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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Très certainement le meilleur tome .. le scénario est très travaillé et nous réserve de petites surprise... un Holmes qui commence a parler de Moriarty et une bande des quatre qui a affaire a de vrais méchants.. le tout sur font de "lutte des classes".

Les graphismes sont toujours remarquables. Je donnerais même une motion spéciale pour un des personnages : Bloody Percy, qui en plus d'être un salaud notoire dans le scénario, a été crayonné de façon a nous mettre mal a laisse.. en tout cas avec moi c'est réussi.

Une BD qui gagne en intensité pour mon plus grand plaisir.
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Pour ce troisième album des Quatre de Baker street de nombreux changements sont au rendez-vous. le rossignol de Stepney donne davantage d'intensité à cette série qui prend de la bouteille et tente de séduire un public plus mature.

Ici l'histoire est bien plus sombre, même si elle débute sur un thème bien connu : un amour contrarié. L'action tient une très grande place, tout comme le désespoir, la mort, la cruauté et la folie. le scénario nous offre d'ailleurs de belles surprises même s'il nous en apprend bien peu sur nos quatre compères. Certaines surprises sont franchement bien conçues, attendre-vous à être surpris !

Il s'agit ici d'une histoire pivot qui va avoir des conséquences sur la suite. L'ombre de Moriarty ne sera pas pour déplaire aux adeptes du grand détective. Tout juste ceux-là pourront s'interroger sur une bande rivale... ne correspondrait-elle pas davantage à ce qu'avait prévu Conan Doyle ? Constat qui importe peu au demeurant...

Les dessins sont toujours aussi bons ! L'East End passe la main à d'autres lieux plus sombres encore et aux beaux quartiers, sans oublier les magnifiques paysages enneigés. La neige apporte ici quelque de plus, un supplément d'âme franchement bienvenu.

Après deux albums de grande qualité, le rossignol de Stepney parvient à faire mieux encore ! Vivement la suite... qui promet d'être des plus intéressantes !
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Ce troisième opus est encore meilleur que les deux premiers qui, pourtant, m'avaient déjà emballée.
L'histoire est beaucoup plus riche et bien ficelée. Et, cerise sur le gâteau, Holmes et Watson prennent cette fois-ci part à l'enquête.

Je pense que cet album est la clé de voûte de la série puisque la fin est ouverte avec l'arrivée du terrible Moriarty. J'ai hâte de découvrir la suite !

Le graphisme est toujours aussi somptueux. J'ai adoré découvrir Londres sous la neige et certaines scènes de nuit m'ont scotchée. Et j'ai également adoré l'apparence de Bloody Percy (froid et racé), Sykes (aussi brutal que le Jedediah Shine de Ripper Street) et de Moriarty (sec comme une lame de couteau).

