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Critique de de


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21 octobre 2011
Peter Esterhazy avait publié un roman à la mémoire de son père Matyas. Mais la réalité n'offre pas de stabilité sans rebondissement, sans espace où le vrai devient faux. Inimaginable banalité grise des existences.

1989, chute du mur de Berlin et délitement des régimes du communisme réellement existant, puis une autre époque. le dévoilement de l'histoire, l'ombre étendue des polices, la réalité sordide éclairent d'une lumière inattendue les projections de la veille.

En ouvrant un dossier, l'auteur reconnaît l'écriture de son père. Il faut recomposer, enrichir la mémoire, vêtir l'être aimé d'une nouvelle dimension : agent de la police secrète du régime.

« Revu et corrigé » intègre des extraits du dossier du père, formant une espèce de journal immergé dans le mensonge et la détresse. Une oeuvre littéraire d'une grande puissance, un roman au présent des déchirures, des incertitudes et une méditation sur la liberté.
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