous l'a pas dit, parce que « parfois, on tourne autour du pot pour ne pas attaquer le mal à la racine. Surtout si le mal est tellement douloureux qu'il est susceptible de faire tomber l'arbre. »

Il rencontre un « étranger », venu d'une autre planète, qui lui aussi lit dans ses pensées, et qui lui apprend que nous avons six vies, chacune meilleure que la précédente. « Cet étranger était en train de nous raconter le secret que tout le monde désire connaître. Savoir ce qu'il y a après la vie, savoir ce que la mort nous prépare. »
Histoire racontée sur un ton moderne, un style enlevé, et une fin à la mesure du début. Et puis la place Santa Ana de Madrid…
Commenter  J’apprécie          120
Ce livre est une petite bouffée de fraîcheur, un objet littéraire inattendu qui se laisse dévorer avec une étrange gourmandise de lecture. imaginez une autre époque, peut-être pas si lointaine, où la grande révolution sociale du moment est l'introduction sur le marché d'un traitement permettant de ne plus jamais dormir.

Notre narrateur reçoit son traitement le même jour où il apprend le décès de sa mère avec qui il nouait une relation très forte, ambiguë pour ne pas dire trouble. Alors même qu'il hésite à s'injecter la molécule miracle, le travail l'appelle au beau milieu de la nuit : il doit venir de toute urgence, la presse annonce la détention d'un extraterrestre par la police, et on a besoin de son don pour interroger l'indivu en question.

Car c'est l'étrange particularité de notre héros : un don lui permettant, lorsqu'il plonge ses yeux dans ceux de quelqu'un d'autre, de connaître d'emblée son passé, avec d'abord son souvenir le plus cruel, le plus violent, le plus négatif, puis ensuite son souvenir d'un bonheur le plus intense, le plus pur, puis douze autres souvenirs intermédiaires.

Sa rencontre avec l'Etranger sera surprenante et inattendue et lui révèlera une vérité à laquelle il ne pouvait objectivement pas s'attendre.

Ce roman un brin onirique est très court, 215 pages dévorées le temps d'une soirée, mais nous emmène dans une aventure aux frontières de la science fiction qui se révèle pleine de surprise et de bonheur.
Commenter  J’apprécie          70
Du registre fantastique, pas loin de la science-fiction. le personnage central a un don, celui de voir les souvenirs de n'importe qui. La police, connaissant ses talents, lui demande d'enquêter sur un visiteur, un étranger. Serait-il un extra-terrestre ? L'action se situe dans une époque où l'être humain peut se passer de dormir moyennant une injection pour ne plus jamais faire de rêves ou de s'allonger inutilement dans de draps soyeux ou rêches. Voilà le décor est planté. Ah si, j'oubliais un détail (pas du moindre puisqu'il constitue l'ensemble du livre) : sa mère vient de décéder.
Voilà, voilà. Voilà, voilà, voilà. ……
Alors quoi ? Que dire ? L'intrigue est plaisante, une fois le livre commencé, on ne le lâche pas. On veut savoir comment ca va finir. L'écriture est souple, mais parfois redondante avec sa narration, « vous savez » employé à tout bout de champs. L'histoire est intéressante, originale mais le roman manque de profondeur. On va à l'essentiel mais parfois des détails ou des passages mériteraient d'être analysés et non survolés. Par exemple pourquoi l'homme peut-il cesser de dormir ? Est-ce un bien, ou un mal ? Comment se comporte une telle société alors dans un univers diurne ? Marcos, le personnage se contente de dire en gros : je souffrirais moins de la perte de ma mère. On passe à côté de l'intérêt de la chose alors pourquoi l'écrivain en parle-t-il ? Il esquive le problème, autant ne pas en parler car ça ne sert à rien dans l'histoire. Peut être qu'il voulait s'approcher de l'onirisme ou du conte, mais c'est raté.
Puis il y a sa mère. Quelle mère il avait ! Brillante, célèbre cantatrice, ouverte sur l'éducation… et papati et patata… Et qu'est-ce qu'on s'en fiche ! On dirait du oedipien à toutes les sauces. Franchement là, l'auteur est lourd avec sa mère.
Le roman est court et c'est tant mieux car la fin…. Gloups…. La fin est spéciale, on aboutit à des mondes multiples - j'en dis pas plus – mais ca ne cadre pas avec l'intrigue je trouve. le roman est aussi un livre sur l'amour (je ne l'avais pas encore dit), sur la quête de l'âme soeur etc…., rien de bien nouveau. Enfin, en tout cas, le titre un peu bizarre se comprend parfaitement à la fin.
J'ai l'impression d'avoir dit plus du mal que de bien quant à ce livre – ce n'était pas mon intention je vous jure monsieur le juge - je lui mets la moyenne parce que vraiment j'étais curieux de savoir où l'auteur voulait en venir et même si la fin est déroutante – ou plutôt maladroite, un peu fausse spiritualité – même si sa maman par ci maman par là, maman toujours là est un poil pénible, l'intrigue, l'histoire, la narration sont originales.
Commenter  J’apprécie          72

