AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Last Pretender tome 1 sur 5
EAN : 9782505072300
208 pages
Kana (25/05/2018)
3.61/5   23 notes
Résumé :
Il est de coutume qu’un tournoi intergalactique entre filles soit organisé pour désigner celle qui épousera le prince héritier et deviendra la future reine. Le prince Kris, le principal concerné, a sa petite théorie : comme le sang des peuples les plus puissants coule déjà dans les veines de la famille royale, il lui paraît évident que la femme « la plus puissante » devra elle aussi faire partie de cette lignée. Kris a alors l’idée folle de créer son propre clone fé... >Voir plus
Que lire après Last Pretender, tome 1Voir plus
Beastars, tome 1 par Itagaki

Beastars

Paru Itagaki

4.31★ (5517)

22 tomes

Black Torch, tome 1 par Takati

Black Torch

Tsuyoshi Takati

4.00★ (883)

5 tomes

Smokin' Parade, tome 1 par Kataoka

Smokin' Parade

Jinsei Kataoka

3.62★ (148)

10 tomes

Fool's Paradise, tome 1 par Ninjyamu

Fool's Paradise

Ninjyamu

4.29★ (164)

4 tomes

Dark grimoire, tome 1 par Sakurana

Dark grimoire

Haru Sakurana

3.53★ (207)

4 tomes

Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Kana sort en même temps les deux premiers tomes de ce manga, petit enjeu pour le début de l'été.
Le principe de ce shonen a le mérite d'être original et de prendre à contre-pied le schéma classique de la princesse entourée de valeureux combattants ! Ici, c'est la main du futur roi de l'univers qui est mise en jeu pour ses 16 ans : les meilleures guerrières de chaque planète viennent s'affronter dans un tournoi sans merci, afin de devenir la reine de l'univers. Sur le principe, j'aime bien l'inversion des rôles. Certes, ça a aussi un côté harem manga, mais toutes les combattantes ne sont pas dessinées pour rincer l'oeil des lecteurs.
Après l'introduction autour du tournoi pour la couronne paternelle, nous rencontrons Kris, futur roi et protagoniste. Très intelligent et marqué par son père (qui avait le béguin pour l'une des candidates, massacrée au premier tour à l'époque), le prince a eu l'idée lumineuse de créer un humanoïde à base de son ADN. L'idée dangereuse lui permettrait d'échapper à la tradition en créant la meilleure guerrière, de ce fait choisissant la future reine et de ne pas dépendre de quelqu'un d'autre.
Le seul hic, c'est qu'une fois l'humanoide, Kalki, réveillée, celle-ci essaie de le tuer. Les deux passent alors un marché : si, au terme de leurs préparatifs d'un an pour le tournoi, Kalki n'est pas tombée amoureuse de Kris, elle le tuera.
C'est tout ce que vous avez besoin de savoir pour apprécier cet opus de présentation, qui se débrouille plutôt bien. Nous retrouvons le côté gag et humour typique du shonen, ainsi que le lancement du voyage iniatique, mais le potentiel est là.
Je m'en vais lire le tome 2 pour voir ça !
Commenter  J’apprécie          90
L'histoire se passe dans un futur fort lointain, où la Terre est devenue le centre de l'univers. Sur la planète bleue vit la royauté dont les générations de rois et de reines se succèdent. Quand l'héritier mâle légitime atteint ses 16 ans, il se doit de choisir une épouse. Pour cela, il n'a pas vraiment son mot à dire puisque sa future femme sera désignée lors d'un tournoi intergalactique où les femmes les plus fortes des quatre coins de l'univers viennent s'affronter. À l'issue du combat final, celle n'ayant pas abdiqué sera nommée reine. Afin de lutter contre cette destinée programmée, le 14ème prince héritier, Kris Yuga, décide de jouer de son intelligence en créant un clone de lui-même. Cette dernière, Kalki, possède en elle le sang des peuples s'étant affrontés au fil des siècles. Résultat ? Elle sera logiquement la femme la plus puissante. Mais ce que Kris n'avait pas prévu est que son clone féminin puisse se retourner contre lui…

Ce petit synopsis paraît assez anodin à première vue puisqu'il regroupe certaines idées déjà vues comme le tournoi récurrent aux titres shonen. Mais, oui il y a toujours un mais, cette nouvelle série n'a rien de redondante. Déjà il faut parler des personnages qui sont le premier atout charme du récit. Kris est comme l'indique son statut, le futur roi de la Terre. Il en possède les traits comme son penchant à la domination de par son intelligence et de par sa force. Parce que non seulement il est celui qui règne d'une main de fer, mais coule également en lui le sang des générations passées lui conférant une source de pouvoirs semble-t-il inépuisable. de plus sa protection est assurée par “l'Oeuf de l'Univers”, le rendant donc invincible. Mais avec chaque privilège arrive une faiblesse… mais cela sera à découvrir dans le tome 2 ! Ce qui fait le plus peur avec Kris est son intelligence et sa curiosité sans limite. À travers différents petits passages “bonus” servant d'entracte, le lecteur pourra saisir toute l'ampleur de son envie de mettre en pratique chaque idée ou question lui venant en tête. Par exemple, il ne se gênera pas pour dire à son père/actuel roi Lucius Yuga qu'il a envie de détruire le soleil… pourquoi ? Simplement parce qu'il perçoit l'univers comme son petit laboratoire de chimie où tout est source à satisfaire sa curiosité (maladive). Heureusement, pour tenter de le freiner un peu dans son extravagance nous avons Mimura, un universitaire ayant la réputation d'être le plus grand génie de sa planète et surtout le seul ami du prince. Sa présence apporte un certain calme et on partage aisément son air presque blasé par l'attitude du prince.

