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Citations sur Petit exercice d'admiration (17)

[Avec Yvan Audouard ]
Nous parlons aussi de Pagnol, de Félix Castan, de Giono et de son livre- L'Homme qui plantait des arbres-. Le succès venu, les touristes arrivèrent par cars entiers pour rencontrer cet homme qui plantait des arbres, alors Giono disait :
"Non seulement mon personnage leur plaît, mais en plus ils voudraient qu'il existe !" (p. 102)
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Je suis resté là un long moment, les mains dans les poches. J'avais terminé ma longue journée de vendeur de livres, je n'étais ni triste ni fatigué. (...) le moteur de la camionnette tournait bien, les caisses de bouquins étaient en place et je m'étais acheté un havane.
J'étais vivant, je n'avais pas fait la révolution, mais j'aimais la littérature et les écrivains. Il faisait un temps merveilleux, bleu et or, comme dans un livre d'images : profusion consolante des choses ! (p. 106)
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Son contact charnel avec le peuple qu'il aime et respecte, nourrira son oeuvre. Le reste, c'est le style qui le polira, le métier. L'ancien ouvrier d'usine sait comment travailler, faire un livre. Artisan de l'écriture, comme ces tailleurs de pierres, charpentiers, forgerons, chaque fois qu'il se met à l'ouvrage, c'est sur le motif. Ce qu'il veut, c'est faire voir et entendre une humanité qui grouille, chante, souffre, lutte et espère des jours meilleurs. (...) Les apprentissages, les vendanges amères ou dorées. Il fera tout resplendir dans l'eau lustrale, primordiale de la beauté du monde. (p. 86)
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J'écoute la voix de Marc, cette voix si douce, si agréable à l'oreille. C'est un enregistrement de l'émission -Parti pris- que lui a consacrée la radio en 1977. (...)
J'écoute cette voix qui s'est tue, comme plus avant, celle de mon père, celles d'amis que j'aimais. Nous ne faisons pas assez attention à l'ordre des choses, croyant que tout durera toujours. (p. 65)
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Chez Jean-Claude Pirotte dans -Un voyage en automne-, une très belle citation de Charles du Bos :
" Les relations avec les écrivains morts en particulier sont au nombre des relations les plus poignantes, les plus solennelles, les plus consolatrices aussi, qu'un esprit puisse entretenir : pour ma part je sais qu'il n'est pas de jour où plusieurs d'entre eux ne soient mêlés à ma vie avec un degré d'intimité qui mène au bord des larmes".
Comment ne pas l'appliquer à Bernard. (p. 31)
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Réponse à la question : "Comment êtes-vous devenu écrivain ? "
"Peut-être, me suis-je dit, écrit-on comme on rêve, peut-être écrivons-nous parce que la vie ne nous satisfait pas entièrement et qu'il nous arrive de vouloir prendre sur elle une revanche." (p. 71)
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Sa mère [ de Marc Bernard ] est morte au travail lorsqu'il avait quatorze ans, faudrait-il oublier ? Trouver le monde juste et le bourgeois équitable ? Qui connaît la vie des lavandières en 1900 ? L'hiver, où il faut acheter l'eau chaude pour faire la lessive des nantis, retrouver le blanc immaculé de ces messieurs-dames qui haïssent tant le rouge, le rouge des crachats de la mère tuberculeuse, le rouge de la colère et bientôt de la révolte. (p. 42)
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Mon métier est simple : il suffit d'un bon sac en cuir , comme ceux que portent les bergers, assez profond pour y déposer les catalogues et les livres de ces éditeurs qui savent faire jaillir des trésors oubliés de leur presse, ou des découvertes que l'édition industrielle néglige ou ignore.
L'aventure vaut la peine d'être vécue et je la vis avec ardeur. Car il faut des certitudes pour convaincre des libraires énervés, harassés, dépassés par un métier de plus en plus impossible à faire, à vivre. Certains catalogues recèlent pourtant de quoi faire oublier la ronde infernale des retours d'invendus. (p. 25)
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Les apprentissages de Marc : garçon de course dans une droguerie au nom poétique, "Aux mille couleurs", mitron dans une pâtisserie, l'usine ensuite. Comment ne pas me reconnaître dans ce jeune prolo affamé de lectures, d'art, de théâtre, avec sa soif de tout connaître, de vivre et une volonté farouche de changer le monde ! (p. 42)
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Chez Anne Clancier aussi, des livres comme s'il en pleuvait. Ceux de Marc, de Blanzat, de Luc Estang, ceux de Queneau, de Tortel, d'André Frénaud, des livres comme ils doivent être : poignée de main solide d'un ami revenu, gestes d'amitié d'un ami retrouvé. (p. 114)
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