Marcos vient de perdre sa mère. Ce jeune homme s'apprête à mettre fin à son sommeil comme beaucoup d'autres l'ont fait. Une simple injection et fini les rêves, le temps passé à dormir. Mais Marcos possède un don. Celui de voir la vie passée des gens et ce qu'ils ont commis.

Quel merveilleux roman ! Sous ce (long) titre magnifique, il s'agit d'une lecture à mi-chemin entre la réalité et le monde onirique. Marcos est un jeune homme qui n'aime pas se servir de son don à mauvais escient et dont la personnalité a été forgée par l'éducation de sa mère, une femme ouverte sur le monde. Pourvu de ce même trait de caractère et doté d'humour, sa sensibilité aux autres est importante. Alors que Marcos est sur le point de s'injecter un produit qui le délivrera du sommeil , la police lui téléphone pour une urgence nécessitant son don.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2012/04/albert-espinosa-tout-ce-que-nous.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          70
Dans trois jours je l'ai oublié.
Commenter  J’apprécie          61
Dans un futur proche, Marcos s'éveille en pleine nuit, il attend que l'on vienne lui livrer une dose de cetamine qui lui permettra de ne plus avoir à dormir. Vivre une vie sans sommeil, d'autres l'ont déjà, une vie différente. Ce choix, Marcos veut le faire car sa mère, dont il était très proche, vient de mourir.
Cependant, il hésite et est convoqué par son chef. Après cette nuit, rien ne sera plus jamais pareil pour Marcos...

C'est une lecture que j'ai beaucoup appréciée mais il est difficile d'en expliquer le pourquoi. La mort, l'amour, le désir (le sexe) sont des sentiments constamment présents et remis en question par Marcos tout au long du livre qui se termine en un mélange de déception et espoir.
Commenter  J’apprécie          50
"Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous n'étions pas toi et moi" est le premier roman de l'écrivain espagnol Albert Espinosa. Il paraîtra en librairie dès le 11 avril.

Marcos attend la dose de Cétamine qui devrait lui permettre de se passer de sommeil pour le restant de ses jours. Profondément bouleversé par la mort de sa mère, cette seule dose l'empêcherait de rêver d'elle et de prolonger chaque nuit la douleur de sa perte.
Sur le point de s'injecter le produit, il aperçoit au milieu de la place voisine une femme qui exerce sur lui une évidente attraction, sentiment qui lui était jusque là inconnu.
Alors qu'il s'apprête à aller à sa rencontre, son chef l'appelle pour lui demander de le rejoindre d'urgence afin d'utiliser son don sur un extraterrestre.
Marcos tente de lire en lui mais se heurte à un mur. Se pourrait-il que cet étranger possède comme lui ce pouvoir de ressentir les souvenirs des autres ? Que peut-il donc lui apprendre sur cette femme qui a choisi de le suivre ?

Je pense qu'à la lecture du résumé, vous aurez compris que ce livre n'est pas vraiment banal.
Marcos est un curieux personnage dont on ne sait pas grand chose si ce n'est que sa mère a eu une importance capitale dans sa vie.
Tous deux ont parcouru le monde ensemble au gré des spectacles de danse mis en scène par sa mère. Leur relation était fusionnelle et marquée par la personnalité forte de cette femme qui, telle un mentor, encourageait son fils à tendre l'oreille, à observer attentivement le monde et les êtres autour de lui.
Une femme qui possédait ses théories sur tout et abordait sans tabou le sujet de l'amour et du "moi sexuel".
Le décès de cette femme indispensable lui a fait perdre ses repères tant il se définissait à travers elle.
Tout au long du récit, des souvenirs communs se rappellent à lui. Il se remémore ses propos qui résonnent telles des injonctions l'ayant toujours accompagné, voire même façonné.
Cet homme qui semble mort en même temps que sa mère sera sauvé par cette double rencontre avec l'étranger et cette mystérieuse femme qui, chacun à leur manière, lui apprendront qu'il existe un "après", d'autres possibilités qui s'offrent à lui dont il n'avait jusque là pas conscience.