Les premières pages du tome 1 expliquent assez bien le fonctionnement du tournoi et de l'univers avec pour preuve un retour en arrière sur l'affrontement de la reine actuelle, Diana Yuga, quand elle n'était qu'une guerrière (planète Gamaïra) il y a plus de 15 ans. On constate vite qu'aucune règle ne vient limiter les combats et que tous les coups sont permis. Quand “naît” enfin Kalki, le clone féminin de Kris, nous sommes agréablement surpris par son innocence (attention elle n'est pas naïve). En effet, ne possédant pas cette folie de la curiosité, le lecteur s'attache très vite à elle. On est même tentée par son idée de vouloir supprimer le roi après son couronnement. Pourquoi ? Réponse dans le tome 2.

C'est dans ce second opus que l'on se dit qu'il est difficile de ne pas lire entre les lignes du scénario d'ETÔ puisque celui-ci offre une critique de la société depuis sa création à nos jours. Nous avons les hommes ayant le droit d'aller à l'université alors que les femmes elles ne sont là que pour se battre et procréer afin d'assurer la lignée. Un programme assez injuste qui nous parle, non ? Pour cela, le mangaka a pris soin d'imposer des personnages féminins forts et déterminés. Si beaucoup des guerrières ne possèdent aucun scrupule à dégommer les autres concurrentes, certaines feront preuve de coeur. On peut citer la douce et très attachante Popola Daca de la planète Jana, maladroite et considérée comme le personnage le plus faible de cette histoire. Pourtant sous son air craintif se cache une redoutable envie de changer le système et mettre fin à l'esclavage qui sévit sur les planètes classées sous la catégorie “habitants dont la force psychique et l'intelligence sont inférieures”. Ici, référence directe à l'esclavagisme et la traite d'êtres humains. Mais ce n'est pas tout puisque le manga parle aussi du sexisme, de la lutte des classes sociales, des inégalités entre les Hommes, de la différence pointée du doigt comme une faiblesse, et une grande critique de ce que l'on appelle les privilèges de la classe supérieure…. ceux qui sont nés avec une cuillère d'argent dans la bouche (pour ne pas dire ailleurs).

Le style graphique de Yoshiyuki MIWA accompagne très bien l'univers cosmique de l'histoire. En regardant les planches je n'ai pu m'empêcher d'y trouver l'influence du trait de mangaka comme Leiji MATSUMOTO (Capitaine Albator), Kouiti SHIMABOSHI (Capitaine Albator – Dimension Voyage) et Kondo KAZUMA (Deadmand Wonderland, Smokin' Parade). le charadesign est riche et varié ce qui permet de ne confondre personne. Les détails apportés aux yeux, à la forme des visages, aux bouches, etc. Concrètement, l'artiste a veillé à mettre en avant les différentes populations décrites avec leurs qualités et défauts, pour au final former des personnages attachants et uniques (même Kris à sa façon). Les scènes de combat sont intenses visuellement et on sent bien l'énergie déployé par chaque protagoniste. L'édition de KANA est de qualité et classique, avec une traduction assurée par Rodolphe Gicquel (Log Horizon la Brigade du Vent de l'Ouest, Batman and the Justice League) sans défaut.

En conclusion, les deux premiers tomes de Last Pretender construisent doucement cet univers intergalactique où la lutte sociétale s'installe afin de renverser le pouvoir politique instauré par une lignée au sang royal. Un scénario teinté d'humour et de sérieux, avec des sujets forts et (malheureusement encore) actuels à notre époque. Des personnages très intéressants où la femme s'émancipe du pouvoir dicté par l'homme. Une sensation de liberté et de dynamisme fondée par un savant mélange intégrant pleinement l'action et les valeurs d'un shonen très plaisant à lire !
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (1)
LeMonde
04 juin 2018
Par nombre d’aspects, les auteurs ont construit avec Last Pretender un monde assez typique des mangas japonais, en développant, par exemple, des typologies de combats – ici le « grim roar » –, un exercice que l’on retrouve dans toutes les séries de ce type.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quand l'héritier légitime du roi de la Terre atteint l'âge de 16 ans, il faut lui choisir une épouse parmi des femmes venues des quatre coins de l'univers. La sélection de l'heureuse élue s'effectue de manière très simple. Un tournoi d'arts martiaux est organisé entre les représentants de chaque planète et celle qui le remporte devient la future reine de la Terre !!
Commenter  J’apprécie          00

Lire un extrait
autres livres classés : mangaVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (47) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1453 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}