Je suis vraiment contente d'avoir découvert cette BD, je vais de bonnes surprises en bonnes surprises.
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Je termine par cette lecture mon incursion cette année dans le monde des Quatre de Baker Street. Il me reste à lire le hors-série, qui raconte notamment comment ils se sont rencontrés, et à attendre la parution du tome 5.
Après la pluie, omniprésente dans le tome 2, c'est la neige que doivent affronter les quatre – et ce n'est pas le moindre de leur souci. Sherlock Holmes, lui, est ravi car il a trouvé un adversaire à sa taille, le Napoléon du crime, j'ai nommé le bien connu professeur Moriarty. Tout à son enthousiasme, il confie une mission aux Quatre car il n'a pas le temps, mais alors vraiment pas, de s'occuper d'affaires banales, c'est à dire de surveiller un jeune lord qui s'encanaille dans l'East End alors que ce cher Watson, lui, s'encroûte littéralement dans les joies de la vie conjugale. Sherlock Holmes apparaît peu au début de cette aventure, mais les vignettes qui lui sont consacrées sont vraiment lyriques.
Mission facile ? Les Quatre se réjouissent mais ils vont très vite déchanter. Dans l'East End règne la pègre, et la police n'est pas très regardante, du moment qu'elle touche sa part dans le rackett organisé qui sévit en ces lieux. Et si la beauté du Rossignol n'a d'égal que la pureté de sa voix, elle laisse insensible le trop fameux Bloody Percy.
Il a beau emprunté son prénom à un célèbre chevalier, le Mal est la seule chose qui l'intéresse. Il a également une vanité démesurée, comme surplus de qualités. Grâce à ces talents de destructeur, il offre de très belles scènes d'incendie, de carnage, et donne ainsi l'occasion aux Quatre de prouver leur astuce et leur courage – essayer de sauver quelqu'un, c'est bien, y parvenir, c'est mieux.
Mais leurs problèmes, et surtout ceux de Lord Neville, le jeune homme qu'il devait surveillers, ne sont pas résolus pour autant. Plus implacables que les voyous de l'East End sont les aristocrates des beaux quartiers – ils ont la loi, l'argent et le pouvoir de leur côté. Rien ne doit venir ternir leur image. Aucun scandale ne doit venir entacher leur nom. Les Quatre, et surtout Charlie, devront utiliser tous leurs atouts pour mener à bien la mission qu'ils se sont fixés – et dire que Sherlock Holmes est injoignable.
Le rossignol de Stepney est une implacable réussite, qui nous montre les facettes les plus brillantes et les plus obscures du Londres victorien.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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La petite équipe en vient cette fois à aider un jeune homme de la haute société lord Neville Asprey âgé de 19 ans, amoureux d'une chanteuse de cabaret, Grace Corbett alias le rossignol de Stepney. Les francs-tireurs sont en mission de surveillance pour le compte de Sherlock dans le cabaret lorsque celui-ci prend feu. Ce n'est pas un accident mais un coup de l'homme de main de la pègre locale: Bloody Percy, son nom n'indique d'ailleurs pas qu'il est fleuriste et il y aura fort à craindre de ce meurtrier sans scrupules sous les ordres de Sykes un ex-policier.
Manque de bol en sauvant Grace ils seront traqués à leur tour par Bloody Percy, et lui échapper ne sera pas une mince affaire, d'autant plus qu'avec l'aide du Dr Watson ils devront faire évader Lord Asprey de l'asile d'aliénés Bedlam où il a été enfermé de force par son oncle.

Beaucoup d'action et une vision bien sombre de l'East End, du passé de Charlie et du pouvoir de l'argent Cet album est une superbe suite, les personnages prennent de l'ampleur, leurs talents se dévoilent davantage mais leur dénouement aussi car il ne faut pas oublier que ce ne sont que des enfants plongés au coeur du Londres.

Une intrigue intéressante dommage que le dénouement arrive trop vite dans une BD, je pense que ces aventures feraient un parfait roman jeunesse. Au niveau dessin rien à dire, les couleurs et la richesse du trait mettent très bien en valeur le scénario.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Ce troisième épisode nous permet d'approfondir encore un peu plus la psychologie des personnages. Nous voilà dans le milieu des cabarets et de la pègre londonienne. Les milieux sociaux s'interpénètrent au détour d'une histoire sentimentale. le tout est toujours d'une excellente qualité graphique et l'histoire tient ses promesses. A suivre...
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Agréable surprise de le trouver dans mes cadeaux de Noël, offert par mon homme qui connaît mon vice et qui l'alimente de temps en temps.

Les dessins sont toujours agréables pour l'oeil et pas de couleurs criardes. le scénario est un très gros cran au-dessus du précédent. le tome 2 était génial, mais ici, on passe à un autre niveau. Il est supérieur au précédent.

Dans cet album, on découvre enfin le visage de Holmes. Il est grand et maigre. Notre détective est en grande agitation et il nous offre une vision d'un retournement d'appartement digne de Jeremy Brett dans « le malade à domicile » (PATI). On découvre, pêle-mêle, la peau d'ours (PRIO), la casquette deerstalker, le macfarlane, des expériences chimiques, les encyclopédies et une seringue.

Sherlock Holmes les charge d'une mission car il a beaucoup à faire avec un certain professeur Moriarty et il se plaint de Watson qui a répondu aux sirènes de la félicité domestique en se mariant.
Excellents dessins des visages étonnés des trois enfants, découvrant le désordre de Holmes, tandis que le chat est amusé.

Les mimiques de ce dernier furent autant de sourires amusés de ma part. Les dialogues sont toujours délicieux et la différence de langage encore plus prononcée qu'avant. Cela m'a procuré une nouvelle fois des sourires jusqu'aux oreilles lors des « traductions » par Billy.