L'ambiance qui règne dans ce roman est particulière, un brin fantastique, comme hors du temps. La référence à Murakami dans le résumé est judicieuse tant on a l'impression de se retrouver dans un Madrid où la vie continue de s'écouler à 3h du matin , une sorte d'univers parallèle au temps suspendu.
Cette référence vaut également pour cette écriture sensorielle qui accompagne les pensées intérieures et les souvenirs de Marcos.
J'ai également pensé à du van Cauwelaert pour le côté mystique et au "Petit Prince" de Saint-Exupéry pour le caractère initiatique de ce roman.

Pour vraiment apprécier cette histoire, il faut pouvoir laisser de côté son esprit cartésien, rentrer dans le jeu et se laisser séduire par la théorie fantaisiste énoncée dans ce roman, chose que je n'ai pas réussi à faire.
J'ai également eu un certain mal à m'attacher à ce personnage fade qu'est Marcos. Entre les théories envahissantes de sa mère et ce don qui lui permet de sonder les souvenirs des autres, j'ai eu l'impression que cet homme ne vivait que par procuration, sans existence propre.
Il est des livres qui ne sont tous simplement pas faits pour nous.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
Commenter  J’apprécie          50
J'ai beaucoup aimé ce livre à la fois fantasmagorique et pragmatique. C'est un livre qui s'inscrit dans la littérature générale, mais qui veut toucher à plusieurs styles sans vraiment se mouiller. Ainsi, on flirte avec le roman d'anticipation et l'auteur amène de sacrées bonnes idées qui auraient pu faire passer ce livre pour un excellent Thriller SF.
Mais non, ce n'est pas là le but de l'auteur qui veut nous impliquer dans une intimité profonde tout en gardant une certaine de pudeur.
Ainsi, s'il ne mâche pas ses formules et ses allégories sexuelles nombreuses, on ressent tout de même beaucoup de retenues et donc une certaine tiédeur dans les sentiments.
C'est un style qui fait de ce roman un joli conte d'anticipation à tendance new-âge.
Et pourquoi pas ?
Quant à la comparaison à Stephen King, elle est maladroite. Espinosa a un style aérien et une fluidité certes, mais est très loin de la profondeur de Stephen King...
Un livre que je recommande néanmoins et qui se lit partout sans prise de tête.
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          40
j'ai aimé et pas aimé...
j'ai trouvé ce livre étonnant...
je l'ai lu jusqu'a la fin par curiosité et était surprise pas la fin..
ces etre que ne pouvait finalement pas s'aimer puiqu'ils étaient parent dans une autre vie..
il m'a laissé un drole de sentiment...
avec ses histoire de plusieurs monde...
en faite je ne m'attendais pas à ça....plus a une histoire d'amour super romantique,et l'auteur m'a emmené à des endroits dont je ne m'attendais pas...
en le fermant,j'ai gardé un gout mitigé..
je l' ai pas aimé mais aimé...allons comprendre!!!;)
Commenter  J’apprécie          30
Premier roman d'Albert Espinosa, Tout ce que nous aurions pu être… a, comme c'est souvent le cas, le défaut d'être un peu brouillon. Plusieurs thèmes sont abordés sans que l'on comprenne le lien qui les unit. Comme une suite d'objets que l'on aurait posé les uns à coté des autres sans logique.

La relation à la mère est le fil conducteur de ce roman étonnant. Une mère absente physiquement mais qui occupe sans cesse les pensées de Marcos. Marqué par le raisonnement original d'une mère artiste, il la cite à tout bout de champs, comme l'enseignement d'un sage.

Le sommeil et son absence occupe également une place importante en début de récit mais il sera pratiquement balayé à l'arrivée de cet étranger qui est l'occasion d'aborder la question du don que détient Marcos.

Un roman qui parle de la vie, des vies… mais qui m'a laissé un gout de peu. le récit se disperse en tous sens, sans jamais approfondir un sujet, ce qui laisse un sentiment de dispersion. Dommage.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (308) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4870 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}