Pas de politique et de révolution russe dans cet album, mais du racket de commerçant, digne de la Mafia, en toile de fond. Comme d'habitude, la police du quartier ne fait rien, car complice. le pot-de-vin datant de Mathusalem... No comment.

Bref, la simple mission de surveillance que Holmes a confiée aux enfants ne se déroule pas tout à fait comme prévu et les voilà embarqué dans une histoire plus sombre en aidant la jeune fille surnommé « le rossignol de Stepney ». le méchant, lancé à leur poursuite, est tout de même affublé du délicat surnom de « Bloody Percy » et ce n'est pas un enfant de choeur. Loin de là ! le méchant est réussi, une fois de plus et ses pantalons sont cocasses.

Les bas-fonds composés de sa pègre de tout poil et de tout âge sont omniprésents et le dessinateur a bien représenté la différence entre le Londres d'en bas et celui des bourgeois, avec le jeune Lord Neville. La tête de sa mère en découvrant les Quatre dans son salon. Un grand moment.

Une sordide plongée dans l'asile de Beldam nous laissera découvrir dans quelles conditions déplorables on traitait les fous et combien il était facile d'y interner des gens sains d'esprit quand la famille (ou votre conjoint) voulait se débarrasser de vous. Je ne parierais pas ma chemise que ce n'est plus ainsi, de nos jours.
Bonne surprise, le docteur Watson aura un rôle un peu plus important que dans le tome précédent. Il est beau, notre docteur. La taille assez mince et pas une boule de graisse comme chez « Bdétectives ».
Enfin un dessinateur qui se soucie un peu de la description canonique.

Nos garnements et leur chat sont toujours aussi débrouillards, toujours prêt à aider la jolie demoiselle, quitte à avoir des ennuis jusqu'au cou. Et oui, le salopard en est vraiment un de la pire espèce et si Holmes utilise les gosses pour retrouver des personnes, rien n'empêche Bloody Percy de faire de même. Nos jeunes amis, la demoiselle y compris, ont des soucis à se faire et Lord Neville aussi.

Après toutes leurs péripéties qui m'ont tenues en haleine jusqu'à la fin, je me suis prise une claque monumentale dans les derniers pages (vous ne saurez rien). Magnifique ! Ensuite, je m'en suis prise une deuxième (je ne vous dirai pas pourquoi) et une troisième tout de suite après en apprenant que le méchant était bien le fils bâtard de... son père (je vous la laisse découvrir).

Non, franchement, là, c'était un feu d'artifice de révélations qui me font classer cette bédé dans les toutes bonnes. Et pas rien que pour cela. le scénario se tient aussi et il est très, très bon, en plus. Cela vaut la peine de lire cet album. Pas de fantastique ou de choses inexpliquées à la fin et pas besoin d'aspirine pour comprendre la trame. Il est complexe tout en étant simple, haletant et bien torché.

Gros soupir de soulagement devant le dessin de l'inspecteur Lestrade. Notre inspecteur est petit (ou pas très grand), et a un air de ressemblance avec un rat, au lieu d'une grosse figure remplie de bonhomie que lui ont donné certains dessinateurs. Hallelujah !
La découverte de cette série est un véritable bonheur et aucun des personnages canoniques n'y est caricaturé à l'extrême...


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Autant le second tome de cette série ne m'avait pas enthousiasmée au point de me faire redouter cette lecture, autant ce troisième tome est génial. Dès le début on entre dans le vif du sujet et au fil des pages, ça se complexifie à mesure qu'on avance dans l'intrigue.

Holmes envoie ses francs-tireurs en mission : lord Neville va s'encanailler tous les soirs dans l'East-end, et sa mère souhaite découvrir ce qu'il fait exactement. En réalité, le jeune homme s'est épris du rossignol de Stepney qui chante tous les soirs au Minstrel. Malheureusement, pour le patron, les recettes ne sont pas bonnes et ce mois-ci, il n'a pas pu payer pour la protection de son établissement, ce qui n'est pas au goût du “protecteur” et truand Sykes. Ce dernier envoie donc son homme de main, Bloody Percy, régler la situation… et nos quatre amis se retrouvent mêlés à cette sordide histoire, au même titre que le jeune lord.

On voit plus Sherlock Holmes que dans les précédents… enfin j'ai eu cette impression. C'est aussi le cas pour Watson qui pour le coup est vraiment plus présent.
On découvre un bout de la vie de Charlie, mais comme dans le précédent, ce n'est pas développé : on apprend juste ce qu'est devenue sa mère… à moins que ç'ait été su déjà avant mais je n'en ai aucun souvenir.

L'histoire est dense, beaucoup de dialogues, mais je n'ai pas vu les pages défiler tellement c'était passionnant.
Quant aux illustrations, j'ai tout aimé : les character design, les décors, les couleurs. J'ai pris beaucoup de temps à détailler les vignettes, à observer les ombrages, à contempler les paysages ainsi que les mouvements des personnages.

J'ai adoré cette lecture et j'espère trouver le quatrième le mois prochain à la médiathèque.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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L'hiver s'achève, il faut bien le fêter avec des bulles hivernales. J'ai choisi de décliner le thème hivernal avec le troisième tome de la série « Les quatre de Baker Street ». J'ai retrouvé, avec plaisir, les petites mains de Sherlock Holmes, découvertes au fil des aventures du grand détective. La série créée par Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand et le dessinateur David Etien met bien en valeur les gamins des rues, les trois francs-tireurs, que Sherlock utilise comme yeux et oreilles discrètes, qui apparaissent dans les romans de Conan Doyle.

Les jeunes héros, Billy, Black Tom et Charlie (ne pas oublier le chat Watson, toujours utile lors des bagarres), enfants livrés à eux-mêmes dans l'East End londonien, se voient confier une mission, secondaire, par leur mentor. L'enquête les emmène dans les bas-fonds de l'East End où règne une pègre cruelle et dangereuse. Ils doivent suivre les faits et gestes d'un jeune lord en vue qui passe ses soirées dans un cabaret de troisième zone. Il vient écouter une jeune fille à la voix de rossignol. Dans un Londres sous la neige, l'enquête s'avère être des plus ardues ce qui met nos quatre loustics dans des situations bien inconfortables qui virent rapidement au cauchemar car ils sont aux prises avec le cruel et sanguinaire Bloody Percy.
Entre racket, incendie, enlèvements, chantage et expédition dans un asile d'aliénés de Bedlam (les illustrations montrant la mère de Charlie la tête enfermée dans une cage sont glaçantes),les Quatre de Baker Street doivent solliciter le soutien du Docteur Watson, chroniqueur officiel des aventures de Sherlock Holmes. Nos héros possèdent plus d'un tour dans leur sac et useront d'ingéniosité pour sortir leurs deux protégés du mauvais pas dans lequel ils se sont mis.

« le rossignol de Stepney » permet d'entrer un peu plus dans l'histoire personnelle des enfants et les liens qui les unissent, je me suis encore plus attachée à eux. C'est aussi une porte ouverte sur les relations sociales dans un Londres victorien, sur le monde sordide de la pègre londonienne, sur les complots ourdis par des aristocrates bien pensants (l'oncle du jeune Lord est en relation avec des truants). L'intrigue est intéressante et réserve quelques surprises. Quant aux illustrations, elles sont très colorées, agréables à l'oeil et surtout offrent des points de vue intéressants dans le déroulé de l'histoire. L'ambiance hivernale rajoute à l'atmosphère froide et glaçante du récit. Sous l'ouate neigeuse, la violence peut exploser à tout moment. La cruauté de Bloody Percy, le dandy du crime, est palpable dans chaque illustration où il apparaît.
Une troisième aventure des Quatre trépidante dans laquelle je me suis plongée avec bonheur.
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Ce tome est de loin le plus réussi. On sent que l'auteur a muri son idée et ses personnages. Il laisse enfin de la place à une vraie histoire. On peut même dire à des vraies histoires, puisque les intrigues se croisent. Les trois francs-tireurs secondent Holmes avec brio.
Sans proposer une grande enquête, ce n'est pas le but, mais reste le privilège de Sherlock Holmes, cette bande dessinée nous fait naviguer au coeur de Londres, sous prétexte de chantage et de sentiments, pour finir sur un tour de passe-passe typique du grand détective.
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